IV.5.5.3.2 Modèle à correction d'erreurs
(ECEM)
Le théorème de la représentation de
Granger (1983) stipule que si il y a cointégration entre les variables
du modèle, c'est-à-dire si le résidu est stationnaire, il
convient d'estimer leurs relations à court terme à travers d'un
modèle à correction d'erreur. La méthode la plus
répandue d'estimation d'un ECM est celle de l'estimation par les MCO de
la relation du modèle dynamique.
Pour notre cas ce modèle se présente comme suit
pour l'IPCt :
(3) a4<0
Le coefficient a4 (force de rappel vers
l'équilibre) doit être significativement négatif. Dans le
cas contraire, il convient de rejeter une spécification de type ECM (R.
BOURBONNAIS, 2003 : 284).
Soulignons que les estimateurs a1,
a2 et a3 exprime l'impact de chaque
variable explicative sur le niveau général des prix au Rwanda.
Les résultats après l'estimation d'ECM sont
présentés dans l'annexe VI (tableau2).
Le modèle devient :
t (-1,459) (3,0486) (2,213)
(0,965) (-0,929)
n=27
t tabulé : 2,052
Le Test de student montre qu'à court terme tous les
coefficients sont insignificatifs sauf celui de la masse monétaire et du
PIB (3,0486 et 2.213> à 2.052 lu sur la table).
Le coefficient a4 (terme de rappel) n'est
pas significativement négatif (-0.929), d'où la
spécification de type ECM est à rejeter (BOURBONNAIE
2003 :284).
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