7.2. Relation entre la biomasse au stade floraison et le
nombre de grains
Le nombre de grains par unité de surface est une
composante assez complexe qui fait appel au nombre d'épillets par
épi et au nombre de grains par épillet. Elle est
considérée comme l'une des composantes clé de la
détermination du rendement (Sinclair et Jamieson, 2006). Le nombre de
grains peut être corrélé à la production de
matière sèche (Figure 24). Des relations linéaires ont
été trouvées pour les deux pools géniques. Une
relation linéaire significative pour les génotypes
améliorés et le coefficient de régression est de l'ordre
de 0,72. Alors que pour les génotypes locaux n'est pas significatives et
le coefficient de régression est de l'ordre de 0,19.
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Génotypes améliorés
? Génotypes autochtones
y = 678,48x + 1335,3 R2 = 0,7246
2
7
13
y = 362,6x + 1664 R2 = 0,1949
Nombre de grain
|
12000 11000 10000 9000 8000 7000 6000 5000
4000
|
t/ha
10 12 14 16 18 20
Biomasse floraison
Figure 24 : Relation entre le nombre de grain
et la biomasse au stade floraison, chez les génotypes
améliorés et ceux autochtones.
Le nombre de grains est beaucoup plus important lorsque la
biomasse au stade floraison est importante. D'après nos résultats
il apparait clair que le nombre de grain augmente avec l'augmentation de la
biomasse au stade floraison. Ceci n'est valable que pour les génotypes
amélioré. Des relations similaires ont été
trouvées par Meynard et Sebillotte (1994). En
57
conséquence, le nombre de grain par épi, qui
mesure la fertilité, est une caractéristique variétale,
très influencée par l'environnement et les paramètres de
production. De se fait, l'augmentation de la biomasse augmente la
fertilité des épis. Ces résultats sont également
atténués par Couvreur (1981) et cité par Halilat
(2004).
|