II.4.3. Caractéristiques physiologiques :
II.4.3.1. La température :
La température conditionne à tout moment la
physiologie du blé, selon (Ruel ,1996), la vitesse de
développement du blé est proportionnelle à la
température. (Soltner ,2005) indique que le blé
peut germer dés que la température dépasse 0 °C
(zéro de végétation) au bout de 8 à 10 jours et
ajoute qu'un abaissement de température (vernalisation) pendant l'hiver
est nécessaire aux variétés dites d'hiver pour la mise
à fleur ; Donc un traitement au froid ou vernalisation des graines
de variétés non alternatives pendant 30 jours de 0 à
3°c au début de germination ; leur permet d'épier
l'année de leur semis. . La température exigée pour la
vernalisation doit demeurer supérieure au zéro de croissance
(Anonyme. 2003.I). Des températures trop faibles
peuvent causer des dégâts en fonction des stades de
développement du blé ; une chute brutale de
température entre le stade de germination et le début tallage
occasionne de graves dégâts en raison de la faible
résistance du blé au froid durant cette phase (Ruel,
1996).
II.4.3.2. La lumière :
Le blé d'hiver est le type de plante de jours longs.
Sa floraison est en effet favorisée par l'allongement du jour
(Soltner, 2007) ; 12 à 14 heures selon
l'espèce et la variété ; sont nécessaires pour
permettre le démarrage de la phase reproductrice (Ruel,
1996).
Duré du jour et intensité lumineuse
Une certaine duré du jour (photopériodisme) est
nécessaire pour la réalisation du stade procédant la
montaison.
Quand a l'intensité lumineuse, et à
l'aération, elles agissent directement sur l'intensité de la
photosynthèse, dont dépend à la fois résistances
des tiges à la verse et le rendement.
II.4.3.3.L'eau :
La quantité d'eau influe sur
l'élaboration de la matière sèche
Dés la germination, l'eau peut constituer un facteur
limitant de la croissance du blé (Moule, 1980), ce
dernier a des besoins en eau d'environ 550 mm en moyenne au cours de son cycle
de développement (Boulai et al. ,2007), cette
quantité doit être bien répartie durant les
différentes phases de son cycle.
La quantité d'eau évaporée par la plante
pour l'élaboration d'un gramme de matière sèche est
appelée coefficient de transpiration. S'il faut environ 500 grammes
d'eau pour élaborer 1 gramme de matière sèche de
blé, donc pour une récolte de 50qx/ha, il faut environ 4.250
mètres cubes d'eau, soit une pluviométrie de 425mm/an, et en
comptant les pertes par évaporation du sol, 580mm environ par an.
(Soltner, 2005).
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