2.2. PRESENTATION GRAPHIQUE DES
REALISATIONS ET PREVISIONS DES RECETTES NON FISCALES
RECETTES
ANNEES
INTERPRETATION GRAPHIQUE
Sur les deux axes de coordonnées rectangulaires portant
les années en abscisse et les recettes en ordonnée, nous
constatons que, la courbe des prévisions commence avec une allure
croissante donc de 2010 jusqu'à l'année 2013, elle décroit
à un niveau très bas à l'année 2014.
La courbe de réalisations commence aussi par croitre,
sans égaliser ni surpasser celle de prévisions donc de 2010
à 2013, arriver en 2014 elle décroit.
En outre, la courbe des réalisations qui était
chaque fois inférieur a celle de prévisions a
dépassé cette dernière à l'année 2014 qui
est la limite même de notre étude avec une grande
différence de 31,39% (écart).
Les quatre premières années de notre
étude, les prévisions qui ne sont pas égales aux
réalisations, ceci est une difficulté qui fait que les
administrateurs des recettes non fiscales n'arrivent pas à
résoudre leurs préoccupations majeures qui sont celles de
présenter une contrepartie visible.
Cette résistance manifestée par les
contribuables ou redevables est aussi à justifier par manque de culture
fiscale, par l'évasion et fraude fiscale occasionnant ainsi un manque
à gagner par l'Etat.
2.3. IMPACT DE RECOUVREMENT
DES RECETTES NON FISCALES SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
Dans la vie actuelle, le recouvrement des recettes non
fiscales joue un rôle prépondérant dans la vie
socio-économique du pays en général et de la ville de
Mbujimayi en particulier, dont il faut renforcer la capacité des
institutions locales qui s'occupent de la gestion d'encaissement de ces
recettes, ceci traduira également la manifestation de l'intervention de
l'Etat dans la vie socio-économique de la nation dont les habitants
bénéficient la contrepartie visible.
L'organisation et la gestion de la nation constituent la
responsabilité de l'Etat en vue de la satisfaction de
l'intérêt général : la construction des
hôpitaux, des écoles et la modernisation des écoles et
hôpitaux existants, des centres d'alphabétisation car, le
développement n'est possible que lorsqu'il ya changement de structure
mentale.
Après notre démarche scientifique menée
autour de ce sujet, pendant cinq ans c'est-à-dire de 2010 à 2014,
nous sommes en mesure de dégager l'influence ou l'impact de recouvrement
des recettes non fiscales à partir des données
récoltées sur terrain. Les réalisations faites par la
DGRAD/Kasaï Oriental pour les quatre premiers exercices de notre
étude sont dérisoires, ni dans le domaine social d'une part et
d'autre part ni dans le domaine économique, c'est-à-dire ne sont
pas suffisantes pour ce qui est du développement de la ville de
Mbujimayi en particulier. Cette insuffisante nous pouvons l'expliquer
par :
1. EXODE DES OPERATEURS ECONOMIQUES
Cet exode est dû au système économique
délocalisé. La plupart des hommes d'affaires ont
décidés de quitter la province du Kasaï Oriental vers
d'autres provinces (Katanga, Bas Congo...) qui offrent des avantages.
Le délabrement des routes à caractère
national ainsi la détérioration du tissu économique et la
perturbation climatique avancée sans compter la baisse des
activités de la minière de Bakwanga (MIBA) sont aussi à la
base.
2. DESARTICULATION DU COMMERCE
La migration de ce grand nombre d'agents économiques
à comme répercussion dans la province : la carence de
certains produits qui entraine aussi la hausse de prix sur le
marché ; la diminution du pouvoir d'achat de la population
Kasaïenne.
3. SUR LE PLAN INDUSTRIEL
La province n'est pas investie dans les secteurs qui peuvent
attirer les investisseurs de venir ici chez nous, et quels sont les
secteurs ? Par exemple, nous n'avons pas à tout moment le courant
électrique, de l'eau, de bonnes routes. Les opérateurs
économiques cherchent toujours là où l'environnement
économique leur est favorable.
4. LA MAUVAISE : PERCEPTION, CANALISATION,
GESTION DES RECETTES
§ Mauvaise perception : la volonté en
matière fiscale n'est pas exprimée de part et d'autre,
c'est-à-dire le contribuable cherche à s'évader, à
frauder et le gestionnaire gère mal la somme perçue ;
§ Mauvaise canalisation : les recettes de l'Etat
n'arrivent pas en totalité dans la caisse du trésor public, il ya
toujours des fuites occasionnelles ;
§ Mauvaise gestion : les gestionnaires
répartissent les fonds de l'Etat d'une façon irrationnelle, ils
ne les affectent pas du tout dans leurs voies prévisionnelles. C'est
ainsi il ya de détournement de fonds de l'Etat en RDC chaque fois.
Voici, ce que nous avons ciblé comme contraintes
principales dans le recouvrement des recettes de l'Etat dans notre province du
Kasaï Oriental en particulier.
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