INTRODUCTION GENERALE
L'histoire nous renseigne que dans toute
société, qu'elle soit traditionnelle ou moderne les
communautés sont toujours occupées de l'encadrement de leurs
enfants dans le cadre de lasocialisation consistant à aider les plus
petits à s'adapter au mode de vie de la société.
Actuellement à Lubumbashi, les patents éprouvent
d'énormes difficultés pour donner des réponses
satisfaisantes à cette préoccupation. Ils se trouvent donc
limiter et désarmer face à la modicité de ressources
nécessaires pouvant comblées les besoins sociaux dans la prise en
charge de leurs enfants. Les multiples contraintes et pressions sociales
engendrent les blocages qui ne facilitent pas cette insertion. C'est donc l'une
des voies qui donnent naissance aux situations de certaines personnes.
D'où l'émergence des zones de marginalité
où se développe le phénomène « enfants de
la rue » qui, de plus en plus prend des allures insaisissable et
inquiétante en RD Congo en général et en particulier dans
la ville de Lubumbashi. Ils ne sont pas tous `'enfants de le rue'', la plupart
proviennent des familles et acquièrent au fil du temps
l'identité, tributaire du vagabondage et de la violence qui leur sont
principalement reprochés par la société globale. Seuls
quelques-uns sont nés sur la rue, issu des parents de la rue comme en
témoigne G. Mulambwa (2007, p.50) : « ces enfants
contractent des unions dans la rue, ils enfantent et élèvent ses
enfants qui méritent peut-être pleinement les qualificatifs
d'enfants de la rue ».
Les enfants privés d'une éducation de
qualité, à la fois inclusive et équitable, courent
davantage les risques de la pauvreté, de la stigmatisation ou encore de
la violence.
Pour les enfants marginalisés, l'accès à
l'éducation de qualité peut-être le facteur
déterminant entre une vie d'exclusion et une vie participation active
à la société. De l'éducation né la
possibilité d'un accès juste et égal à un emploi
descent, une rémunération suffisante, un moyen de subsistance
durable et sain. Il faut signaler que tout enfant a droit à une
éducation, ladite éducation se fait dans différents
milieux, appelés milieux de socialisation, dont la famille reste la
base.
L'éducation est souvent considérée comme
la clé du développement et une condition fondamentale
d'amélioration de la qualité de la vie. Mais, pour que cette
éducation ait un impact significatif sur le développement humain,
encore faut-il qu'elle soit accessible à tous les membres de la
société. Or, beaucoup d'entre ces enfants en rupture familiale
sont malheureusement privés de ce droit fondamental. En RDC, ce
phénomène prend un caractère de plus en plus important.
Un travail de recherche exige de centrer son questionnement sur un aspect particulier du domaine
d'étude. De ce fait, le sujet de notre projet de recherche touche
à la : « Scolarisation des enfants en
rupture familiale dans la maison Bakanja à
Lubumbashi. »
Des nouvelles statistiques publiées par l'UNSCO
relèvent que 57 millions d'enfants n'étaient pas
scolarisés en 2011, soit une baisse d'à peine 20 millions par
rapport à l'année 2010. Une nouvelle analyse de données
démontra que l'aide en faveur de l'éducation de base a
baissé pour la première fois depuis 2002 obscurcit les
perspectives de nombreux enfants à travers le monde.
La conférence mondiale sur
« l'éducation pour tous » organisée à
Jomtien, Thaïlande, en 1990 sous l'égide de l'UNSCO et de l'UNICEF,
du PNUD et de la banque mondiale à permit de confronter les
expériences et les conclusions des chercheurs, de souligner l'importance
de l'éducation de base et de forger une résolution commune de
pays membres pour réaliser l'objectif de l'éducation de base pour
tous.
La qualité de l'éducation dépend de
facteur multiple : moyens financiers, degré de sensibilisation du
public et participation communautaire, pour n'en citer que quelques-uns. Les
ressources étant limitées, il faut les concentre sur les
interventions qui ont le plus de chances d'améliorer efficacement la
qualité de l'apprentissage. L'auteur de la monographie II de la
conférence sur l'éducation pour tous à Jomtien,
Thaïlande, en 1990 (p.27-31).
Ceci nous permettra d'aborder ce que nous attendons par
l'état de la question. Norbert Lupithi wa Numbi (2013 : p.23)
définit l'état de la question comme problème traité
permet de se rendre compte des pistes précédemment
exploitées, des aspects déjà abordés et, par
ricochet de relever leurs mérités, leurs manques et
éventuellement leurs limites, ce qui aide à préciser
comment les nouvelles recherches se démarquent de
précèdent dans la définition et dans la constriction de
leurs objets. Dans ce même ordre d'idées, affirme Shomba Kinyamba
(2012 : p.36) « chaque investigation dépend des
études antérieures et sert de base au futur. C'est pour cela que,
plus il est possible d'établir de liens entre une étude
donnée et d'autres, plus la garantie d'une contribution efficiente et
certaine ». C'est dans cette perspective que nous faisons recourt aux
travaux antérieurs.
