IV.6. Bilan foetal
IV.6.1. Mortalité
foetale
Un seul décès foetal fut noté dans notre
étude, correspondant à une mortalité glopa1e de 1.4% et
ceci est dû à la souffrance foetale chez qui la maman était
diabétique.
Notre taux est dans les normes selon la littérature (3)
: DELARUE a relevé une mortalité néonatale de 2,40%, PETER
2,6%; PICAUD 1,6% (1) et CHAOUI 7,36%.
En effet; cette diversité s'explique par la meilleure
prise en charge des grossesses dites « à risque» dans les pays
médicalisés ou existe une étroite collaboration entre
l'obstétricien et le néonatologue.
IV.6.2. Score d'Apgar
Certains auteurs comme DELARUE (44) soulignent que le
pourcentage d'enfants déprimés (Apgar inférieur à
8) est plus important (14,2%) dans le groupe des enfants nés
après césarienne que dans le groupe d'enfants nés
après accouchement par voie naturelle (7,9%). Ainsi nos résultats
sont identiques à ceux de la littérature puisqu'on a noté
un Apgar inférieur à 8 à la cinquième minute de vie
extra utérine chez 02 nouveaux nés issus de la voie basse soit
environ 3% contre 07 cas de la voie haute soit environ 10%.
Nous pensons comme la majorité des auteurs que le score
d'Apgar n'est pas lié uniquement à la césarienne mais
aussi au terrain pathologique dans lequel se trouve le foetus.
Pour la morbidité néonatale liée à
la césarienne, de nombreux auteurs soulèvent le risque de
détresse respiratoire, essentiellement représenté par la
tachypnée transitoire, l'inhalation du liquide amniotique et la maladie
des membranes hyalines.
|