2.2.2. Climat-hydrographie
Etant situé sur l'équateur, le Gabon a un climat
de type équatorial. Comme partout ailleurs dans l'ensemble du pays,
Libreville est soumis à ce climat marqué par la présence
de deux saisons dont une saison de pluie qui dure neuf mois et une saison
sèche qui dure trois mois (Saint-Vil J., cité par Makanga,
2003).
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Cependant, les différences subsistent quant à la
distribution et au rythme des précipitations dans les diverses
régions du pays. C'est ainsi que la localité de Libreville
présente un climat « équatorial » de transition de la
zone centrale qui est caractérisé par des précipitations
abondantes et fréquentes : les quantités d'eau annuelles sont
très élevées (3000mm en moyenne) et un nombre de jours de
pluie avoisinant les 200 jours (Makanga, 2003).
A l'échelle journalière, les
précipitations sont aussi particulièrement importantes puisque
des pluies sont parfois représentées par des intensités
maximales supérieures à 100 mm/heure. En effet, en 1970 par
exemple, on a recueilli des maximas de 248 mm/heure. Mais d'une manière
générale, les plus fortes intensités correspondent
toujours aux périodes de fortes pluviosités, les maximums
étant observés en Novembre (21,7 mm/jour) et en mars (18,6
mm/jour) (Makanga, 2003).
Compte tenu de leur régularité, on peut
s'attendre à voir se produire les phénomènes
d'érosion par ruissellement et par mouvement de masse (glissement de
terrain) les plus graves au cours de ces périodes durant lesquelles les
sols emmagasinent jusqu' à saturation des stocks d'eau importants
(Moanda, 2000).
Les régimes hydrologiques des cours d'eau sont surtout
influencés par la pluviométrie. Les plus hautes eaux ont lieu
pendant la saison de pluie qui va de mi-septembre à mi-mai. Au cours de
cette période, on note une alternance crues/décrues, les points
correspondant aux mois de plus fortes pluviosités (Novembre-Mars). C'est
aussi à ce moment que les rivières Batavéa,
Guégué et Arambo débordent leurs lits majeurs
constitués par les bas-fonds, inondant ainsi rues, quartiers et
maisons.
Selon Tribillon (2008), quand la ville s'agrandit, le milieu
physique n'a qu'un rôle secondaire, ce sont les facteurs d'une autre
nature et infiniment plus importants qui impulsent le développement au
point d'ignorer les contraintes naturelles.
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