Barbara BRINK dans « création de centres
d'accueil pour des enfants des rues » principes directeurs, estiment
que l'éducation est souvent considérée comme la clé
du développement et une condition fondamentale d'amélioration de
la qualité de la vie. Mais, pour que cette éducation ait un
impact significatif sur le développement humain, encore faut-il qu'elle
soit accessible à tous les membres de la société. Or,
beaucoup d'entre ces enfants en rupture familiale sont malheureusement
privés de ce droit fondamental. Selon lui, pour réaliser un
centre d'accueil il faut :
· Suggérer les moyens susceptibles d'aboutir
à un projet éducatif viable ;
· Décrire la réalité vécue
par les enfants des rues et quelques approches pédagogiques mise en
oeuvre par les organismes qui s'occupent d'eux ;
· Rappeler quelques principes fondamentaux concernant
l'importance du confort physique des usagers des centres d'accueil ;
· Passer en revue toute une gamme de services et
d'activités qui pourraient être proposés aux enfants des
rues dans le cadre de leur réhabilitation et de leur réinsertion
sociale.
Proposer des idées et des exemples
d'aménagement, suggérant les moyens de traiter et de concevoir
les espaces intérieurs et extérieurs en fonction de
différentes activités envisagées. Il ne s'agit pas des
solutions définitives, complexes ou très élaborées
mais plutôt de repères propre à faciliter la
réflexion de quiconque se lance dans cette entreprise sans
expérience ou s'efforce de transformer une structure existante en centre
d'accueil pour les enfants des rues.
Proposer trois prototypes de centres d'accueil et
présente pour chacun un model conceptuel indiquant les relations
fonctionnelles entre les différentes activités
envisagées.
Les possibilités offertes aux enfants des rues varient
considérablement en fonction des besoins et des ressources disponibles.
Il a proposé enfin quelques besoins les plus courants :
- Centre d'accueil à vocation
résidentielle ;
- Centre accès sur la prise en charge
sanitaire ;
- Centre accès sur la formation professionnelle.
Emile DURKHEIM « éducation et
sociologie » (1922 :p.1-19), dans son premier chapitre il donne
la définition de l'éducation, sa nature et son rôle. Selon
lui, le mot éducation a été parfois employé dans un
sens très étendu pour designer l'ensemble d'influences que la
nature ou les autres hommes peuvent exercer soit sur notre intelligence, soit
sur notre volonté autrement dit l'éducation, c'est l'action
exercée sur les enfants par les parents et les maitres et pour qu'il ait
éducation, il faut qu'il y ait en présence une
génération d'adultes et de jeunes, et une action exercée
par les premiers sur les seconds. Cette action est de tous les instants, et
elle est générale.
L'éducation aurait pour objet de « faire de
l'individu un instrument de bonheur pour lui-même et pour ses
semblables » ; car le bonheur est une chose essentiellement
subjective que chacun apprécie à sa façon pour être
utile dans la société future. Il faut signaler que
l'éducation a infiniment varié selon le temps, les espaces
géographiques et varie aussi selon les classes sociales, celle de la vie
n'est celle de la campagne, celle du bourgeois n'est pas celle du l'ouvrier.
Mais, en fait, chaque société, considère à un
moment déterminé de son développement, à un
système d'éducation qui s'impose aux individus avec une force
généralement irrésistible et cela explique que lorsqu'on
étudie historiquement la manière dont se sont formés et
développés les systèmes d'éducation par exemple de
la RDC, on s'aperçoit qu'ils dépendent de la religion, de
l'organisation politique, du degré de développement des sciences,
de l'état de l'entreprise, etc. les croyances religieuses les pratiques
morales, les traditions nationales et les opinions collectives de toute sorte
forment l'être social telle est la fin de
l'éducation. Il résulte de ces faits que chaque
société se fait un certain idéal de l'homme, de ce qu'il
doit être tant au point de vue intellectuel que physique et moral ;
que cet idéal est, dans une certaine mesure, le même pour tous les
citoyens ; qu'à partir d'un certain point il se différentie
suivant les milieux particuliers que toute société comprend dans
son sein.
De nos jours, difficile de trouver une éducation
absolument homogène et égalitaire et pour la trouver il faudrait
remonter jusqu'aux sociétés préhistorique au sein
desquelles il n'existe aucune différentiation entre garçon et
fille.
Selon cet auteur, les devoirs et les droits de l'Etat en
matière d'éducation, l'Etat doit servir d'auxiliaire et de
substitut aux familles en construisant les écoles pour
l'éducation de tous les enfants sans discrimination de race, de tribu ou
de classes sociales. Du moment que l'éducation est une fonction
essentiellement sociale, l'Etat ne peut s'en désintéresser. Au
contraire tout ce qui est éducation doit être, en quelque mesure,
soumis à son action. Cela nous pousse à réfléchir
concernant notre pays la RDC qui ne s'occupe pas de l'éducation des
enfants de la rue et qui au retour engendre par exemple le
phénomène KOULUNA parce que ces jeunes garçons manquent un
encadrement efficace et efficient pour leur développement
intellectuel.
