2. Une activité
pourvoyeuse d'emplois
La majorité des acteurs commerçants et
commissionnaires étant jeunes, ce secteur permet d'éviter
à cet effet l'oisiveté. Certes les activités
rémunératrices des revenues sont nombreuses, cependant la
commercialisation des pièces détachées est
héritée de père en fils. Après un niveau scolaire
bas, généralement moins de la classe de 6em, ces
jeunes se livrent ce secteur d'activité pour plusieurs saisons. Certains
pour continuer l'activité des parents, d'autres par pure contrainte
sociale. Souleymane avoue ceci « je suis l'ainé d'une
famille polygamique, j'ai perdu mon papa étant très jeune et je
n'avais plus d'autre choix que de faire le commerce, alors j'ai vendu d'autre
produits tels que les biscuits, les bonbons les habits avant de me lancer dans
les pièces détachées de moto il ya de cela 7 ans, et je
suis aujourd'hui satisfait ». La curiosité est souvent
le motif des certains acteurs qui prétendent être fascinés
par les affaires comme nous l'avoue Hawé, contrebandier ;
c'est juste pour suivre ses amis et voire comment ça se passe au
Nigéria qu'il a laissé l'école et il dit qu'il est
satisfait de cet métier. Les métiers liés à la
filière telle que la mécanique, emploi les jeunes et ont une paie
journalière assez satisfaisante. (Figure 12)
Sources. Enquêtes de terrain
Juin
Figure 12. Représentation de la satisfaction des
commençants
Cette figure représente la satisfaction des
commerçants de pièces détachées à Maroua sur
100 commerçants. Il en ressort que 68% s'estiment heureux de leur
activité. Les 32% restent ne trouvent pas de satisfaction à cette
activité mais l'exercent juste pour éviter l'oisiveté, le
banditisme. Au vu de ces résultat, nous pouvons affirmer que cette
activité nourri son homme.
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