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Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à  l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.

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par Jean Claude NDAYISENGA
Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000
  

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I.3.2.3.1. La banque, origine de la crise systémique

C'est dans l'exercice de la fonction d'intermédiaire financier que des chocs peuvent apparaître, liés aux risques de crédit et de liquidité auxquels les établissements de crédit sont exposés.

Dans toute relation de crédit, le risque de non remboursement ne peut être supprimé. Malgré une parfaite analyse des informations fournies par les emprunteurs, malgré la stabilité des relations avec la clientèle et les garanties prises, la probabilité de défaut de l'emprunteur n'est jamais nulle. Et, lorsque l'insolvabilité se manifeste, la banque subit des pertes pouvant compromettre sa pérennité. Cette appréciation imparfaite du risque conduit les banques, soit à majorer le coût de crédit d'une part, ce qui poussent les bons emprunteurs, pénalisés injustement, à renoncer à leurs projets d'investissement, et de là, naîtra la crise ; soit d'autre part, à minorer les coûts de crédit, sujet à une augmentation de la masse monétaire avec ses effets qui sont très nombreux.

Une crise de confiance peut gagner une banque sur laquelle pèse un risque de liquidité faisant que la plupart des clients à dépôts à vue créent une situation de panique bancaire en s'alignant aux guichets pour retrait. Tous les déposants sont par la suite gagnés par cette panique d'anticipation et rejoignent les files d'attente devant les guichets de banque du système qui est enfin atteint dans son ensemble.

I.3.2.3.2. La banque, canal de transmission de la crise systémique

Les banques sont des agents majeurs de propagation de la crise systémique en tant qu'intervenants actifs et quelquefois exclusifs sur les marchés de capitaux. Le défaut d'un intervenant dans l'imbrication des positions débitrice et créditrice met en difficulté les autres y compris les banques et peut engendrer une réaction en chaîne.

De même, une diminution brutale des cours des actifs négociés sur certains marchés des capitaux ou encore, une crise immobilière détériore la qualité des garanties sur lesquels sont gagés les crédits et, en réaction, les banques rationnent le crédit.

I.3.2.3.3. La banque, victime de la crise systémique

A l'évidence, toute crise systémique affecte les établissements de crédit : crise de liquidité, perturbation des mécanismes de compensation, augmentation du nombre d'entreprise en difficulté. Et, la banque à structure financière fragile est alors amenée à la cessation de paiement. La faillite d'une banque, surtout si elle est de grande taille, est un événement désastreux à même de mettre en cause la stabilité d'une économie : défaillance en cascade de banques et entreprises, retraits massifs des dépôts bancaires et fuite de capitaux vers l'étranger, désorganisation du système des paiements, etc. C'est pour éviter des tels déséquilibres que les pouvoirs publics justifient la surveillance du secteur bancaire.

I.3.3. Les risques spécifiques à l'activité bancaire

I.3.3.1. Le risque de crédit

L'expérience a mainte fois prouvé qu'il n'y a pas de crédit totalement exempté de risque, quelles que soient les garanties dont il est assorti. Le simple retard dans le remboursement peut être préjudiciable pour un établissement qui travaille avec des fonds empruntés. Le bénéficiaire du crédit, quel qu'il soit, entreprise, particulier, établissement de crédit, collectivité territoriale, Etat, n'est à mesure d'assurer confiance totale de rembourser les crédits qui lui ont été consentis.

Les causes classiques d'insolvabilité des clients de banques sont généralement diverses. C'est entre autre le risque professionnel, celui général susmentionné et le risque propre à l'emprunteur : le plus fréquent et difficile à cerner. Il est récemment apparu un risque pays aussi appelé risque souverain lié a la situation politique, économique et géographique du pays hôte de l'emprunteur.

Selon Pierre DUPUCH, « le risque de crédit est le risque de voir un emprunteur ne pas s'acquitter de ses obligations de paiement d'intérêt ou de remboursement du principal d'un crédit ». D'après le même auteur, plus le risque est important, plus la rémunération du prêt est élevée.

Le risque de crédit peut être analysé sur le plan de crédit simple ou de titre sur des montants élevés ; il est couramment appelé risque de contrepartie dans le premier cas et risque sur le marché dans le second. A ce second type de risque correspond un risque de livraison de titre.

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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe