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Plan marketing de la société Inter Mode

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par Magatte Paté Faye
Institut supérieur de management de Dakar ( Sénégal) - Master en marketing 2008
  

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Section 5 : Revue critique de la littérature

Selon Kotler et Dubois dans leur livre Marketing Management 9e édition, le plan marketing est l'une des matérialisations les plus visibles du développement du marketing dans l'entreprise. Un plan marketing traduit la stratégie choisie pour atteindre les objectifs que l'on s'est fixés pour un couple produit/marché donné. Cette stratégie est élaborée en quatre temps. Il faut : Analyser les opportunités, Choisir la stratégie, la traduire sous forme de plan d'action, mettre en oeuvre et contrôler ce plan.

Le contenu d'un plan marketing varie d'une entreprise à une autre mais le livre de Kotler et Dubois nous propose le modèle suivant :

1. Résumé Managérial et tables des matières : il synthétise les principales recommandations soumises à l'approbation de la direction générale.

2. L'analyse de la situation : elle résume les données essentielles relatives au macro-environnement, à la demande, aux produits, à la concurrence et aux intermédiaires.

3. L'analyse attraits/atouts : elle dégage les principales opportunités et menaces, forces et faiblesses, et axes de réflexion à prendre en considération dans le plan.

4. Les objectifs : cette partie spécifie les buts que l'entreprise se propose d`atteindre en termes de volume d'affaires, de part de marché et de profit.

5. La stratégie marketing : elle identifie les choix fondamentaux faits dans le domaine du marketing pour atteindre les objectifs visés.

6. Les plans d'action : pour chaque action, ils indiquent ce qui sera fait, quand, par qui, et avec quels budget.

7. Les comptes de résultat prévisionnel : Ils établissent une prévision quantifiée et financière des résultats attendus.

8. Les systèmes de contrôle : ils précisent le mode de suivi et d'évaluation de la mise en oeuvre du plan.

Pour François Colbert2, Il est important de situer le processus de planification marketing dans l'ensemble des activités de l'entreprise et plus particulièrement par rapport à la mission et au mandat de cette dernière.

2 François Colbert : professeur de marketing, a plus de 150 publications dont le livre « le marketing des arts et de la culture » déjà publiée en huit langues.

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La fonction marketing n'agit pas en vase clos et ne réponds pas à une finalité qui lui est propre. La fonction marketing n'existe que parce que l'organisation existe et, dans le cas d'une entreprise culturelle, parce qu'une production artistique existe. La raison d'être de l'entreprise culturelle étant l'oeuvre de l'artiste, la fonction marketing est au service de cette oeuvre, et la finalité d'un plan marketing est de contribuer à l'atteinte de la mission de l'entreprise.

Il arrive que le plan marketing corresponde au plan de développement de l'entreprise (ou plan d'entreprise). Dans certains cas, en effet, mise à part la production ou la diffusion d'une oeuvre, la fonction première de l'entreprise, en particulier si elle est de taille modeste, consiste à générer des revenus suffisants pour réaliser le rêve de la direction artistique. Dans un tel cas, tous les efforts des permanents visent à maximiser les sources de financement; le plan marketing et le plan d'entreprise correspondent alors étroitement.

La planification marketing est d'abord et avant tout un processus itératif qui doit évoluer constamment pour refléter les changements dans l'environnement et les réactions des concurrents. Il n'est pas rare qu'une entreprise doive revoir périodiquement son plan marketing au cours d'une année en fonction des résultats obtenus. De même, un plan à long terme doit habituellement être révisé tous les ans; il n'emprisonne pas le gestionnaire dans une camisole de force jusqu'à ce que soit écoulée la période définie par le plan. Cette mise à jour périodique du plan à long terme permet de tenir compte des résultats et des éléments nouveaux qui surviennent et n'étaient pas envisagés lors de l'établissement du plan.

