WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de la masse monétaire,du PIB et du taux de change sur le niveau général des prix au Rwanda.

( Télécharger le fichier original )
par Sylvain SIBOMANA
Université nationale du Rwanda - Licence en économie 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.5.5.2 Test de cointégration

Selon les théories économiques récentes concernant l'équilibre démontre qu'une série économique stationnaire peut être le résultat d'une combinaison de variables non stationnaires, d'où l'analyse de la cointégration est indispensable.

Si une combinaison linéaire des variables est stationnaire ces variables sont alors cointégrées. Il est nécessaire de noter que la relation de cointégration est détectée en se servant du test de Dickey-Fuller Augmenté de stationnarité sur le résidu du modèle. Si ce résidu est stationnaire, nous acceptons l'hypothèse d'une cointégration entre les variables.

Les résultats obtenus après l'application de l'ADF aux résidus de l'équation (3) se présentent ainsi :

Tableau 13: Résultat du test ADF à niveau pour Ut

Modèle

ADF test statistic

Valeurs critiques

Probabilité pour (t ou)

1%

5%

10%

Avec dérivé sans tendance

-2,274113

-3,8067

-3,0199

-2,6202

0,3705

Avec dérivé et tendance

-2,219629

-4,5000

-3,6591

-3,2677

0,6591

Sans dérivé ni tendance

-2,084822

-2,6889

-1,9592

-1,6246

 

De ce tableau, nous constatons que les statistiques d'ADF test sont supérieures aux valeurs critiques en valeur absolue pour l'équation sans dérivé ni tendance au seuil de 5% et 10%. Ce qui nous permet d'affirmer que Ut est stationnaire et nous constatons que l'IPCt, M2t, PIBt et TCHt, sont cointégrés et évoluent ensemble dans le long terme.

IV.5.5.3 Estimation du modèle

Dans cette section, nous allons estimer notre modèle et examiner l'impact de chaque variable explicative sur le niveau général des prix au Rwanda. Les données utilisées pour la régression du modèle se trouvent dans l'annexe1.

IV.5.5.3.1 Estimation du modèle par la méthode de moindres carrés ordinaires (MCO)

Nous avons traité le modèle avec le logiciel Eviews et la transformation en logarithmes népériens a été faite car elle plus utile et plus courante a cause des avantages qu'elle procure. Ces avantages sont les suivants :

Ø Les paramètres obtenus par cette forme de transformation représentent les élasticités.

Ø L'estimation par la méthode de MCO d'une fonction logarithmique transformée donne des estimateurs sans biais (JONHSON, 1985, p.77).

Le modèle est le suivant :

Les résultats trouvés après l'estimation de ce modèle sont ci-dessous :

t (9,018) (3,96) (0,95) (3,035)

n=28

t tabulé : 2,060 a=0.05

a) Le test des paramètres

Le test de student permet de vérifier la pertinence d'une variable explicative qui figure dans un modèle et sa contribution à l'explication du phénomène que l'on cherche à modéliser.

En outre, il permet de vérifier si les paramètres sont significativement différents de zéro ou non.

En effet, le test de coefficients des paramètres nous a conduit aux résultats ci-après :

=3,96 =0,95 =3,035

En regardant les résultats ci-dessus, nous constatons que tous les coefficients de notre modèle sont supérieurs à t tabulés de 2,060 sauf celui du PIB qui est inférieur à cette valeur.

Ceci signifie qu'à long terme, le niveau général des prix évolue ensemble avec la masse monétaire en circulation et le taux de change et non avec le revenu intérieur (PIB).

b) Le test de signification globale du modèle

Le test de Fisher, nous aide à faire le test de signification globale du modèle. Pour ce faire, on compare le test de Fisher (F*) calculé au F lu sur la table de Fisher à (k-1) et (n-k) degré de liberté.

Quant aux résultats de notre modèle, F* calculé est 324,3 et F lu sur la table de Fisher. . Comme F calculé est supérieur à F tabulé, notre modèle est globalement significatif au seuil de 5%.

La valeur de coefficient de détermination qui donne la proportion de la variation totale dans la variable dépendante expliquée par les variables explicatives (R²=0,976) est assez élevé. Ceci veut dire que 97,6% de la variation du niveau général des prix au Rwanda sont expliquées par la masse monétaire en circulation, le PIB et le taux de change.

