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Intérêts et enjeux pour un constructeur automobile de proposer des solutions de financement au sein de son réseau en France.


par Maxime Bourgue
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE AUTOMOBILE DU MANS - Master 2  2015
  

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d. Les différents barèmes de la TVS

Barèmes de la TVS

Le montant de la TVS est déterminé sur la base de deux barèmes fixés en fonction des caractéristiques du véhicule

Barème 1 : Emissions de CO2 des véhicules acquis ou utilisés par l'entreprise

Ce barème s'applique aux véhicules qui remplissent les trois conditions cumulatives suivantes : - le véhicule a fait l'objet d'une réception communautaire,

- sa première mise en circulation est intervenue postérieurement au 1er juin 2004,

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- il n'était pas possédé ou utilisé par la société avant le 1er janvier 2006.

Pour chaque véhicule concerné, le montant annuel de la taxe correspond au tarif par gramme applicable dans la tranche à laquelle le véhicule appartient, multiplié par le nombre de grammes que le véhicule émet par kilomètre.

Un barème fondé sur la puissance fiscale reste en vigueur pour les véhicules qui ne remplissent pas les conditions d'application cumulatives du Barème 1(ex : véhicule ayant fait l'objet d'une réception communautaire, commercialisé après le 1er janvier 2004, mais déjà compris dans le parc automobile de l'entreprise avant le 1er janvier 2006).

Le parc de véhicules concerné par ce barème est maintenant très réduit dans les entreprises.

Barème 2 : Puissance fiscale des autres véhicules détenus ou utilisés par l'entreprise

L'article 30 de la Loi de Finances pour 2014 ajoute un élément de tarif afin de prendre en compte les effets des polluants locaux (oxydes d'azote, composés organiques volatils non méthaniques, particules en suspension) émis en particulier par les moteurs diesel.

Ce nouveau tarif est établi en fonction du mode de carburation du véhicule et de l'année de première mise en circulation. Cette taxe est annuelle et s'applique à la période d'imposition ouverte au 1er octobre 2013.

Barème 3 : Taxe forfaitaire additionnelle à la TVS

La catégorie "Essence et assimilé" comprend tous les véhicules essence, hybride essence, fonctionnant au gaz naturel et les hybrides diesel émettant moins de 110g de dioxyde de carbone(CO2).

La catégorie "Diesel et assimilé" comprend tous les véhicules fonctionnant au diesel (hybrides ou non) sauf ceux émettant moins de 110g de CO2.

Les véhicules fonctionnant exclusivement au moyen de l'énergie électrique sont exonérés de TVS puisque qu'ils n'émettent pas de CO2.Les véhicules hybrides, quels qu'ils soient, restent exonérés de TVS pendant une période de huit trimestres.

Mémoire ISCAM 2015

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Exemple d'application de la TVS :

- pour un véhicule dont le taux d'émission est de 140 g/km, le montant de la taxe s'élève à :

140 x 5,5= 770 euros

- pour un véhicule dont le taux d'émission est de 141 g/km, le montant de la taxe sera de :

141 x 11,5=1621.5 euros

Un delta d'1g/km coutera en définitive 851,50€ à l'utilisateur.

On peut remarquer les effets de seuil provoqués par ce barème engendrent des surcouts non négligeables.

Conscients de ces effets, les constructeurs font en sorte de proposer des véhicules situés en-dessous des seuils.

Le prix d'achat du véhicule a longtemps servi de seul critère de choix.

Cet indicateur est aujourd'hui dépassé puisqu'il oublie de prendre en compte l'ensemble des frais qui augmentent le coût d'usage du véhicule que l'on appelle aussi TCO

Nous savons que le calcul d'un TCO est complexe, notamment parce qu'il fait intervenir des notions fiscales, sociales multiples et complexes.

Le TCO doit prendre en compte l'intégralité des coûts d'une flotte pour être complet, y compris les coûts relatifs à l'utilisation éventuelle à titre privé des véhicules par les collaborateurs.

Trop souvent encore, les entreprises, les administrations, la presse grand public ont tendance à calculer ces coûts d'usage de façon partielle.

Compte tenu de la fiscalité sur les véhicules de sociétés en France on déduit rapidement que celle-ci influence beaucoup le type de véhicule acheté.

Aujourd'hui, la législation et la fiscalité favorisent le diesel même si cette motorisation fait l'objet de critiques de plus en plus acerbes.

Ainsi, le diesel représente 87% des VP et 97% des VU des immatriculations en entreprise, selon l'OVE.

En récapitulatif l'état privilégie pour les entreprises les véhicules :

- utilitaires (pas de TVS) et pas de TVA à l'achat,

- aux moteurs peu polluants (faible émission de CO2) à cause de la TVS,

- au niveau de l'amortissement l'état plafonne fortement les véhicules puissants,

- dernièrement l'état ne permet de récupérer la TVA que sur le carburant diesel, le gaz ou

électrique.

L'état privilégie aussi le mode d'achats des entreprises par le biais de certains canaux en leur permettant de réduire leur imposition en cas de locations, de récupérer la TVA sur les VP louer et enfin en leur permettant de ne pas entamer leur capacité d'emprunt en cas le location.

Mémoire ISCAM 2015

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld