I-1-1 La division du
travail
L'une des premières étapes est de savoir comment
le travail est divisé, comment les opérateurs travaillent sur
leurs tâches.Dans la division du travail, Mintzberg parle, d'une part, de
division horizontale et, d'autre part, de division verticale.
I-1-1-1 la division
horizontale
La division horizontale est caractérisée par le
nombre de tâches que l'opérateur doit effectuer dans son travail.
Ainsi, un opérateur répondant aux critères de division
horizontale forte sera un opérateur n'ayant pas de tâches
répétitives. Dans ce cas, les opérateurs sont souvent des
spécialistes. Par conséquent, les agents répondant aux
critères d'une division horizontale faible seront principalement
polyvalents et leur poste de travail comportera énormément de
tâches.
I-1-1-2 la division
verticale
La division verticale est caractérisée par la
séparation qu'il existe entre la conception du travail et son
exécution. On parle d'une division verticale forte lorsqu'il s'agit de
purs exécutants. Pour donner un exemple, le travailleur à la
chaine de l'entreprise Ford répond à cette classification. Le
chef d'atelier de ce travailleur sera plutôt classé dans la
division verticale faible étant donné qu'il participe plus
à la conception du travail. Cette division verticale désigne les
travailleurs possédant des responsabilités, un degré
d'initiative plus élevé.
I-1-2 La coordination du
travail
A l'issue de la détermination de la division du
travail, Mintzberg voit 6 mécanismes de coordination qui structurent le
travail entre les opérateurs qui peuvent être classés en 3
familles. Les deux premiers concernent les relations interpersonnelles, les
deux suivants concerne la formalisation, les deux derniers font appel à
la représentation mentale.
Selon Mintzberg, la coordination du travail et la division
sont des paramètres de conception. Il revient aux dirigeants de
réaliser les choix de division et de coordination du travail mais
Mintzberg affirme qu'il existe des contraintes internes et externes qui
contraignent l'entreprise à s'adapter. Dans la théorie de
contingence, Il est très difficile de catégoriser l'ensemble des
travailleurs d'une entreprise dans un seul critère. Les classifications
sont réalisées en suivant la tendance générale de
l'entreprise mais n'excluent pas quelques exceptions tant les métiers
sont variés dans l'entreprise.
La théorie contingence reconnaît qu'il n'y a pas
de meilleure façon de gérer une organisation. L'approche
contingence permet d'éviter le classique « one best
way» arguments et reconnaît la nécessité de
comprendre les différences de situation et répondre de
manière appropriée pour eux. Elle n'applique pas certains
principes de gestion à toute situation. La gestion et la structure
organisationnelle ont été influencés par divers aspects de
l'environnement: les facteurs de contingence. Il ne pouvait pas être
«one best way» pour le leadership ou l'organisation.
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