Selon une étude de Standard& Poor's (voir
définition), depuis 2009, l'amélioration des marges nettes
d'intérêt, la baisse des charges, la maîtrise des
coûts et un accès continu à des sources de financement
indépendantes ont plus que compensé l'impact négatif de la
baisse des volumes de ventes d'automobiles et les marges lié à
celle-ci.
Dans l'ensemble, Standard& Poor's considère que
les captives automobiles européennes ont une rentabilité stable
qui est estimé à trois à quatre fois supérieur
environ à la rentabilité moyenne des plus grandes banques
européennes à montant financer équivalent.
Cela s'explique part leur faible présence physique sur
les différents territoires où elles proposent des solutions de
financement à la vente, en effet ceux-ci sont présent dans les
réseaux de concessionnaires, ces employés et les structures ou
ils travaillent ne coute rien au constructeur automobile.
De plus leur coût du risque de crédit est faible
et bien maîtrisé.
Les captives ont une bonne gestion du risque de financement
et ont de grosses liquidités, souligne cette agence d'évaluation
américaine.
Les banques des constructeurs automobiles sont
également bien capitalisées dans l'ensemble, presque deux fois
mieux que la moyenne des plus grands établissements financiers
européens, affirme Standard & Poor's.
La seule faiblesse de ces banques spécialisées
est qu'elles restent très dépendantes de l'apport continu
d'affaires nouvelles par leur constructeur, fait remarquer Standard &
Poor's. Ce qui veut dire que si pendant deux ou trois ans les stocks de
crédits vendus diminuent, la baisse de revenu pour le constructeur
devient rapidement très sensible.
En effet, ces captives financent uniquement des biens
automobiles contrairement aux banques classiques.
On peut donc certifier que les captives des constructeurs
apportent une part essentielle des résultats financiers de ceux-ci.
Par ailleurs, elles permettent de vendre certains stocks de
voitures restées sur parc et donc difficiles à vendre en mettant
en avant des taux promotionnels de prêt.
Ces taux d'intérêts sont subventionnés
par le constructeur, ils contraignent donc les clients à consommer cet
avantage chez eux sur un de leur véhicule.
Le fabricant d'automobile perd donc de l'argent sur le
prêt mais il parvient à écouler un véhicule de son
stock ce qui équilibre donc l'affaire pour lui dans la plupart des
situations.
Si le constructeur accordait uniquement une remise sur la
voiture, l'affaire n'aurait pas été équilibrée.
Sources :
www.agefi.f/lesbanquesdesconstructeursconserventunebonnerentabilité
www.cbanque.com/actu/35556/lesbanquesdesconstructeursvontrestersolidesen2013-2014
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