2° L'énergie
Les centrales hydroélectriques privées jadis
productrices de l'énergie, ont été nationalisées et
regroupées dans une Entreprise Publique appelée la
"Société Nationale d'Electricité", SNEL, en sigle.
Suite aux aspects négatifs de l'entreprise publique
telle que décrite ci-haut, la SNEL continue à fournir de
l'énergie électrique à l'industrie minière en
deçà de sa capacité installée, ce qui provoque une
perturbation dans son fonctionnement.
Lorsque la GECAMINES est en
difficulté financière et doit faire face aux
échéances de paiement, ceci provoque un
déséquilibre dans le chef de la SNEL, qui voit ses
infrastructures se dégrader au fil des années. Cette situation de
dégradation entame la bonne marche de l'industrie minière.
3° L'enseignement
Comme nous l'avons décrit ci-haut, au cours de la
période 1912-1975, l'industrie minière n'a pu absorber les
compétences lui présentées par l'enseignement.
Par contre par un système de "scolarisation
maison", l'industrie du cuivre et des métaux associés a
mis sur pied un réseau d'enseignement secondaire professionnel, devant
former une main-d'oeuvre qualifiée intermédiaire pour le besoin
de ses usines. Cette politique, rationnelle au départ, a dû
connaître, ces dix dernières années, des problèmes
d'intégration, faute de disponibilité dans l'industrie,
provoquant ainsi, en sus des diplômes universitaires, un chômage
des intellectuels, bravant n'importe quel métier et au prix d'un salaire
insuffisant et médiocre.
Ce gaspillage dû à la politique sociale des
régimes de retraite non adaptée au contexte congolais, le manque
des infrastructures, les activités commerciales des entreprises, etc.
augmente chaque année le taux de chômage dans les centres urbains
et favorise une recrudescence de l'économie informelle, dite
économie de la "Débrouille".
4° Les constructions métalliques
Avant la période de zaïrianisation, l'industrie
de la construction métallique était organisée par
plusieurs entreprises locales telles que COMEKAT, SOMETOLE, MECELZA, SIMETAL,
etc. indépendantes les unes des autres et offrant des services de bonne
qualité à la satisfaction de tous.
Après la période de zaïrianisation, toutes
ces entreprises ont dû soit disparaître au profit de la
construction interne à l'industrie du cuivre, soit faire faillite par
manque de marché ou de ressources financières.
La construction métallique dans l'industrie
minière est restée seulement au niveau de la restauration des
vieilles infrastructures ou à la réhabilitation de ces
dernières. Ces marchés, contrairement à la politique
d'intégration, ont été confiés aux entreprises
étrangères et aux grandes firmes internationales, provoquant
ainsi un phénomène de fuite de capitaux. Par contre, ces
entreprises, pour accentuer leur influence extérieure, pratiquent des
politiques d'importation massive, aussi bien des matières
premières et pièces de rechange que de la main-d'oeuvre
expatriée.
Il est à noter que malgré la présence de
certaines unités de production locales, ces entreprises
étrangères s'adressent au marché extérieur,
sacrifiant le prix au profit soi-disant de la qualité.
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