I.2.8.4. Le progrès technique comme
résidu : modèle de Robert SOLOW
On considère généralement que premier
modèle macroéconomique de croissance est celui qu'proposé
Robert SOLOW sous le titre : »une contribution à la
théorie de la croissance économique »35
et qui lui a voulu un prix Nobel d'économie. Ce
modèle se fonde sur une fonction à deux facteurs. Le travail et
le capital. La production résulte donc exclusivement de la mise ne
combinaison d'une certaine quantité du capital (moyen de production) et
de travail (main d'oeuvre).
I.2.8.5. Progrès technique ; les nouvelles
théories de la croissance
Pour les théoriciens néoclassiques, rendre
indigène le progrès technique, c'est le faire dépendre
des variables du modèle, produit, capital, travail,
etc.36
Les théoriciens récents cherchent
précisément à rendre ces facteurs endogènes
c'est-à-dire à construire des modèles qui expliquent son
apparition. Ces modèles qui expliquent son apparition. Ces
modèles ont été développés à partir
des années 1960. Notamment par Paul ROMER et ROBERT BARRO. Ils se
fondent sur l'hypothèse que la croissance génère par
elle-même le progrès technique qui permet que le rendement demeure
constant. La croissance favorise l'accumulation du capital humain,
c'est-à-dire les compétences possédées par la main
d'oeuvre et dont dépend sa productivité.
En effet, plus la croissance est forte, plus il est possible
d'accroitre le niveau d'instruction de la main d'oeuvre en investissant
notamment dans le système éducatif. D'une manière
générale, la hausse du niveau d'éducation par des moyens
publics ou privés est bénéfique.
Enfin, la croissance permet de finances des infrastructures
publiques et privées qui stimulent la création des réseaux
de communication efficace favorisant par exemple l'activité productive.
I.2.9. Conséquences de la croissance
La production économique engendre dans certain cas des
perturbations dans les équilibres écologiques. Augmenter la
production des biens matériels ou des transports (pour répondre
à l'accroissement démographique) peut aggrave ces perturbations.
Le réchauffement climatique à même l'ensemble des
économies du monde à prendre en compte leurs émissions de
gaz à effet de serre et à rechercher au maximum une croissance
propre.
Les critiques de la croissance insistent, enfin, sur les
déséquilibres qui peuvent naitre de la croissance :
bouleversement sociologique, politique et écologique. Ainsi, les exodes
ruraux ou les nouveaux moyens de transports ont entrainé un exode rural
et des transformations urbanistiques majeurs qui changent durablement les
rapports sociaux. De plus, certaines critiques considèrent que la
croissance, surtout à une minorité qui tire profit de cette
augmentation de productivité alors que la majorité subit cette
transformation de façon sauvent traumatique (car les impacts sur
l'environnement socio familial peuvent être dramatique à certains
cas) et ne tire aucun bénéfice ni en niveau de vie encore moins
en qualité de vie de la croissance économique37
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