7.2.3. Synthèse des antioxydants
Les espèces réactives d'oxygènes (ROS)
sont habituellement générés par l'activité
cellulaire normale avec des faibles concentrations, comme la photo respiration
et la B-oxydation des acides gras, et en conditions des stress, dans ces
conditions, la plante possède des enzymes et des métabolites
antioxydants suffisants pour faire face à cette faible concentration
(Yazici et al., 2007).
De nombreux travaux montrent que des métabolites
antioxydants enzymatiques telles que la vitamine C et la vitamine E, et non
enzymatiques telles que les superoxyde-dismutases (SOD), les ascorbate
peroxydases (APX), les catalases (CAT), des glutathion-S-transférases
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(GST) et les glutathion peroxydases (GPX) s'accumulent plus
pendant le stress salin (Sudhakar et al., 2001).
Une conséquence des stress environnementaux, comprenant
le stress salin, est l'apparition du stress oxydatif (Hernandez et al.,
200), c'est-à-dire l'accumulation d'espèces réactives
d'oxygène (ROS) à des concentrations élevées
(Azevedo Neto et al., 2006), qui endommagent les structures
cellulaires (Parent et al., 2008 ; Smirnoff,1993). Ces derniers sont
à l'origine du dysfonctionnement de l'appareil photosynthétique
et les autres troubles métaboliques (Rahnama et Ebrahimzadeh, 2005). La
plupart d'entre eux sont des peroxydes d'hydrogène, des radicaux
hydroxyles et des anions superoxyde (Neto et al., 2006).
La tolérance des plantes à la contrainte saline
est fortement corrélé à leur capacité de
synthèse des antioxydants nécessaire pour faire face au ROS et de
maintient leur concentration à faible niveau dans les cellules lors du
stress (Reddy et al., 2004).
Par ailleurs, Demiral et Turkan (2004), ont montré que
les plantes ont développé des systèmes de défense
antioxydants enzymatique et non enzymatique contre les radicaux libres en
limitant leur génération.
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