Il aboutit à la conclusion selon laquelle, l'enfant ne
peutconnaître le devoir que par ses maîtres ou ses parents; il ne
peut savoir ce que c'est que par la manière dont ils le lui
révèlent, par leur langage et par leur conduite. Il faut donc
qu'ils soient, pour lui, le devoir incarné et personnifié. C'est
dire que l'autorité morale est la qualité maîtresse de
l'éducateur.Car c'est par l'autorité qui est en lui que le devoir
est le devoir en matière de l'éducation.
Florentin AZIA DIMBU « Enfants de la rue à
Kinshasa et le lien familial : Rupture de façade ou affective d'avec
leurs familles d'origine ? » (2009). Cet article examine le genre de
rapports que les enfants de la rue entretiennent encore avec leurs familles
d'origine. Il s'attèle à montrer que les enfants de la rue, du
moins son de son échantillon, n'ont pas affectivement rompu avec leurs
familles. Car, fondamentalement, la majorité lui est restée
attachée, la rupture n'étant que de façade.
Le fait d'être soustrait du toit parental pour investir
la ruedevrait avoir une incidence sur leur structure de personnalité et
cela nesignifie pas que ces enfants ne sont pas en relation avec autrui :
parents, frères, soeurs, camarades, etc.
Cet article a permis d'examiner le genre des rapports que
lesenfants de la rue entretiennent avec leurs familles d'origine et vue tous
leurs travaux dans lesquels ils se sont projetés, la structure de leur
personnalitélaisse voir un fond psychique demeuré sain. Par
conséquent, on peut fonder espoir de pouvoir les réunifier en
famille, pourvu que celle-ci soit aupréalable « soignée
».
Philippe KASONGO et Jean KINABLE
« Ephénomène pluriel et complexe à Lubumbashi,
RD Congo » selon ces enfants de la rue,auteurs, l'expression
``enfants des rues'' est souvent un raccourci quisatisfait le sens
pathétique mais n'ouvre pas à la compréhension
d'unphénomène extrêmement complexe. Victime d'exactions et
de maltraitance souvent dans les familles recomposées,
déstructurées et défavorisées, l'enfant dit de la
rue est stigmatisé « kaloji » (petit sorcier en
swahili), une manière acceptable de se débarrasser de lui. Aussi
bien complexe que pluriel par l'imbrication de plusieurs facteurs, même
contradictoires, ce phénomène se révèle par
l'accusation mutuelle entre enfants et parents quant à sa genèse.
Les défis à relever et les opportunités à saisir,
aussi bien par lesenfants eux-mêmes que par les intervenants sociaux sont
innombrables.Stigmatisés marginaux, délinquants, sorciers et
violents,ils éprouvent une souffrance psychique d'origine social.
Quoi qu'il en soit, « la réalité est en
fait beaucoup plus complexe. D'abord, parce que le seul facteur
économique ne suffit en aucun cas à expliquer le
phénomène des enfants de la rue. Un discours beaucoupplus proche
de la réalité tente d'analyser le phénomène
à travers une grille non plus purement économique, mais
socio-économique. Cette analyse intègre ainsi certains facteurs
démographiques ». L'implication de multiples facteurs en
interaction, notamment familiaux, politiques, socio-économiques,
culturels, criminologiques et psychologiques, détermine son
éclosion.
Ces auteurs aboutissent à la conclusion selon laquelle
êtreenfants de la rue est la conséquence de plusieurs facteurs en
interaction quimotivent l'enfant à y élire domicile. La vie de
la rue n'étant pas un destin facile, ils sont obligés de tenir le
coup pour surmonter les difficultés qu'ils rencontrent. C'est leur
côté résilient qui paraît le plus intéressant
du fait qu'il leur permet de résister malgré l'adversité
et s'appuyer sur des ressorts pour rebondir.
Yves MARGUERAT « Les enfants de la rue : le cas de
l'Afriquenoire » estime que l'Afrique Noire était encore il y
a peu un continent où l'enfant était au coeur de la
société : non le petit dieu dorloté comme uncaniche de
l'Occident, mais la richesse de l'avenir, l'espoir des hommes.Désormais
ses villes ne sont plus à l'abri du fléau, même si les
responsables ont eu très longtemps quelque peine à l'admettre. La
genèse -ou plutôt les genèses- du phénomène
sont assez récentes, et donc particulièrement significatives
à analyser.
Pour désigner les enfants et les jeunes (peu importe
ici leslimites d'âges) que la pauvreté de leurs parents contraint
à aller chercherhors de chez eux un complément de ressources
indispensables à la survie de la famille, on peut parler d'enfants dans
la rue». Ils sont de loin les plusnombreux, et surtout les plus visibles.
