2.1.2 Livrables -
Résultats et bilan de la mission
Au bout des quatre premiers mois de mon apprentissage, et une
dizaine de versions réalisées et soumises à l'approbation
de mon tuteur et du sous-directeur des affaires multilatérales, ce
travail a finalement donné lieu à la réalisation de deux
documents : une version courte ( 6 à 7 pages), destinée
à être publiée sur le site de la DG Trésor, et
rassemblant les données essentielles de l'APD à destination du
grand public et des parlementaires ; une version longue ( d'une 20 pages),
allant davantage dans le détail des données et faisant soit
ressortir certaines informations politiquement sensibles, comme la part des
frais d'accueil des réfugiés comptabilisée au titre de
l'APD, soit des informations dont le degré de technicité n'est
pas adapté à une diffusion pour le grand public (combinaison des
canaux d'APD comportant les prêts-dons et les canaux
bilatéral-multilatéral, chiffres sur l'effet de levier des
prêts de l'AFD, etc.). Ce document plus technique avait cependant
vocation à être accessible, en interne au sein du service des
affaires multilatérales et du réseau des services
économiques régionaux.
A l'heure de l'écriture de ces lignes, ces deux
documents sont toujours en attente de validation par la hiérarchie pour
diffusion au sein du Trésor.
Cette commande de mon tuteur, qui fut la première
mission de mon apprentissage, m'a permis d'appréhender
concrètement les ordres de grandeur et les caractéristiques des
flux d'aide au développement de la France. Ce travail a
été l'occasion de produire quelques cartes simples sur la
répartition géographique des prêts et des dons de l'aide au
développement de la France. Cette mission a requis des
compétences bureautiques de base, en particulier une utilisation
récurrente d'Excel afin de gérer les tableaux de données
du CAD et effectuer des calculs simples avec les données afin de faire
ressortir les informations attendues.
Ce travail a également servi à la
présentation par le bureau MF5 des données de l'aide au
développement à destination des services économiques
régionaux d'Afrique de l'Ouest. J'ai pu apprécier ainsi la
compétence du bureau en matière de production intellectuelle et
de communication autour des données d'aide. Cela m'a également
permis de m'intéresser à certaines controverses entourant les
données statistiques de l'aide et leur périmètre de
définition. Les ONG tels que Oxfam par exemple, contestent l'inclusion
des frais de réfugiés ou des bourses d'écolages dans la
comptabilisation des flux d'aide au développement telle
qu'élaborée par le CAD, au motif que les versements s'effectuent
dans les pays donateurs. Afin de pouvoir être en mesure de
répondre à des interrogations de la part des ONG sur les
dépenses d'APD internes, une partie du travail statistique s'est
attaché à faire ressortir explicitement la part de l'aide
bilatérale dépensée sur le territoire national.
|