PARTIE II :
EMPIRIQUE
a) La démarche conceptuelle
Au travers de l'ensemble de la recherche et des analyses
effectuées au cours de la partie théorique, nous avons pu
délimiter et appréhender ce que serait la partie empirique et
comment il faudrait l'acter.
Premièrement, après le listing des
hypothèses, il a fallu choisir le type d'enquête-terrain
proposé et qui serait le plus approprié entre l'enquête
qualitative, l'enquête quantitative.
Ensuite, rédiger un ensemble de questions après
avoir sélectionné le type d'enquête le plus
approprié (Cf. partie d« Modèle et
questionnaire »).
Pour chacune d'entre elles, il y a eu une sélection en
fonction des hypothèses et des entreprises interrogées et
visées (acquise, acquéreuse, fusion, absorption,...).
b) L'enquête-terrain
Pour confirmer nos conclusions tirées lors de la partie
théorique, il a été décidé lors de
l'enquête-terrain de passer par le biais d'enquêtes qualitatives en
interrogeant différents organismes &sociétés ayant
vécus une situation de fusion ou d'acquisition pour avoir une vision
générale de l'impact que cela a sur la composante humaine et donc
par conséquent sur leur organisation.
En effet, ce type d'enquêteest le plus adapté
à la problématique et aux affirmations posées par les
hypothèses qui en sont ressorties car les éléments
recherchés ne sont pas et ne peuvent pas être chiffrables.
Nous avons donc utilisé donc l'entretien semi-directif,
c'est-à-dire des questions ouvertes qui permettent à
l'interlocuteur de parler librement à une interrogation posée.
Cela permet d'interroger un échantillon de personnes
représentatives, d'expliquer et d'analyser les réactions et
comportements via leurs témoignages.
Un peu plus d'une vingtaine de sociétés
représentatives ayant vécues ce type d'opérations ont
été approchées. Seulement, une dizaine a répondu
favorablement à une demanded'interview.
A travers cela, il sera possible de vérifier et
confronter les différents témoignages reçus pour avoir un
aperçu global et une tendance afin de valider ou non les
hypothèses listées en fin de partie théorique.
c) L'approche des personnalités
interrogées
Comme dit précédemment, une dizaine de
sociétés ont été sondées concernant les
F&A. A travers cela, des responsables, des employés ainsi que des
personnes ayant participé à l'élaboration de près
ou de loin à ce type d'opération.
Afin de les approcher, il a fallu passer par plusieurs
biais :
ü Appels téléphoniques ;
ü Mails ;
ü Déplacement sur le lieu physique ;
ü Utiliser son propre carnet d'adresse via des proches
ayant des connections dans le monde du travail et dans les
sociétés visées par mon enquête.
A partir du moment où il y avait contact, nous nous
présentions et leur exposions le sujet sur lequel noustravaillions en
leur expliquant la pertinencedu fait de prendre contactavec eux plutôt
qu'un autre (F&A vécue par eux-mêmes).
Quand leur réponse était positive, nous
convenions d'un point de rendez-vous ainsi que d'une heure à laquelle
nous pouvions être reçus.
Les entretienspouvaient aller de 30 minutes à 3 heures
durant lesquels une quinzaine de questions préparées à
l'avance par thème étaient posées et étaient
enregistrés avec l'accord des protagonistes interrogés.
Les enregistrements et les retranscriptions dans cette partie
enquête-terrain ont été faits sous couvert d'anonymat selon
leur volonté.
Ces questions étaient adaptées à la
société interrogée, c'est-à-dire selon si elle
était acquise ou acquéreuse, ou bien si cela concernait un
salarié « classique » ou un responsable qui n'ont
pas forcément la même vision et le même ressenti lors d'une
opération de F&A ou encore selon leur affiliation à un
département ou à un autre (RH, Finance, Informatique,
Marketing,...).
Petite précision : quand il n'y avait pas la
possibilité de passer par un entretien semi-directif (les personnes
contactées qui avaient acceptées à l'origine d'être
interrogé et entre-temps ne pouvait plus me recevoir car ayant un emploi
du temps chargée ou ne pouvant pas me rencontrer car en
déplacement professionnel à l'étranger), il a fallu
s'adapter à la situation et procéder à la
récupération de leur témoignage par un autre moyen :
en l'occurrence par un questionnaire écrit et adapté afin de
récupérer un maximum d'informationsainsiqu'un entretien
téléphonique pour un second.
Avec la dizaine de sociétés interrogées,
une similarité des réponses se sont fait ressentir concernant les
interrogations posées par rapport aux hypothèses.
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