7°. Remarques
Il découle de l'analyse des effets en amont pour la
période sous examen, à savoir de 1912 à 1976, que
l'industrie du cuivre a fait appel à de nombreuses
sociétés, dans lesquelles elle avait des participations pour
satisfaire ses besoins de consommations. Mais la politique de
zaïrianisation et rétrocession pratiquée en 1973-1974 a
anéanti l'élan qu'avaient déjà amorcé
lesdites entreprises de support à la GECAMINES.
En dehors du chemin de fer et des cimenteries, la GECAMINES
s'est vue confier, par décisions gouvernementales, la gestion de toutes
ses entreprises, annihilant ainsi tous les effets en amont de cette industrie
du cuivre, qui devrait à la fois produire ses matières
premières (intrants) et consommer les outputs de ses industries.
En outre, tous les programmes de développement et de
diversification de ses entreprises ont été canalisés sur
la production du cuivre.
La GECAMINES, par ce fait, a sacrifié la performance de
ses entreprises cédées au profit d'une production en masse et
très peu compétitive sur le marché international des
métaux.
8°. Entreprises ayant des relations avec la
GECAMINES durant la période de 1960-
1974
1°. La Compagnie Foncière du KATANGA
(COFOKA).
Grâce au maintien de l'activité
minière et industrielle au KATANGA, la société
a pu poursuivre ses opérations normalement.
2°. La Société Générale des
Forces Hydro-Electriques du KATANGA (SOGEFOR) :
2.008 millions de Kilowatt.
3°. La Société Générale
d'Electricité (SOGELEC).
4°. La Société Métallurgique du
KATANGA(METALKAT).
5°. La Société Générale
Industrielle et Chimique du KATANGA (SOGECHIM).
6°. Les Charbonnages de la LUENA.
7°. Les Minoteries du KATANGA (KAKONTWE).
8°. La Société de Recherche Minière
du Sud-KATANGA (SUD-KAT).
9°. La Société d'Exploitation des Mines du
Sud-KATANGA (MINSUDKAT).
10°. Ciment Métallurgique de JADOTVILLE (CMJ).
11°. La Société Africaine
d'Explosifs (AFRIDEX).
12°. La Société d'Elevage de la
LUILU (EVALUILU).
|