SIGLES ET ABREVIATIONS
- ABAKO : Alliance des Bakongo
- AFDL : Alliance de Force Démocratique pour la
Libération
- AMP : Alliance pour la Majorité
Présidentielle
- ANC : Mouvement National Congolaise
- APR : Armée Patriotique Rwandaise
- ARC : Alliance pour le Renouveau du Congo
- BV : Bureau de Vote
- CCTV : Canal Congo Télévision
- CEI : Commission Electorale
Indépendante
- CEI : Commission Electorale
Indépendante
- C NL : Comité National de
Libération
- COAKA : Coalition Kasaienne
- CUB : Centre Universitaire de Bukavu
- CUEG : Centre universitaire Extension de
Goma
- CV : Centre de Vote
- DCF/ N : Démocratie Chrétienne
Fédéraliste
- FAC : Force armée congolaise
- FDLR : Frond Démocratique pour la
Libération du Rwanda
- FF : Force du Futur
- FSSAP : Faculté de Science Sociales
Administratives et politiques
- HAM : Haute Autorité de
Médias
- ICHEC : Institut Catholique des Hautes Etudes
Economiques - JEUPALUBAKAT : Jeunesse du Parti BALUBA du
KATANGA
- LGDJ : Librairie générale de droits et
des jurisprudences
- MLC : Mouvement de Libération du
Congo
- MLP : Mouvement Lumumbiste progressiste
- M NC : Mouvement national congolaise
- MO NUC : Mission de l'Organisation des Nations Unis au
Congo Mouvement de Libération
- MRP : Mouvement Populaire de la
Révolution
- MSR : Mouvement Sociale pour le Renouveau
VI
- NK : Nord-Kivu
- O NG : Organisation Non Gouvernementale
- PA NU : Parti d'Alliance National pour
l'Unité
- PDC : Parti Démocrate Congolais
- PPRD :Parti du Peuple pour la Reconstruction et
le
Développement
- PRM : Parti des Résistants Mai-Mai
- PRP : Parti de Révolution Populaire
- RCD : Rassemblement Congolais pour le
Démocratie
- RDC : République Démocratique du
Congo
- RDC/KML : Rassemblement Congolais pour la
Démocratie/Kisangani Mouvement de Libération
- RE NACO : Regroupement de Nationaliste
Congolais
- RTGA : Radio Télévision du Groupe
l'Avenir
- RTNC : Radio Télévision Nationale
Congolaise
- SPA : Science Politique et Administrative
- TFC : Travail de fin de Cycle
- UDPS : Union pour le Développement et le
Progrès Social
- U N : Union pour Nation
- U NIGOM : Université de Goma
- U NILU : Université de Lubumbashi
- UDEMO : Union de Démocrate Mobutiste
1
0. INTRODUCTION
0. 1. ETAT DE LA QUESTION
Ce serait verser dans la prétentions que
d'affirmer être seul et le premier à réfléchir sur
ce sujet faisant l'objet de notre étude, car il est certain que bien
avant nous, d'autres chercheurs ont eu à s'y atteler, chacun prenant
l'option qu'il juge à son aise.
Cette réflexion fondée sur le socle de
l'honnêteté scientifique, se justifie car tout progrès
scientifiques est accumulatif et n'est donc pas l'oeuvre d'un seul homme nous
renseigne WRIGAT, mais d'une quantité de gens qui révisent,
critiquent, ajoutent et élargissent.'
Force est de constater que plus d'un chercheur ont eu
et cela de manière diversifiée à traiter d'une part sur
les élections en RDC, et de l'autre part sur les motivations des
électeurs dans la ville de Goma, et bien également sur la
symbolique politique et de son application en RDC.
La conjonction de ces divers sujets d'études
à susciter un intérêt ardent pour la plume des auteurs dans
un contexte général.
L'opportunité nous a été offerte
de parcourir certains ouvrages dans les quels la matière substantielle,
fait ressortir des éléments approximatifs à ceux de notre
travail d'une part et de l'autre se présente comme une source
inévitable dans l'élaboration de la présente
étude.
Cela dit Jean CASENEUVE note que « Toute
recherche scientifique ne peut progresser que dans la mesure où à
tous les niveaux, les chercheurs ont assimilés l'oeuvre de leurs
prédécesseurs et n'exposent pas à l'illusion, de
découvrir ce que d'autres ont déjà trouvés depuis
longtemps2.
De ce fait, avant d'aborder notre étude, il
importe de passer en revue certains de ces travaux afin de pouvoir
dégager l'originalité du présent travail. Parmi nos
prédécesseurs, nous retenons les travaux de :
1 WRIGAT, cité Par KABANGU TSHILUMBA, de la
Transition à la Démocratie : perspectives et difficultés,
mémoires, FSSAP, UNIGOM, 2006, P2
2 CASENEVE., cité par KABANGU TSHILUMBA., Idem
p. 3.
3 MUSUBAHO BIKUNGU, les critères des choix
des candidats députés Nationaux au sein des partis politiques
à Goma, TFC, Inédit, G3 SPA, FSSAP, UNIGOM, Goma, 2006-2007
2
MUSUBAHO BIKUNGU Germain, portant sur les «
Critères de choix de candidats députés nationaux au sein
des partis politiques à Goma3 à la veuille des
élections de 2006, il est parti des questions ci-après
:
- Comment ont-ils été choisis les
candidats députés Nationaux au sein des partis politiques dans la
ville de Goma ?
