1.2.4. Le stress oxydatif
Les espèces réactives d'oxygènes (ROS)
sont habituellement générés par l'activité
cellulaire normale avec des faibles concentrations, comme la photo respiration
et la B-oxydation des acides gras, et dans ces conditions, la plante
possède des enzymes et des métabolites antioxydants suffisants
pour faire face à cette faible concentration (Yazici et al.,
2007).
De nombreux travaux montrent que des métabolites
enzymatiques et non enzymatiques antioxydants telles que les
superoxyde-dismutases (SOD), les ascorbate peroxydases (APX), les catalases
(CAT), des glutathion-S-transférases (GST) et les glutathion peroxydases
(GPX) s'accumulent plus pendant le stress salin (Sudhakar et al.,
2001).
Une conséquence des stress environnementaux, comprenant
le stress salin, est l'apparition du stress oxydatif (Hernandez et al.,
2001), c'est-à-dire l'accumulation d'espèces
réactives d'oxygène (ROS) à des concentrations
élevées (Azevedo et al., 2006), qui endommagent les
structures cellulaires (Smirnoff, 1993 ; Parent et al., 2008). Ces
derniers sont à l'origine du dysfonctionnement de l'appareil
photosynthétique et les autres troubles métaboliques (Rahnama et
Ebrahimzadeh, 2005). La plupart d'entre eux sont des peroxydes
d'hydrogène, des radicaux hydroxyles et des anions superoxyde (Azevedo
et al., 2006).
La tolérance des plantes à la contrainte saline
est fortement corrélé à leur capacité de
synthèse des antioxydants nécessaire pour faire face au ROS et de
maintient leur concentration à faible niveau dans les cellules lors du
stress (Reddy et al., 2004).
Par ailleurs, Demiral et Turkan (2004), ont montré que
les plantes ont développé des systèmes de défense
antioxydants enzymatique et non enzymatique contre les radicaux libres en
limitant leur génération.
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