I. 5.4 les élections dite Générales de
2006
Dès son accession à
l'indépendance en 1960, la RDC a été confrontée
à une série des crises récurrentes dont l'une des causes
fondamentales a étés la contestation de la
légitimité des institutions et de leurs
animateurs62
Ainsi pour mettre fin à cette crise, la tenue
des élections libres, pluralistes et transparentes à tous les
niveaux a constitué l'un des objectifs majeurs de la période date
période de transition au terme de l'accord global et inclusif
signé à Pretoria en Afrique du sud le 17 décembre 2002
à l'issue du dialogue inter- congolais conclu entre les
délégués de la classe politique et de la
société civile forces vives de la nation.
Toutes les opérations
pré-électorales faite, les citoyens congolais se sont
acheminé inexorablement vers la tenue des dites
élections.
A voir comment les congolais ont massivement
répondu au rendezvous du 30 juillet, on pourrait espérer
qu'à l'issue de ce processus électoral, la RDC allait devenir
havre de la paix, un pays doté des institutions stables. Comme partout
dans le monde, la population congolaise restait convaincue que cette
élection va pouvoir donner, cette fois-ci des dirigeants
légitimes, capables de s'atteler aux vrais problèmes fondamentaux
du pays répondant aux aspirations de la population. Mais apparemment, le
réalisme a perdu sa place au profit de la course au pouvoir. La preuve
c'est le surnombre de candidats à la magistrature suprême, trente
trois candidats au total dont :
BANYINGELA KASONGA (APE)
BEMBA GOMBO Jean-pierre (MLC)
BONIOMA KALOKOLA ALOU (Indépendant) DIOMI NDONGALA
Eugène (CD)
GIZENGA Antoine (PALU)
KABATU SUILA Bernard-Emmanuel KABILA KABANGE Joseph
(Indépendant) KAMANDA WA KAMANDA Gerard (FC N) KASHALA LUKUMWENDA Oscar
(UREC) LIKULIA BOLONGO Norbert (Indépendant) LUMBALA Roger
(RCDN)
62 CEL, Guide pratique de l'observateur pour les
Election prer, lés prov, urb, M.n et locales en RDC, Kinshasa, 2006.
P13
31
LUMUMBA GUY Patrice (Indépendant)
LUNDA BULULU Vincent de Paul (RSF)
M'POYO KASAVUBU Justine (MD)
MATUSILA MALUNGENINE KONGO Pierre Anatole
(Indépendant)
MBOSO N'KODIA PWANGA Christophe ( CRD)
MBUSA NYAMWISI Antipas (Forces du Renouveaux)
MBUYI KALALA ALAFUELE (RNC)
MOBUTU NZANGA NGBANGAWE François Joseph
(UDEMO)
MOKONDA BONZA Florentin (CDC)
MUKAMBA KADIATA NZEMBA Jonas
MUKUNGUBILA MUTOMBO Paul Joseph
(Indépendant)
MULEKA NZULAMA Timothée (UPPA)
MUYIMA NDJOKO Oseé (R2D)
N'LANDU KAVINDI Wivine (UDR)
N'LANDU MPOLO NENE Marie Therese (Congo-Paix
)
NGOMA Z'AHIDI Arthur (Camp de la Patrie)
NIEMBA SOUGA Jacob (CPC)
NZUZI WA MBOMBO Catherine Marthe (MPR, Faits
privés)
OLENGHANKOY MUKUNDJI Joseph (FONUS)
PAY PAY WA SYAKASSIGHE Pierre
RUBERWA MANYWA Azarias (RCD)
THASSINDA UBA THASSINDA Hassan (CAD).
Et aux législatives avec un nombre au niveau
national de plus de neuf mille candidats éligibles pour 500
sièges à pouvoir, une première en ces temps modernes.
Après le premier tour, deux candidats ont réussit à se
classer en ordre utile du fait qu'aucun de 33 candidats et de deux candidats
retenus n'a atteint la majorité absolue, à savoir Joseph KABILA
candidat Indépendant et candidat à sa propre succession soutenu
par l'AMP, et de l'un de quatre vices présidents lors de la transition
à l'occurrence Jean Pierre BEMBA GOMBO, vice président
chargé de l'économie et finances leaders du MLC. Un second tour a
été annoncé pour départager les deux candidats.
C'est ainsi que leurs état- majors se sont attelé à monter
des stratégies pour gagner les scrutins prochains, c'est-à-dire
le deuxième tour de la présidentielle parmi ces stratégies
il y a eu certainement des alliances qui se sont
constituées.
32
Une formule incontournable dans une société
Démocratique.
Par ailleurs, il convient de signaler que le
deuxième tour des élections présidentielles a étais
remporté par Joseph KABILA candidat a sa propre succession
défient ainsi son principal challengeur et leader du MLC Jean Pierre
BEMBA par 58,05%.
|