I.2.1.3. Consommation :
En raison de l'utilisation de sa semoule dans la
préparation des principaux plats traditionnels, le blé dur est
la céréale la plus consommée en Algérie
(Rachedi, 2003).
La consommation nationale en blé dur varie entre 2900
et 3500 tonnes par an.
I.2.1.4. Importations :
La satisfaction des besoins nationaux en
céréales, et tout particulièrement en blé dur,
demeure fortement tributaire des importations qui couvrent à hauteur de
70% la consommation locale.
Tableau 2 : évolution des
importations :
u=q
année
|
importations
|
2004
|
33.504.190
|
2005
|
30.035.260
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2006
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20.777.580
|
2007
|
13.348.660
|
2008
|
16.780.200
|
2009
|
25.000.000
|
Source :(Anonyme, 2009).
I.2.1.5. Rendement :
On le trouve faible et surtout très aléatoire
Comparativement à la moyenne mondiale, qui est de 29 Qx/Ha pour 2004, le
rendement du blé algérien n'est que pour les meilleures
années 50% de la moyenne mondiale. Ils sont en moyenne de 10,5
Qx/Ha. (Kellou ,2008).
année
|
Rendement(q)
|
2000
|
9
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2001
|
11
|
2002
|
12
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2003
|
14
|
2004
|
15
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2005
|
15
|
2006
|
15
|
2007
|
15
|
2008
|
13
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Tableau 3: évolution des
rendements
Source : (Anonyme.2009).
Malgré l'introduction de nouvelles variétés
de blé dur à haut rendement, les génotypes
Locaux (Hedba 3, Bidi 17, O.Zenati 368, MBB) qui sont peu
productifs, restent les mieux adaptés aux conditions de déficit
hydrique que subissent nos régions. En année difficile les
variétés d'introduction sont très instables.
Leur stabilité dans le rendement en année de
sécheresse les rend désirés par les agriculteurs
(Anonyme, 2010).
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