CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE ET DU CHIFFRE
D'AFFAIRES
La construction d'une étude théorique de cette
recherche nous est nécessaire pour pouvoir concilier celle-ci à
la pratique. C'est dans ce cadre que le présent chapitre s'avère
indispensable; il nous aide à comprendre, par les différents
écrits, ce qu'est la logistique, ses différentes formes, sa
subdivision, ses tendances et ses effets; mais beaucoup axé sur le
transport logistique qui constitue l'objet de notre recherche. Il nous aide
aussi à comprendre le chiffre d'affaires et la régression
linéaire.
I.1.1. ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE7
COHEN. E, montre que l'entendement actuel de la notion de
gestion logistique marque l'affirmation de la volonté de prendre en
compte, de façon plus cohérente, un ensemble d'activités
longtemps méconnues dans l'organisation, particulièrement au sein
des entreprises.
Ces activités portent sur l'exécution des
tâches relatives au transport, à l'entreposage, à la
manutention, à l'emballage de composants ou produits et, de façon
plus générale, sur la maîtrise et l'acheminement des flux
matériels transitant au sein de l'entreprise ou entre l'entreprise et
son environnement en amont et en aval (4).
Ces activités ont été sous
estimées jusqu'à une date récente, surtout pour des
mauvaises raisons, mais aussi pour des motifs plus avouables et somme toute
rationnels. Les tâches logistiques ont été occultées
pour des mauvaises raisons dans la mesure où elles ont été
considérées comme des opérations de pure exécution,
comme un simple aspect matériel et quelque peu prosaïque de
certains grands domaines de gestion tels que la gestion commerciale ou la
gestion de production. Cependant, quelle que soit la conception
générale de la logistique finalement retenue, les
opérations relatives aux flux physiques doivent être prises en
compte avec la plus rigoureuse attention dans la mesure où elles
représentent un facteur essentiel de la compétitivité de
l'entreprise.
Ces opérations pèsent tout d'abord sur la
formation des coûts : « représentant couramment entre 17 et
20 % du chiffre d'affaires hors taxes selon les études
américaines et françaises consacrées aux des secteurs de
la distribution et de l'industrie, elles constituent tout à la fois un
gisement des gains de productivité et un domaine propice aux
dérives sur les coûts de revient».
4 E. Cohen, Dictionnaire de gestion, coll.
Repères, La Découverte, Paris, 3e éd.
2007
|