CONCLUSION
Cette étude de terrain a permis de démontrer
l'importance ainsi que les enjeux stratégiques liés liés
à la publication de l'information sociétale.
Malgré que cette pratique ne soit pas récente,
la publication de l'information sociétale est depuis une décennie
passée d'une place marginale dans la préoccupation des
entreprise à une pratique désormais
« tendance » et démocratisée.
Désormais, les entreprises ont pris conscience le fait qu'une croissance
durable suppose exige la prise en compte des besoins des stakeholders
aux attentes variés. Même si cela n'est pas explicitement
affirmé par les entreprises il est facile de se rendre compte à
la lecture des rapports sociétaux que les destinataires les plus
privilégiés parmi tout ceux auxquels s'adresse l'entreprise sont
les actionnaires et les investisseurs.
L'information sociétale est utile car elle permet de
compléter les informations données par la seule
comptabilité purement financière souvent insuffisantes pour
obtenir une vue d'ensemble de l'organisation et orienter les décisions
des investisseurs qui doivent se reposer sur l'appréciation d'une
multiplicité d' indicateurs.
Comme le rappelle justement Black (2003) « ce sont
des indicateurs non financiers qui permettront, mieux que les indicateurs
financiers, de donner un avis sur les potentialités de l'entreprise, son
fonctionnement interne, l'application cohérente de sa stratégie
ainsi que sur l'opportunité ou non de participer à son
capital ».
En utilisant ce type de données les entreprises
montrent qu'elles sont capables de s'auto évaluer et de prendre
conscience de son rôle et de ses responsabilités au sein d'un
environnement multidimensionnel et de plus en plus complexe.
L'analyse de notre échantillon d'entreprise nous a
conduit à émettre plusieurs constatations.
Il est d'abord à noter que la conception d'une
entreprise socialement responsable reste encore très lié pour les
entreprises par des actions en faveur de l'écologie et des ressources
humaines
Par ailleurs, ces informations représentent une
opportunité de communication institutionnelle hautement
stratégique pour les entreprises qui, en s'auto-félicitant pour
leur comportement exemplaire et leur efforts, attendent en retour des
réactions positives de la part d'investisseurs potentiels, du cours
bousier de leurs actions. Ce serait là une piste de recherche
importante.
Boyer en 2002 a ainsi montré l'impact négatif
des licenciements sur la performance boursière et sur la performance
économique des entreprises.
L'inconvénient majeur que nous avons relever et qui
soutient la notion de communication stratégique est le fait qu' aucun
indicateur de mauvaise performance, de mauvaises nouvelles n'ont
été décelés. Est ce une réalité ou
un mythe ?
Nous avons été malheureusement, pris par la
contrainte de temps mais ils nous aurait paru intéressant d'analyser
comment ces entreprises ont intégrés les conséquences de
la crise économique de 2008 au sein de leur rapport sociétal
surtout pour les secteurs d'activités qui ont été
fortement exposés (l'automobile, le transport aérien, la
construction ...).
Cette étude de terrain a permis de démontrer
l'importance ainsi que les enjeux stratégiques liés liés
à la publication de l'information sociétale.
Malgré que cette pratique ne soit pas récente,
la publication de l'information sociétale est depuis une décennie
passée d'une place marginale dans la préoccupation des
entreprise à une pratique désormais
« tendance » et démocratisée.
Désormais, les entreprises ont pris conscience le fait qu'une croissance
durable suppose exige la prise en compte des besoins des stakeholders
aux attentes variés. Même si cela n'est pas explicitement
affirmé par les entreprises il est facile de se rendre compte à
la lecture des rapports sociétaux que les destinataires les plus
privilégiés parmi tout ceux auxquels s'adresse l'entreprise sont
les actionnaires et les investisseurs.
L'information sociétale est utile car elle permet de
compléter les informations données par la seule
comptabilité purement financière souvent insuffisantes pour
obtenir une vue d'ensemble de l'organisation et orienter les décisions
des investisseurs qui doivent se reposer sur l'appréciation d'une
multiplicité d' indicateurs.
Comme le rappelle justement Black (2003) « ce sont
des indicateurs non financiers qui permettront, mieux que les indicateurs
financiers, de donner un avis sur les potentialités de l'entreprise, son
fonctionnement interne, l'application cohérente de sa stratégie
ainsi que sur l'opportunité ou non de participer à son
capital ».
En utilisant ce type de données les entreprises
montrent qu'elles sont capables de s'auto évaluer et de prendre
conscience de son rôle et de ses responsabilités au sein d'un
environnement multidimensionnel et de plus en plus complexe.
L'analyse de notre échantillon d'entreprise nous a
conduit à émettre plusieurs constatations.
Il est d'abord à noter que la conception d'une
entreprise socialement responsable reste encore très lié pour les
entreprises par des actions en faveur de l'écologie et des ressources
humaines
Par ailleurs, ces informations représentent une
opportunité de communication institutionnelle hautement
stratégique pour les entreprises qui, en s'auto-félicitant pour
leur comportement exemplaire et leur efforts, attendent en retour des
réactions positives de la part d'investisseurs potentiels, du cours
bousier de leurs actions. Ce serait là une piste de recherche
importante.
Boyer en 2002 a ainsi montré l'impact négatif
des licenciements sur la performance boursière et sur la performance
économique des entreprises.
L'inconvénient majeur que nous avons relever et qui
soutient la notion de communication stratégique est le fait qu' aucun
indicateur de mauvaise performance, de mauvaises nouvelles n'ont
été décelés. Est ce une réalité ou
un mythe ?
Nous avons été malheureusement, pris par la
contrainte de temps mais ils nous aurait paru intéressant d'analyser
comment ces entreprises ont intégrés les conséquences de
la crise économique de 2008 au sein de leur rapport sociétal
surtout pour les secteurs d'activités qui ont été
fortement exposés (l'automobile, le transport aérien, la
construction ...).
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