B. CLIMAT SOCIAL DANS L'ENTREPRISE
La valeur accordée au climat social nous laisse croire
qu'il n'est pas bon de se focaliser seulement sur les ressources
matérielles (la productivité, le rendement, les machines, etc.)
Mais aussi et surtout de s'engager dans la lutte du maintien d'un bon climat
social serein favorisant des bonnes relations interprofessionnelles
dirigées vers l'atteinte des objectifs poursuivis.
Dans quelle circonstance parlons -nous du maintien d'un bon
climat social au sein de l'entreprise ? Par le fait que tout le monde a
besoin d'échanger avec l'autre, il a besoin de se sentir soutenu dans
tel ou tel autre cas, il a besoin de se voir entouré des individus avec
les quels il peut coopérer, il a besoin aussi d'être aimé
et de se sentir libre de s'exprimer en vue de s'intégrer ou de se
socialiser dans le milieu. Un bon dirigeant doit veiller à ce que dans
son entité la synergie sociale domine et crée l'esprit
d'équipe.
Comment alors toutes ces bonnes manières sociales
peuvent-elles être appréhendées ? Voyons le
degré des relations interprofessionnelles, les quelles nous
amènerons à émettre des motions tant qualitatives que
pragmatiques.
· Relations
interprofessionnelles
« Vaut mieux habiter au coin de la rue que de vivre
là où les querelles émergent » dit-on ;
donc il est de toute évidence primordiale de favoriser toute action
visant à accroitre la dimension des bonnes relations
interprofessionnelles dans le but de maîtriser à mieux l'aspect le
plus puissant et le plus complexe de la vie
professionnelle, «les relations ». Si l'on
négligeait d'améliorer les relations entre groupes d'individus,
l'on risquerait de créer une température d'hypocrisie (bombe
latente, mine, tombeau blanchi) qui n'est pas du tout souhaitable dans la
société.
La manière de traiter les ressources humaines peut
aussi dans une certaine mesure harmoniser ou embarrasser les relations entre la
hiérarchie et la base d'exécution. La distance sociale et la
communication linéaire peuvent également gêner
l'accroissement des bonnes relations.
Voici la représentation graphique de la communication
linéaire :
Message
X Y
Action sans réaction
Dans des telles communications, l'information est celle qui
compte beaucoup plus, il n'y a pas d'interaction entre l'émetteur et le
récepteur. Ceci entrainerait déjà une certaine distance
sociale et mettrait un frein à l'amélioration des relations
interprofessionnelles. Il est donc de bonne efficience d'appliquer la
communication interactive pour permettre la compréhension et la
confiance les uns envers les autres au sein d'une organisation.
Représentation graphique de la communication
interactive :
ACTION
X
Y
REACTION
Nous comprenons que les relations interprofessionnelles jouent
le rôle de motivateur et de destructeur du climat social. Un bon
gestionnaire doit mettre en exergue des stratégies qui mèneraient
à la promotion du maintien d'un meilleur climat social serein et
indispensable à l'atteinte des objectifs poursuivis.
Que peuvent être alors les tensions lors des conflits
collectifs au sein de l'entreprise ? Voyons-le dans le point
consacré aux tensions sur le milieu du travail.
· Les tensions sur le
milieu de travail
Les attitudes d'indifférence et de
sabotage, les critiques négatives, les querelles et les
mécontentements parmi les partenaires sociaux créent des
troubles de méfiance qui poussent les individus à se
détourner de la voie de la poursuite des objectifs assignés par
l'entreprise.
Les tensions se manifestent par l'incompréhension sur
les intérêts. Ces conflits latents naissent souvent et surtout par
le fait que le salaire perçu ne correspond pas aux services rendus et
à la non humanisation du milieu de travail.
Comme nous le disions précédemment, la plupart
des conflits collectifs aux quels nous assistions physiquement et
médiatiquement, nous révélaient seulement deux
éléments perturbateurs de la cohésion professionnelle
notamment :
· Le salaire sida : salaire insignifiant
difficilement acquis.
· Les conditions inhumaines d'emploi : Les ouvriers
fonctionnent sans tenue de service, sans équipements de protection et de
sécurité des risques professionnels.
Exemple : les mineurs,
fondeurs, médecins, etc.
Ce sont ces deux éléments qui
caractérisent la montée des tensions dans une organisation. Aux
chefs donc d'être à la hauteur de leur tâche pour que ce
genre des choses reste inexistant dans la classe sociale.
Lorsque les tensions se dévoilent parmi les humains, il
reste à chercher comment négocier et résoudre ces
troubles pour promouvoir l'esprit d'équipe.
|