Ils exercent en effet les innombrables «petits métiers» qui
prolifèrent dans l'économie populaire urbaine, du portagede
paquets à la vente ambulante (aux multiples aspects), en passant par
l'art de cirer les chaussures ou celui de guider les touristes, ou encore
laprostitution (pour touristes ou pour autochtones).Les enfants de la rue
sont,nous venons de le voir, les victimes des dysfonctionnements des
sociétés actuelles.I1 est évident que ceux-ci sont hors de
portée de toute action volontaire, du moins à court terme.
Autrement dit, faute de pouvoir peser sur les causes, on est obligé de
se contenter d'essayer d'en endiguer les conséquences - ce qui n'est pas
très gratifiant, mais cela vaut mieux que de ne rien faire.
L`expérience montre que l'action est possible, qu'elle
est efficace,et même qu'elle est relativement facile. Dans la plupart des
cas, et en dehors des contraintes imposées aux enfants «sous
contrôle», la plupart des enfants de la rue, même
âgé+, sont désireux d'en sortir. L`essentiel est donc
là : il n'ya qu'à accompagner le mouvement, lui donner les moyens
de se réaliser.UNESCO « Enfants de la rue, enfants
travailleurs, Programme d'éducation des enfants en situation
difficile » (1999).
Les enfants de la rue et les enfants travailleurs vivent
tropsouvent dans des conditions déplorables et sont l'objet d'abus de
toutes sortes. Ils sont nombreux à souffrir de maladies diverses en
raison de leurs conditions de vie déplorables. Beaucoup d'entre eux
fréquentent peut ou nefréquentent plus l'école. Devenus
adultes, ils seront analphabètes ou illettrés s'ils survivent
à la faim, à la soif, aux travaux dangereux et mal
rémunérés,à la prostitution, aux abus sexuels, aux
endémies, à l'exclusion sociale, aux harassements de la police,
aux tracasseries de la justice, à la prison, aux drogues destructrices
et bon marché, au travail domestique transformé en
esclavage...
Ils ne connaissent pas les vraies joies de l'enfance et de
lajeunesse.Quasiment oubliés dans les budgets nationaux, ce sont des
organisations de la société civile, des institutions religieuses
et des personnes de bonne volonté qui subviennent à leurs besoins
urgents de survie : nourriture, centre d'accueil ou d'écoute,
vêtement, santé, soutien juridique, conseil sanitaire, protection
contre la violence, la répression imméritée et les abus
divers au nom de la loi et de l'ordre. Plus grave encore pour leur avenir, ils
n'accèdent pas facilement à l'école.
Pourtant, l'éducation est un droit individuel reconnu
par toutesles nations.Ce droit fondamental, la communauté internationale
l'a rappelé à la Conférence mondiale sur
l'éducation pour tous (Jomtien, Thaïlande, mars 1990) : «Il y
a plus de quarante ans, les nations du monde affirmaient, dans la
Déclaration universelle des droits de l'homme que «toute personne a
droit à l'éducation» (...)». (En conséquence),
«Tous les enfants, tous les adolescents et tous les adultes devraient
avoir accès à l'éducation fondamentale. Il faut s'attacher
activement à éliminer les disparités éducatives qui
peuvent exister au détriment de certains groupes.Les pauvres, les
enfants des rues et les enfants qui travaillent (...) ne doivent subir aucune
discrimination dans l'accès aux formations». (Déclaration de
Jomtien, article 3). Ce qui justifie la démarcation entre ces travaux et
notre travail est que tous ces documents parlent de l'éducation des
enfants de la rue qui sont marginalisés, rejetés,
maltraités et suites à cela ces enfants ont besoin d'un soutien
pour qu'ils soient utiles dans la société. Mais, de notre part,
nous voulons comprendre comment on s'occupe de la scolarisation de ces enfants
de la rue dans les centres d'accueil, plus précisément dans la
maison Bakanja à Lubumbashi pour permettre la
réinsertion sociale etfamiliale de ces enfants de sorte que
l'éducation familiale puisse occuper sa place primordiale et
éviter que la société toute entière ne puisse
sombrer dans le chaos suite à ce phénomène enfants de la
rue. L'éducation est une nécessité, vitale pour la
société et l'éducation à une dimension sociale par
le simple fait que les enfants auront à pendre un jour leurs places dans
la société.
Quivy.R, Van Campenhoudt (1995 : p263)
l'élaboration d'uneproblématique se décompose en deux
opérations : d'abord faire le point desproblématiques possibles
à partir des lectures et des entretiens ; en suite choisir et
expliciter l'orientation ou l'approche par laquelle on va chercher à
répondre à la question de départ.
Plusieurs auteurs ont défini la problématique de
différentes manières ça nous parait difficile
d'énuméré toutes ces différentes
considérations, nous définir la problématique avec Guy
Rocher (1968 : p63) comme l'ensemble des problèmes en vue de le
comprendre et de l'expliquer. Elle demeure une sorte d'angoisse qui provoque
chez le chercheur une curiosité, un désir de comprendre
d'expliquer et d'interpréter les faits qui se présentent comme
problème à résoudre.
