2.2. Les méthodes et
techniques de socialisation
Les enfants ne sont jamais forcés d'entrer dans la
maison. Les collaborateurs s'occupent à sensibiliser les enfants : Ils
tirent leur attention sur les dangers de la vie dans la rue et leur expliquent
en quoi consiste l'aide qu'ils peuvent recevoir dans les maisons d`accueil. Un
enfant décide alors si oui ou non il veut recevoir de l'aide. Il entre
librement dans une maison (motivation intrinsèque). Monsieur EMILE
explique : « Les portes sont toujours ouvertes. Ils savent
que s'ils entrent dans une maison, leur réintégration dans la
famille et la société a commencé. Les jeunes sont toujours
libres de venir au centre, mais ils doivent aider à retrouver leurs
familles en donnant des informations (adresses, tél., noms). Le centre
est une maison de passage et non un internat ».
La maison utilise comme méthodes et technique
suivantes : I.D.T.R
I : identification c'est-à-dire
identifier les enfants de la rue dans la ville, on leur explique sur la vie de
la rue, Ils devaient se réaliser que la vie dans la rue est pleine de
dangers et de défaillances ; cela se passe par la négociation
entre les deux parties (enfant et les assistants sociaux), au moment où
le jeune se présente et accepter d'entrer dans la maison, il est
accueilli parun éducateur. Cela permet directement de passer à la
seconde technique.
D : documentation : elle consiste
à poser quelque question à l'enfant « Quel est ton
nom ?`'D'où viens-tu ? Depuis combien de temps vis-tu sur la
rue ? Qui t'a envoyé vers Bakanja-ville ? Etc. ». La
durée que le jeune a passé dans la rue est un
élément crucial dans le premier contact avec ce dernier. C'est en
se basant sur cela que l'éducateur va décider si oui ou non le
jeune sera directement accueilli dans la maison. L'assistant social entretient
personnellement avec lui. Le but du premier contact est d'identifier le jeune
et de recueillirles premières informations sur la situation.
T : traissing familiale : consiste
à chercher la famille de l'enfant.
R : réinsertion : consiste
à la médiation entre les deux parties, l'enfant d'une part et
d'autre part la famille, cela veut dire que l'enfant d'abord doit accepter de
rentrer dans sa famille et la famille aussi doit accepter par-là la
réinsertion est réussi. Tout ce processus explique la
réinsertion familiale.
2.3. Source de financement
En tant qu'A.S.B.L., la maison est dépendante des
donateurs sur le plan financier. L'organisation ne reçoit pas de
subventions du gouvernement Congolais. Les entreprises privées sont
obligés par la loi d'organiser une action de bienfaisance annuelle. Des
entreprises nationales et internationales, des ONG, l'Etat Belge et des
personnes privées sont de très importants donateurs. Chaque
année, il y a besoin de 300.000 €. Cet argent permet aux 14 centres
de nourrir, habiller, acheter des besoins particuliers, les frais
médicaux, les salaires des professeurs, assistants sociaux,
éducateurs, personnel médical, personnel d'entretien. Les
donateurs demandent un rapport financier annuel. Chaque année il faut
chercher de nouvelles entreprises pour arriver à rassembler assez
d'argent pour le bon fonctionnement des centres.
Il faut signaler que, depuis la création de la maison
Bakanja, elle n'a jamais été assistée
financièrement par un enfant qui était hébergé
là.
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