Etude de la structure financière et de la gestion des risques liés à l'activité bancaire: cas de la banque commerciale du Burundi.( Télécharger le fichier original )par Jean Claude NDAYISENGA Université du Burundi, Faculté des sciences économiques et administratives - Licence en sciences économiques et administratives, option: gestion et administration 0000 |
I.1.4.2. Relation banque-clientLa clientèle d'une banque peut être définie comme l'ensemble des personnes physiques ou morales ayant ouvert leurs comptes dans ladite banque pour des raisons financières diverses. Il n'est pas du tout aisé de segmenter la clientèle d'une banque d'autant plus que les divers produits et services offerts par la banque n'excluent personne de droit. Toutefois, les banques offrent des prestations diverses à des clients ne disposant pas de comptes bancaires. On peut qualifier cette clientèle d'occasionnelle ou « d'achalandage ». Exemple : - achat et vente de devises ; - services western union ; etc. Néanmoins, quand bien même la segmentation de la clientèle de la banque n'est aussi facile qu'on le croit, Philippe AYIMARD13(*) dit qu'il existe trois catégories de clients de banque : 1. Les particuliers reconnus à titre de déposants, épargnants et emprunteurs ; 2. Les entreprises qui font l'essentiel de la clientèle bancaire : - soit pour effectuer des opérations d'échange avec l'étranger : l'importation et l'exportation ; - soit pour gérer aux mieux les services de caisse ; - soit encore pour obtenir un intérêt sur des sommes momentanément inutilisées ; - soit enfin, pour avoir accès au marché financier. I.1.4.3. Relation interbancaireEn assurant la fonction d'intermédiation, les banques entretiennent, en particulier, des relations entre elles. Ces relations facilitent les transactions commerciales et les règlements.
En effet, les opérations de virement bancaire et les opérations sur effets de commerce permettent aux banques d'échanger des informations. De plus, les banques se refinancent chez leurs banques ou à la banque centrale en cas d'illiquidité. Dans le même ordre d'idée, signalons que les banques de petite taille gèrent leurs ressources et trésoreries au sein de grandes banques de réseau. La libéralisation du secteur bancaire fait naître une concurrence vive au sein du secteur, d'où une grande nécessité de réglementation pour enfin protéger les différents créanciers de banques et l'économie dans son ensemble contre d'éventuelles faillites. Une telle libéralisation est instituée par la loi bancaire qui prône au Burundi, comme partout ailleurs, pour la banalisation des établissements de crédit et des services y relatifs. * 13 Philippe AYIMARD, Banques et banquiers, cours de droit, Paris, 1974, P36. |
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