Michel Beaud (2001 : p22) la définit comme
l'ensemble construitautour d'une question principale des hypothèses des
recherches et des lignes d'analyse qui permettant traiter le sujet.
Wenu Becker (2001 : p6) le concept problématique
constitue unfacteur essentiel qui permet de faire démarrer toute
recherche scientifique en ce qu'elle pose les jalons indispensables qui
soutiendront l'entreprise derecherche.Ainsi la problématique participe
à une meilleure formulation de la question et une articulation des axes
autour desquels viendrait s'organiser les matériaux ; mais
également à travers la problématique les recherches
indiqueront la quintessence de celle-ci.
La RDC est un pays malmené par la corruption, une
mauvaisegestion et de nombreux conflits armés. La population est dans un
état de grande détresse et de pauvreté. Ainsi, de nombreux
enfants de Lubumbashisont exclus de leurs familles.Les raisons en sont
multiples : maltraitance, problèmes financiers, accusation de
sorcellerie, etc. Ces enfants abandonnés subissent des conditions
d'existence extrêmement difficiles.Ils souffrent de malnutrition, de
maladies, sombrent dans la drogue, sont exploités ouencore
violés.Ils sont bien souvent contraints au vol pour survivre, nuisant
ainsi à une catégorie déjà fragile de la population
(ex : les mères de famille victimes de vols et de violences). Le projet
aide donc les partenaires locaux à réintégrer ces enfants
à leur famille et à la société.
L'accès à la scolarisation est un autre grave
facteur devulnérabilité.La Constitution congolaise garantit la
gratuité del'enseignement primaire, mais si nous regardons bien tous les
enfants ne disposent pas d'un accès gratuit à l'enseignement bien
que des efforts aient été entrepris par le gouvernement sur la
scolarisation. En effet, depuis 2000, la participation des enfants à
l'école a augmenté de manière considérable.La
lecture des données administratives, d'inscription, de
fréquentation,l'achèvement et la certification à
l'école primaire, rapportent un progrès considérable.
Entre les années 2001-2002 et 2012-2013, le nombre
d'élèves inscrits au primaire a plus que doublé, passant
de 5,47 millions à 12,60 millions d'élèves, une
avancée considérable. D'après le PNUD, un recul de 40% en
2005 à 25% en 2012 du nombre d'enfants et adolescents en dehors de
l'école a été observé auprès de la
population scolarisable (de 6 à 17 ans).
Cependant, le PNUD affirme que 31% des enfants
âgés de 6 ans n'ont jamais fréquenté
l'école.Le rapport du PNUD atteste que plus d'un million d'enfant en
âge d'aller au primaire et plus de 5 millions en âge d'aller au
secondaire, ne peuvent accéder aux écoles et que le taux de
scolarisation des enfants de 3 à 5 ans est seulement de 3%. Selon les
statistiques de l'UNICEF (2014), 41,5% d'enfants de 6 à 11 ans ne
fréquentent pas l'école en RDC. Cette faible fréquentation
s'explique, d'une part, par le fait que le budget consacré au secteur de
l'éducation en RDC est très faible. RDC and PNUD (2014) le
gouvernement de Kinshasa dispose de ressources très limitées mais
aussi par une absence de planification du secteur éducatif.
À l'aube de l'année 2015, année qui avait
été fixée par le Forum international de Dakar sur
l'Éducation pour tous comme l'horizon pourl'achèvement primaire
universel, la CONFEMEN a développé la réflexion sur ce que
pourraient être les priorités et les défis pour
l'après 2015. Pour la 56e session ministérielle de la CONFEMEN en
2014 une réflexion débat est en train d'être menée
sur le thème de l'éducation inclusive et de qualité pour
tous en Francophonie. La déclaration des Ministres de la CONFEMEN sur
les priorités de l'éducation pour l'agenda de l'après 2015
(juillet 2013) voir document annexé insiste sur l'éducation
inclusive, qui comporte la dimension de l'accès au droit de
l'éducation pour tous les enfants et spécialement les enfants
défavorisés, parmi lesquels, en RDC, on compte les enfants de la
rue.
Suite au manque de responsabilité de notre gouvernement
des'occuper de la scolarisation des enfants en rupture familiale ou enfants de
la rue qu'il y a eu la naissance des maisons d'accueil dans la ville de
Lubumbashi a l'instar la Maison Bakanja pour la
réinsertion sociale et familiale de ces enfants de la rue. C'est
pourquoi nous cherchons à connaitre, dans ce travail, la contribution de
cette maison sur la scolarisation des enfants en rupture familiale à
Lubumbashi.
C'est dans cette perspective que nous nous sommes posé
les questions suivantes :
Ø Quelles sont les principales causes du
phénomène enfants de la rue dans la ville de Lubumbashi ?
Ø Les réalisations de la maison Bakanja en
matière de scolarisation sont- elles efficaces pour résoudre
adéquatement les problèmes éducatifs des enfants en
rupture familiale dans la ville de Lubumbashi ?