Le plan marketing est, en fait, un exercice fort utile qui permet de se donner une idée claire de la direction que doit suivre l'entreprise. C'est aussi un processus qui force le gestionnaire à considérer une à une toutes les facettes de la question, de façon structurée et organisée.

C'est dans ce sens que François Colbert nous propose le modèle suivant :

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Contrairement au Marketing Management de Kotler et Dubois et à François Colbert, Jacques Lendrevie, Julien lévy et Denis Lindon dans le livre Mercator, s'attarde dans l'évaluation d'un plan marketing. Pour eux, il est impératif d'évaluer un plan marketing après son exécution.

Evaluer un marketing mix, c'est ce demander si et dans quelle mesure il permettra d'atteindre les objectifs généraux qui ont été fixés à la stratégie de marketing. Cette évaluation peu et doit se faire, d'une part, d'une manière qualitative, d'autre part d'une manière quantitative (ou chiffrée).

Quantitativement, le plan est facile à évaluer car les résultats réels nous diront si les objectifs en terme de chiffres sont atteints ou pas.

C'est dans ce cadre que le Mercator nous propose de faire une évaluation qualitative du plan. Il n'est pas possible de formuler des directives universelles quant au contenu idéal d'une stratégie de marketing : tout dépend des produits, des marchés, des forces et faiblesses de l'entreprise, de la politique de ses concurrents, des circonstances économiques générales, etc. Cependant, à défaut de recettes ou de directives précises quant au contenu d'une stratégie marketing, il existe quelques principes généraux si fondamentaux qu'aucune stratégie de marketing ne mérite d'être envisagée sérieusement si elle ne les respecte pas.

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C'est pourquoi, avant de se livrer à une évaluation chiffrée des résultats probables d'un marketing mix, le responsable doit se demander si le marketing mix respecte les quatre règles d'or suivantes :

· Adaptation

· Cohérence

· Supériorité

· Sécurité

L'adaptation : la première règle d'or d'un marketing mix pourrait être formulée ainsi : il doit être adapté à la fois au marché qu'il vise et à l'entreprise qui va l'appliquer.

La cohérence : ce principe exige que chacune des composantes du marketing mix soit cohérente avec toutes les autres et avec le positionnement qui les sous tend. Cette règle de simple bon sens parait si évidente qu'on peut se demander s'il est même utile de l'énoncer. Pourtant, en pratique, elle est souvent peu appliquée.

Il arrive tout d'abord fréquemment que les efforts consentis en faveur de chacune des composantes du mix soit déséquilibrés.

Une autre forme d'incohérence, plus grave encore, se présente lorsque certaines composantes du mix non seulement ne se complètent pas mais se contrarient.

La Supériorité : le troisième principe fondamental d'une stratégie de marketing est celui de la « supériorité partielle », selon lequel une stratégie n'est acceptable que si, sur un aspect au moins, elle assure un avantage relatif aux produits de l'entreprise par rapport à leurs concurrents. Si l'entreprise ne propose aucun avantage relatif par rapports aux concurrents, il y a peu de chance que cette stratégie soit performante.

La sécurité : Il reste enfin un quatrième principe que devrait respecter toute stratégie de marketing. Le principe de sécurité, selon lequel la stratégie adoptée doit donner des résultats acceptables, sinon brillants, même si certaines des hypothèses sur lesquelles elle se fonde ne se vérifient pas complètement. Il ne s'agit pas d'éliminer tout risque, ce qui est impossible, mais de les évaluer et de définir un niveau de risque acceptable.

Une stratégie qui donnerait d'excellents résultats si toutes les hypothèses optimistes qu'elle implique (réactions probables des consommateurs, des distributeurs, des concurrents, etc.) se réalisent, mais qui conduirait à une catastrophe si elles ne se réalisent pas toutes, doit

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être rejetée. En d'autres termes, toute stratégie de marketing doit comporter une certaine marge de sécurité.

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