CONCLUSION DE L'ETUDE
Notre étude nous a permis de constater que :
Le projet est viable et ne présente pas de risque
commercial vu son emplacement; Le projet est rentable car il dégage une
VAN positive satisfaisante ;
Le projet dégage un effet de levier ce qui favorise un
emprunt ;
L'ensemble des ratios analysés attestent que le projet a
une bonne santé financière
Sur les bases des résultats positifs que notre
étude a dévoilés, nous donnons notre avis favorable pour
un crédit à moyen terme en faveur de la SARL CASA et cela aux
conditions suivantes :
· MONTANT : 316 852 795 DA
· DUREE : 30 mois
· DIFFERE : 24 mois
· TAUX : 6%
· GARANTIE :
V' Hypothèque du premier rang sur le terrain et les
construction qu'y sont ériger ; V' Cautionnement solidaire de
associés.
· Domiciliation des comptes de la SARL CASA auprès
de la CNEP-BANQUE
Conclusion générale
L'ancien mode de financement de l'immobilier reposant sur la
spécialisation sectorielle a désormais atteint toutes ses limites
par rapport au mouvement général de réorganisation de
l'économie et à l'émergence des règles de
commercialité, d'obligation de résultat qui s'imposent à
tous les opérateurs.
Outre le désengagement de l'Etat, le nouveau
système vise surtout à impulser et à discipliner la
promotion immobilière dans l'intérêt des acquéreurs,
des promoteurs et de tous les acteurs qui contribuent au financement des
opérations immobilières.
Ce nouveau système cherche à éliminer les
contraintes qui ont empêché les banques commerciales de collecter
l'épargne liée au logement et de financer surtout, à
grande échelle, des programmes immobilier. Il veut rendre la gestion du
risque immobilier, dans sa dimension financière et commerciale, plus
rigoureuse puisque, désormais l'accès au financement n'est plus
possible sans garantie solvable, identifiée et contractualisée
d'une part, sans contribution substantielle du promoteur d'autre part. Cette
rigueur doit réduire fortement, sinon éliminer, tout risque
financier pour le bailleur de fonds et tout risque commercial pour le
promoteur.
La disparition des facteurs d'inertie et la
réorganisation du secteur de réalisation ne manqueront pas
d'influencer le rythme de propagation du nouveau système de
financement.
En attendant tous les acteurs sont mis à
l'épreuve de la réalité du marché immobilier, car
encore une fois c'est à la lumière de l'expérience que
sera apprécié ce nouveau système de financement.
Les pistes, voir les condition préalable au
développent du marché immobilier d'abord, et au
développement de son instrument financier ensuite, résident en
notre ses dans les mesures suivantes :
· Le règlement définitif de la question du
foncier et en particulier du foncier et en particulier du foncier
destiné au marché de l'immobilier et son expansion ;
· Le règlement de la question de la
productivité dans le secteur de la réalisation afin de
conférer au promoteur immobilier la possibilité de s'engager sur
des coûts et des délais favorables ;
· Le règlement de la fiscalisation plus
sévère dans le secteur du bâtiment et de la construction
;
· Des produits d'épargnes plus attractifs et
mieux adapté aux opération immobilières ;
· Le développement du marché
hypothécaire, contribuera à moyen et à long terme de faire
baisser les taux d'intérêts et de booster le financement de
l'immobilier et par conséquent, participer au développement du
marché immobilier ;
· A court terme le développement du marché
hypothécaire dynamisera le marché financier ;
· L'implication de toutes les banques dans le
financement de l'immobilier, permettra aux clients d'avoir la panoplie de choix
entre les bailleurs de fonds, et par conséquent le coût de
financement baissera.
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