L'organisation d'une recherche autour d'hypothèses de
travailconstitue le meilleur moyen de la mener avec ordre. Bien plus, un
travail nepeut être considéré comme une véritable
recherche s'il ne se structureautour d'une ou de plusieurs
hypothèses.
Pour répondre à ces questionnements,
convenons-nous d'avancer quelques hypothèses. Comme nous le savons,
l'hypothèse est une interprétation anticipée et
rationnelle des phénomènes. Ce sont des réponses
temporaires, à vérifier, aux questions de recherche
posées. Raymond Quivy.R et Van Campenhoudt(2006), définissent
pour leur part l'hypothèse comme étant une présomption non
gratuite portant sur le comportement des objets réels à
étudier.
Une hypothèse est une proposition qui anticipe une
relationentre deux termes qui, selon les cas, peuvent être des concepts
ou des phénomènes. Une hypothèse est donc une proposition
provisoire, une présomption, qui demande à être
vérifiée. Quivy.R, Van Campenhoudt (1995 : p135).
Les causes seraient complexes : l'exode rural,
l'accroissementdes villes et un taux de chômage très fort pousse
de nombreux enfants dans la rue. La précarité dans laquelle
vivent de nombreuses familles les empêche de scolariser leurs enfants,
qui se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues. La
famille (élargie ou non), qui parait pendant longtemps la principale
source de protection de l'enfant, manque de plus en plus de moyens pour assurer
cette fonction.Cela s'explique notamment par l'aggravation des conditions
d'ordre économique, précarité, extrême
pauvreté, chômage des parents, ainsi que par le manque de logement
adéquat.A cela, nous pourrions ajouter la situation de grande
fragilité des familles (divorces, familles recomposées, familles
monoparentales, familles déchirées par le décès
d'un des parents) ce qui fait que certains parents n'arrivent plus à
assumer leur responsabilité envers leurs enfants, provoquant l'abandon
et la démission parentale. En outre, la mauvaise gestion des tensions et
des conflits pourrait provoque fréquemment la rupture et/ou
l'affaiblissement des liens familiaux avec pour conséquence directe, le
départ des enfants vers la rue. Il parait que lors de la
réunification, plusieurs parents ne veulent plus et refusent
d'accueillir leur enfant dans leur famille, notamment quandun des deux membres
de la famille recomposée n'est plus le parent biologique.
Il parait que les réalisations de la maison Bakanja en
matière de scolarisation des enfants de la rue sont efficaces pour
répondre aux besoins de ces enfants. Parce que la formation que ces
enfants reçoivent leur permet de s'intégrés dans leur
famille et dans d'autres milieux de socialisationsecondaire.Cette maison a
toujours réussi sa mission celle de la réinsertion sociale et
familiale.
Pour vérifier ces hypothèses, il convient
d'inscrire notreraisonnement dans un cadre méthodologique.Pour nous, la
méthodologie est l'ensemble de méthodes et techniques
utilisées dans une recherche pour collecter les données, les
comprendre et les expliquer.
La méthodologie sociologique renvoie à la
connaissance desrègles, étapes et procédures auxquels le
sociologue recourt pour pratiquer la sociologie et expliquer ces objets d'une
manière scientifique. Elle porte sur la manière dont le
sociologue étudie le social et produit les connaissances.La
méthode, comme nous le savons, est un ensemble
d'opérationsintellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et
d'expliquer la réalité étudiée. Il est
indispensable d'inscrire toute étude dans une méthodologique.
Pour Madelene Grawit (2001 : p419) la méthode est
un moyen de parvenir àun respect de la vérité, de
répondre plus particulièrement à la
question« Comment », elle est liée au
problème d'explication. Les réalités surlesquelles portent
les interrogations étant différentes par natures,
lesdémarches intellectuelles au moyen desquels ces
réalités sont abordéesdoivent automatiquement aussi
l'être.
Selon Luc Campenhoudt & Quivy (2011 : p7) la
méthode est définie comme étant l'ensemble des
opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche
à étudier les vérités qu'elles poursuivent, les
démontrent et les vérifient.
Pour bien cerner cette étude, nous avons fait appel
à la méthode structuro-fonctionnelle
élaborée par Talcott Parsons. Cette méthode est
basée à la fois sur la structure et sur la fonction. La
société forme un tout structuré et intégré
dont les éléments constitutifs remplissent des
fonctionsnécessaires et indispensables à la
société. Albert R. Radcliffe-Brown cherche à comprendre
comment les éléments constitutifs de la société
remplissent ces fonctions. Après analyses et investigations, il conclut
que les différents éléments de la société
remplissent des fonctions telles que définies par les institutions
sociales qui, elles-mêmes sont définies par les structures
sociales dans lesquelles elles s'insèrent.