Comme la valeur de coefficient de détermination (R²) est inférieure à la valeur de Durbin Watson (0,976< 1,133), il est vrai à dire que notre régression n'est pas fallacieuse selon GRANGER (1983) et ENGEL (1987) cité par BOURBONNAIS R. (2003 :279).

Quant à l'ajustement du modèle (R²=0,973), cette valeur est donc largement bon et significatif.

c) Test des hypothèses

- Test d'autocorrélation des erreurs

On parle de l'autocorrélation des erreurs, lorsque l'hypothèse d'indépendance (H5) n'est pas vérifiée. En d'autre terme, c'est quand, alors que.

D'après RURANGA Charles (2008 : 56), l'autocorrélation est définie comme « la corrélation entre éléments des séries ou observations rangé dans le temps comme dans les données en coupes instantanés ». Dans le cadre de la régression, le modèle classique de régression linéaire suppose qu'une telle autocorrélation est absente des erreurs.

Donc avec i=j.

On utilise le test de DW pour tester l'autocorrélation des erreurs d'ordre 1.

Le test d'hypothèse est 

Partant de la position de Durbin Watson test calculé qui est comprise entre (0 et 4) on peut y faire des conclusions suivantes :

1) Si d2 < DW < 4-d2 : H0 est acceptée. Donc, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'autocorrélation des erreurs.

2) Si 0 < DW < 4 : H0 est rejetée,. Il y a autocorrélation positive.

3) Si 4-d1 < DW < 4 : H0 est rejetée. Donc, il y a autocorrélation négative.

4) Si d1 < DW < d2 ou 4-d2 < 4-d; pas de conclusion, on est dans la zone de doute où on ne peut pas conclure.

Ces différentes décisions sont résumées dans le graphique ci-dessous :

Graphique 4: Représentation graphique de Durbin Watson test dans l'espace

Source : RURANGA, Ch., Notes de cours d'économétrie I (2008 : 65).

La lecture du graphique ci-haut montre qu'on est dans la zone de doute (1,133).D'où on ne peut pas conclure.

- Test de détection d'une multicolinéarité

Nous pouvons utiliser le test de KLEIN pour détecter la présence ou non d'une multicolinéarité. Cette règle consiste à comparer le coefficient de détermination R²y de la régression avec les coefficients r²xi, xj de corrélation partielle entre les variables explicatives pour i #j (R. BOURBONNAIS, 2003 : 108-109).

Si R²y > r²xi, xj : il n'y a pas la présence de multicolinéarité nuisible

Si R²y < r²xi, xj : il y a présomption de multicolinéarité

Posons y : IPCt

x1 : M2t

x2 : PIBt

x3 : TCHt

Ainsi, le modèle devient :

Dans notre modèle à long terme, le coefficient de détermination de la régression est R²y = 0,976 et les coefficients de corrélation partielles sont :

 
 

Comme R² est supérieur à tous les coefficients de corrélation partielle (97,6% > 94,4%, 94,4%, 86,6%, 86,6%, 90,7% et 90,7% respectivement pour ln , ln, ln, ln, lnet ln). Nous pouvons alors affirmer qu'il n'y a pas la présence de mutlicolinéarité nuisible dans notre modèle. En d'autres termes, il n'y a pas l'existence d'une relation linéaire entre les variables explicatives (M2t, PIBt et TCHt) de ce modèle de régression.

- Test d'hétéroscedasticité

Tableau 14: Résultat du test d'autocorrélation des erreurs

 

Breusch-Godfrey serial correlation LM Test

F statistic

2,410815

Probability

0,113061

Obs* R-Squared

5,033461

Probability

0,080723

De ce tableau, nous remarquons qu'il n'y a pas d'autocorrélation car la probabilité de F statistic est supérieure à 5%.

Tableau 15: Résultats du test d'hétéroscedasticité

 

White Heteroscedasticity test

F statistic

1,506082

Probability

0,224554

Obs* R-Squared

8,423814

Probability

0,208668

La lecture du tableau ci-haut témoigne qu'il n'y a pas d'hétéroscedasticité car la probabilité de F-statistic est supérieure à 5% (0,05).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo