III.7.ANALYSE DE LA PERTINENCE DES DONNEES
Cette section aussi importante de notre étude
est essentiellement consacrée à l'analyse de la pertinence des
données.
Ainsi dit ; il en découle que notre
enquête a touché essentiellement 194 électeurs dont 116 du
sexe masculin soit 60% de notre échantillon, 78 électeurs du sexe
féminin soit 40% de notre échantillon (tableau n° 3) le
grand nombre des hommes de notre échantillon s'explique par
l'intéressement des hommes à la question qui fait l'objet de cet
enquête.
La question de la symbolique politique lors des
élections de 2006, est une étude pertinente dont les questions
ont été répondues par des enquêtés
essentiellement lettrés et dont l'âge le jour du scrutin de 2006
variait entre 18 ans et 53 ans. La tranche d'âge qui a
récolté le plus grand nombre de pourcentage dans notre
échantillon est seule dont l'âge le jour du scrutin variait entre
18 ans et 23 ans, nous avons interrogé 69 électeurs/
enquêtés soit 36% de notre échantillon. Ce lourd
pourcentage des électeurs essentiellement jeunes nous fait dire que
l'âge du candidat Joseph KABILA peut être parmi les facteurs qui
ont mobilisés plus d'électeurs en son faveur dans cette
circonscription en étude ; car 52 électeurs soit 27% avait
l'âge qui variait également entre 24 ans et 29 ans et aussi 42
électeurs soit 22% des nos enquêtés avait l'âge
variant entre 30 et 35 ans (tableau n° 4).
La majorité de nos enquêtés sont
des étudiants (23%), nous avons préféré
enquêté cette classe savante car nous estimons que les
étudiants connaissent parfaitement les enjeux au tours des
élections de 2006 en R.D.C et singulièrement dans la
circonscription électorale Goma ville, nous avons également
enquêtés sur les commerçants 18%, les diplômes
chômeurs 14%, les agents dans les ONGs, les maçons (maître
et aide) 12% chacun d'eux, nous avons préféré aussi les
avis des agents de l'Etat 10%.
Pour toutes ces catégories, en tout cas les
avis sont partagées, les chômeurs, les étudiants, les
taximans, les maçons, et d'autres couches de la société
tous ont voté pour leurs Joseph KABILA car il avait
intégré dans son programme de 5 chantiers l'emploi. La plus part
des étudiants que nous avons même interviewé nous ont
affirmer que la population pensait qu'avec Joseph KABILA ils trouveront du
travail du travail après leurs formations,
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grande était leur désolation le jour de
notre entretien car le chantier emploi n'étais toujours pas
débuté dans la circonscription ville de Goma. Cette
déception était également constatée auprès
de nos aînés (qui viennent d'achever leurs formations il y a deux
et trois ans mais sans travail digne), et de la grande majorité de la
population. Les agents de l'Etat quant à eux 10% nous ont
affirmés dans les coulisses, attendre cette année dite
année du sociale (2010) pour pouvoir situer leurs appréciations
du choix qu'ils avaient pour la plus part apporté au candidat Joseph
KABILA (tableau n° 5).
Le tableau n° 6, nous indique que 176
enquêtés soit 91% de notre échantillon ont voté en
toute liberté pour les candidats qui étaient de leurs choix, 18
enquêtés seulement soit 9% de notre échantillon n'ont pas
voté en toute liberté, ces chiffres montrent que les
élections étaient démocratique (du moins dans leurs
formes) et que les résultats des urnes représentent la
volonté du peuple. Ce qui nous faisons dire que le candidat Joseph
KABILA élu à 90% de suffrages exprimés dans la ville de
Goma était élu démocratiquement à l'issu d'une
activité symbolique sans précédente comme dans toutes les
sociétés démocratiques.
Les raisons importantes qui avaient influencées
les enquêtés/ électeurs ( tableau n° 7) de voter pour
tel candidat étaient la bonne organisation de la campagne 28%,
l'expérience politique du candidat 23%, le bon discours programme des
campagnes 18%.
Toutes ses raisons ont influencées plus d'un
électeur à changer des camps, il suffit d'avoir les moyens
importants que l'AMP et le PPRD, ont investis pour faire la campagne du
candidat Joseph KABILA. Sur tous les médias on pouvait suivre à
longueur de journée les chansons et des discours mobilisant autour du
candidat indépendant Joseph KABILA. Ses chansons des campagnes
étaient chanté même par des enfants ; alors que
l'expérience politique dont l'électorat fait ici allusion c'est
ce que certains hommes politiques disait à la population que KABILA a
mis fait à la guerre par les dialogues oubliant parfois que tous les
belligérants ont manifesté cette volonté de mettre fin
à la guerre en acceptant de participer à tous les travaux et
à chaque étape de différentes négociations
où chacun des belligérants menaçait de regagner le champ
de bataille.
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Ces différentes négociations ce sont
passées à Gaberone, à Addis- Abeba, à Sun City,
à Pretoria, à Cap Town, à Abuja, à Bruxelles,
à Genève, à New York, à Luanda, à Harare,
à Kampala, à Libre ville, à Syrte, à
Tripoli.
Autant des repères nous renseigne Modeste
MUTINGA, sur les long cheminement qu'on sillonné les négociations
pour aboutir à la situation de ni guerre ni paix90 que le
candidat Joseph KABILA et ceux qui soutenaient sa candidature ce sont
appropriés jusqu'à oublier la volonté de
belligérants et de la communauté internationale.
Les autres candidats n'ont pas réussis à
persuader les plus grand nombre de l'électorat (tableau n°8). Suite
à leurs participations aux rébellions 38% de notre
échantillon le démontre, 29% de l'échantillon
n'étaient pas persuadé par d'autres candidats suite à
leurs prétendues inexpériences politiques, alors que 49
enquêtés/ électeurs soit 25% de notre échantillon
ont déniché dans le discours programme des autres candidats un
caractère démagogique.
La participation aux rébellions du RCD et du
MLC à fait l'objet d'une diabolisation qui a rendu difficile
l'acceptation de leurs candidats respectifs par l'électorat de la
circonscription Goma ville. La population reprochait au RCD des exactions et
atrocités médiatisé par l'AMP et vécu par la
population vivant dans les territoires jadis administrés par le
RCD.
L'AMP rappelait à la population de n'est pas
voté pour le candidat RCD car on le suppsonait avoir soutenu la
rébellion de Laurent NKUNDA qui a endeuillé le Nord-Kivu et la
province voisine du Sud- Kivu.
Quant au candidat MLC soutenu par le RENACO, l'AMP lui
reprochait avoir commis beaucoup d'atrocité allant jusqu'à manger
des chaires humaines. Toute cette diabolisation ne pouvait que profité
au candidat n° 7 qui se disait « Mains propres N, « sans
tâches N.
La majorité de nos enquêtés
(tableau n° 9) savait déjà pour qui ils voteraient
même bien avant la campagne (35% de nos enquêtés), alors 28%
de nos enquêtés alors que 28% de nos enquêtés ont
pris l'option de voter pour tel candidat après avoir subit l'action de
la symbolique, ce qui nous fait dire que la symbolique électorale a
récupéré un pourcentage consistant
90 MUTINGA M., op. cit, p. 17.
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d'électeurs indécis/ flottants. Cette
attitude trouve son explication une fois encore dans les traumatismes subis par
la population accompagnés d'un lourd travail de mobilisation politique
autour de la personne de Joseph KABILA puisant dans l'idéologie de son
père et feu président Laurent Désiré KABILA, la
plus appréciée dans la circonscription Goma ville estiment 82
enquêtés/ électeurs soit 42% de nos enquêtés
(tableau n° 13).
Ainsi dit, les élections s'étaient
déroulées en une période particulière où la
population sortait comme nous l'avons souligné, immédiatement des
troubles (rébellions RCD, mutinerie des homme de NKUNDA, viols et
massacre des civils à certains coins de la province...) la population
vivait encore sous des graves émotions liées à tous ces
événements macabres. Etant donné que la vie politique/le
champ politique s'organise autour d'un certain nombre des grands enjeux, la vie
politique s'était construite et évoluait autours des
enjeux.
Dans la circonscription Goma ville, l'enjeux le plus
important fut la création de l'emploi 26% et la sécurité
24% (tableau n°10). Cela s'explique par les grands nombres des jeunes
diplômés chômeurs, étudiants, que nous avons
interrogés sur cette question. Au plan sécuritaire, les
électeurs pensaient qu'il fallait élire celui supposer capable de
mettre fait aux bandes armées incontrôlés qui
opéraient en RDC et au Nord-Kivu en particulier.
La décision de voter pour tel candidat
était parvenu aux enquêtés (tableau n°11) à
l'issu des conférences de presses et de débats
Radiotélévisés (32%), étant donné que nos
enquêtés sont essentiellement lettrés
l'intérêt à la politique s'était manifesté,
tout le monde suivait avec attention les débats qui étaient
diffusé sur toute les chaînes pendant cette période
électorale. C'est à l'issu de ces débats que nos
enquêtés ont découvert les candidats pour lesquels ils
avaient votés en 2006.
Les candidats les mieux connus dans la ville de Goma
fut Joseph KABILA estiment 24% de nos enquêtés, Azarias RUBERWA
23%, Jean Pierre BEMBA 22%, étant donné que tous ces trois
candidats furent des acteurs importants de la transitions, ils étaient
déjà bien connu par la population,(tableau n°12) chacun
d'eux s'étaient déjà rendu célèbre
négativement ou positivement.
99
Par contre, de l'avis de nos enquêtés
(tableau n°14) 105 enquêtés/ électeurs soit 54% de nos
enquêtés sont complètement décis du choix qu'ils
avaient effectués en 2006, alors que 89 enquêtés soit 46%
de notre échantillon sont satisfait. Cette insatisfaction s'explique par
la non concrétisation des promesses des campagnes, pas d'emploi, la
province ne bénéficie toujours pas du développement
attendu, toute la province n'est pas toujours unie, l'insécurité
bat son plein dans la ville, des assassinats ciblés sont
enregistrés même pendant la journée à des lieux
sensés sécurisés, les enlèvement des activistes de
la société civile et de défense des droits de l'homme...
tout ceci entre en compte pour la prise des positions des électeurs pour
la désignations des futurs dirigeants.
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