L'analyse porte ici sur la maison Bakanja
considérée comme une structure,et elle remplit les fonctions dont
celle de la réinsertion sociale et familiale desenfants de la rue. Cette
méthode postule 4 principes selon Talcott Parsons. PHILIPPE. R
(2010 : p169) :
Ø L'adaptation correspond à l'adéquation
entre les moyens et les fins et suppose le respect des normes
édictées par l'environnement ; c'est-à-dire que la
société doit équilibrer ses ressources pour assurer sa
survie, entretenir des relations avec son environnement, y prélever ce
dont elle a besoin et mobiliser des ressources en vue de ses buts. Nous sommes
censés protéger les enfants contre l'environnement, l'endroit
où ses enfants de la rue dorment lorsqu'ils sont dans la rue n'est pas
du tout bien, ils ramassent les choses aux poubelles faute de manque de quoi
manger et cela a directement un impact négatif sur leur santé. La
maison Bakanja a le rôle de bien loger ces enfants, les faire nourrir
bien pour permettre leur équilibre physique.
Ø La réalisation des fins collectives
définit les objectifs à atteindre, pour le système
d'action dans son ensemble, comme pour ses éléments
constitutifs ; c'est-à-dire que la société doit avoir
des objectifs et se donner les moyens de les réaliser et être
animée par des valeurs communes. La jeunesse d'aujourd'hui c'est le
Congo de demain. Chaque pays a un objectif sur sa jeunesse ; la maison
Bakanja a pour mission la réinsertion sociale et familiale de ces
enfants de la rue pour que ces enfants se trouvent une place dans la
société future.
Ø L'intégration interne du système
d'action vise à coordonner les différentes unités du
système et à assurer la cohésion de l'ensemble ;
c'est-à-dire que les différentes parties et les différents
intérêts qui composent la société doivent être
coordonnés, intégrés. Les encadreurs de la maison Bakanja
vivent en cohésion avec ses enfants de la rue, les encadreurs
coordonnent toutes les activités qui cadrent avec
l'épanouissement de ces enfants.
Ø Le maintien des modèles de contrôle tend
à assurer la stabilité des normes et des valeurs et favoriser
leur intériorisation par les acteurs sociaux ; c'est-à-dire que
la société doit assurer la cohésion de son système
de valeur et entretenir la motivation et les engagements des acteurs. Cette
maison a des règles et normes auxquelles ces enfants sont soumis
etsensés respecter. Chaque organisation à ses règles.il
faut signaler qu'il y a le surmoi, le ça et le moi. Le
surmoi c'est la société ou une structure comme la maison
Bakanja qui est notre structure d'étude. Le ça
représente la nature et en fin le moi c'est la
synthèse de ce qui est innée et les règles de la
société. Cette maison a des règles auxquelles le
ça de ces enfants doit obéir enfin de former en
eux l'être sociale qui est le moi.
Pour appuyer notre méthode, nous avons recouru à
quelques techniques, celles-ci « représentent des
procédés limités, mettant en jeu des
éléments pratiques, concrets, adaptés à un but
précis et défini par la méthode »,
parmi les techniques mobilisées, citons :
Ø L'observation participante ;
Ø L'observation indirecte ;
Ø L'entretien.
Selon LOUBET (2000 :19) les techniques sont « les
procédés de recherche qui serviront à mettre en oeuvre
concrètement et à réaliser les
opérationscorrespondant aux différentes étapes de la
méthode ».
Une technique est définie comme un ensemble de
démarchespréétablies à effectuer dans un certain
ordre et éventuellement dans uncertain contexte.Partant de ces deux
définitions nous pouvons préciser que lestechniques sont des
moyens et des outils qui sont au service de la méthode.
Technique documentaire :Faisant allusion
à l'importance de ladocumentation, TREMBLAY (1968 :28) précise
qu'elleapporte « certainstypes de matériaux sur des
évènements passés que d'autres techniquesseront incapables
de procurer, elle évite des démarches inutiles là
où lesmatériaux existants sont suffisamment riches pour admettre
une analysedirecte sans nécessité de supplémenter les
faits et attitudes rapportés.Elle comble des lacunes et des vides ou
vient renforcer des points de vue au moment de l'analyse, elle peut fournir des
opinions contraires et contradictoires sur
les problèmes étudiés suggérant ainsi de nouvelles
venues d'exploitation de la réalité ».C'est dans
ce cadre que différents ouvrages et autres documents inédits ont
été exploités au cours de notre recherche.
Technique d'entretien : L'entretien,
comme technique d'enquête, est né de
la nécessaire d'établir un rapport suffisamment
égalitaire entre l'enquêteur et l'enquêté pour
que ce dernier ne se sente pas, comme dans un interrogatoire, contraint de
donner des informations. BLANCHET.A GOTMAN.A (2007 :p7). L'entretien
est défini comme « un type de relation interpersonnelle que le
chercheur organise avec les personnes dont il attend des informations en
rapport avec le phénomène qu'il étudie » LOUBET (200
:47).Selon GRAWITZ (1996 : 585) le terme entretien correspond
mieux à la notion anglaise d'interview. L'interview dans le langage
courant, revêt un aspect journalistique, souvent spectaculaire, alors que
l'entretien conserve un caractère sérieux et
confidentiel. L'élément commun qui nous
intéresse est constitué par le fait qu'il s'agit dans les deux
cas d'un tête-à- tête et d'un rapport oral
entre deux personnes, dont l'une transmet à l'autre des
informations.Dans notre étude l'interview a été
utilisée pour compléter le questionnaire. Nous avons fait appel
à cette technique parce qu'elle donne aux répondants l'occasion
de s'exprimer beaucoup plus sur un sujet donné. En outre les
informations qui n'ont pas été recueillies par le questionnaire
sont collectées à l'aide de l'interview.
Observation participante : L'observation
participante est cette forme l'observation où l'observateur, qui est
extérieur au groupe qu'il observe, participe, c'est-à-dire
s'intéresse au groupe et se fait oublier entant
qu'observateur. Le chercheur marque sa présence effective à
l'intérieur de la communauté observée. Il s'établit
alors une interaction entre lui et les acteurs observés,
soit par l'intermédiaire d'informateur, soit par la
confrontation directe avec les sujets de son enquête. Cette technique
nous a permis dans la mesure où, nous ne sommes pas membre de ce groupe
d'enfants supporté par la maison d'accueil, mais on
participe dans leurs activités pour mieux les connaitre.Ceci nous
permettra dans un premier temps de préciser quel choix qui nous a
poussés à choisir ce sujet et les intérêts que nous
portons sur ce sujet. Nous avons choisi ce sujet suite à plusieurs
problèmes que rencontre la jeunesse congolaise actuelle en
matière de l'éducation engénérale, cela nous
poussent à réfléchir sur cette réalité
sociale :La scolarisation des enfants en rupture
familiale.
Les intérêts que nous portons :
Sur le personnel : Comprendre le
processus de réintégration sociale et familiale des
enfants de la rue après leur formation à la maison
d'accueil. Au cours de cette étude nous avons voulu montrer la
problématique de la scolarisation chez cette
catégorie défavorisée.
Sur le plan scientifique :
L'intérêt est de faire avancer la recherche sur la
question de la scolarisation des enfants en rupture familiale. Cette
étude (recherche) nous permettra d'appliquer les différentes
connaissances théoriques accumulées durant notre cursus surtout
de produire un document scientifique de référence pour des
études ultérieures qui cadrent avec ce domaine.
Sur le plan social : Réveiller
les consciences de sorte que l'éducation familiale puisse occuper sa
place primordiale et éviter que la société toute
entière ne puisse sombrer dans le chaos suite à ce
phénomène enfants de la rue. L'éducation est une
nécessité, vitale pour la société et
l'éducation à une dimension sociale par le simple fait que les
enfants auront à pendre un jour leurs places dans la
société. De ce fait, elle doit être orientée de
manière à façonner les êtres capables de se prendre
en charge pour construire un meilleur avenir. Cette étude mettra donc
à la disposition de tous les acteurs de l'éducation des
propositions concrètes pouvant remédier ou palier à ce
vide éducationnel.
Il n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous les
éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de la
terre et jusqu'au début des temps. Pour respect les règles
scientifiques de la recherche, nous délimitons notre sujet
typologiquement, temporellement et spécialement.
Notre étude est du domaine de la sociologie, plus
précisément de la sociologie de l'éducation et de
service sociale. La sociologie de
l'éducation se consacre à l'étude des processus de
socialisation scolaire, au déterminant social des pratiques et destins
scolaire, aux rapports pédagogiques, aux
caractéristiques des institutions et du personnel éducatif
tandis que le service social est l'ensemble des efforts
visant :
Ø A soulager les souffrances provenant de la
misère (c'est l'assistance palliative)
Ø A replacer les individus et les familles dans les
conditions normales d'existence (l'assistance curative)
Ø A prévenir les fléaux sociaux
(l'assistance préventive)
Ø A améliorer les conditions sociales et
à élever le niveau de l'existence (l'assistance constructive)
Nous avons observé cette réalité sociale
de la scolarisation des enfants en rupture familiale dans la ville au
cours de la période de 2014 à 2019.A ce qui concerne
l'espace géographique où a été menée notre
recherche. Nous limitons notre étude à la ville de Lubumbashi,
plus précisément la recherche est
effectuée dans la maison Bakanja.
De ce qui précède, présentons maintenant
l'organisation de ce travail. Hormis l'introduction qui présente
notre problématique ainsi que la méthode adoptée et la
conclusion qui résume les points saillants.
Cette étude est constituée de quatre chapitres.
· Le premier est théorique, il définit tous
les concepts de base en développant une théorie explicative.
· La deuxième traite sur l'aperçu
général sur la scolarisation et du
phénomène enfant de la rue en République
Démocratique du Congo.
· La troisième traite sur la contribution de la
maison Bakanja à la scolarisation des enfants de la rue.
· Le quatrième enfin, traite sur l'enquête
sociologique.
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