- Ces critères des choix privilégient
t-ils la démocratie dans leurs partis politiques ?
Après analyse des données, l'auteurs est
abouti aux résultats selon lesquels, tous ces responsables jugeaient ces
critères d'objectif étant donné qu'ils n'étaient
pas taillés sur mesure et chaque membre était libre de se porter
candidat, ce qui laisserait croire à une victoire écrasante des
candidats aux élections.
Néanmoins, la réalité en a
été que dans la plupart des partis ayant jugé leurs
critères d'objectifs ont connu d'échecs. Cela parce que la base
qui devait sélectionner les candidatures n'était pas libre de le
faire, vue que le chef au niveau de la coordination nationale imposait des
candidats qui ne maîtrisent pas bien le terrain et n'ayant presque pas
une base populaire pour leur soutien mais aussi des candidats qui n'ont jamais
réalisé d'action sociale dans la ville de Goma. C'est dans ce
sens que l'échec qu'a connu ces partis était affirme-t-il,
prévisible car le critères n'étaient pas respectés
et la subjectivité ainsi que les détractions informelles avaient
primé sur l'objectivité et cela ne peut pas encouragé
l'émergence de la démocratie au sein des partis politiques
évoluant dans la ville de Goma.
Quant à METHA KUBOTA, dans « les
Motivation des électeurs dans le choix des Gouvernants aux
élections législatives et présidentielles de 2006 à
Goma ». A tenté d'analyser les motivations qui ont animé les
électeurs de la circonscription électorale « ville de Goma
» de s'exprimer en faveur ou en défaveur de tel ou tel candidat aux
élections législatives et présidentielles en RDC. Tout
compte fait, l'auteur estime que la motivation des électeurs
à
3
l'occasion des choix des Gouvernants n'a pas
été bien adaptée par les acteurs politiques4.
Face à ces résultats, il propose ce qui suit :
Aux leaders politiques de prendre conscience de leur
rôle non seulement de rechercher et d'exercer le pouvoir politique, mais
surtout de leur rôle d'informateurs de la conscience de la population
électrice car, au travers leurs discours politiques, ces derniers
acquirent probablement leurs attitudes politiques auprès deux qui leur
fournissent une nouvelle expérience (connaissance).
Aux candidats de ne plus prendre pour stratégie
essentielle de leurs campagnes (propagande politique) la corruption et le
matériel en échange des voix du peuple électeur, mais de
mettre leur compétence et leur savoir au devant de tout.
Analysant les débats politiques des partis
implantés à BUKAVU, pendant la transition, NYAHUNGU
Bernard5 à ce niveau, s'est intéressé aux
différentes discussions menées par les partis politiques de
BUKAVU autour des questions qui furent des enjeux de ce moment
préparatoires des élections de 2006. Il abordé
également les symboles, les idéologie et les programmes de
certains partis politiques comme le MLC, la Force du Futur, le
PPRD...
Il a conclu après ses enquêtes que
nombreux des partis baignaient dans la démagogie. C'est-à-dire
qu'il avait constaté une rupture entre la théorie et la pratique
sur le terrain spécialement pour ces partis et qui étaient
déjà aux affaires. Ce fut une bonne occasion
d'expérimenter les partis car ils étaient entrain de
préparer les élections, et donc un moment crucial de construction
des symboles, des discours à exposer aux électeurs.
Son travail a eu comme limite la description
théorique de symboles (logos des partis) sans les présenter
pratiquement.
Joêl MUGA NGUZI6 Analysant la
symbolique politique en RDC, s'interroge sur ses fonctions et son
efficacité au sud-Kivu entre 1990-2003. Pour lui, les symboles ont
été utilisés par le pouvoir public masqué
en
4 METHA KUBOTA., Des motivations des
électeurs dans le choix des gouvernants, aux élections
législatives et présidentielles de 2006 à Goma, TFC,
inédit, FSSAP, UNIGOM, 2007.
5 NYAHUNGU,B ;, Analyse des débats
politiques des partis implantés à BUKAVU pendant la transition,
Inédit, CUB, FSSAP, Mémoire , 2004
6 MUGANGUZI J., la symbolique politique en RDC,
Inedit, FSSAP, Mémoire, 2002-2003
4
Gouvernement légal ou rébellion, les
organisations sociales, les partis politiques, la population... tous ont
utiliser le symbole pour manifester leurs sentiments émotionnels, amour,
haine, déception, mécontentement, enthousiasme etc. Concluant son
analyse, l'auteur postule que pour rendre le symbole politique efficaces en RDC
et particulièrement au Sud-Kivu, les acteurs sociaux devraient utiliser
des symboles qui répondent aux convictions, aux attitudes et aux
aspirations de la population.
Dans l'esprit dialectique, nous estimons qu'il est
très rare que les acteurs sociaux s'accordent unanimement sur un fait
social.
Abordant la même question, (symbolique) Gilbert
DURAND affirme qu'il existe au sein d'un régime culturel bien
différencié cependant, une dialectique qui anime, dynamise,
vérifie le symbolisme d'une culture donnéeQ.
Cet auteur confirme avec nous que le symbole comme
élément de culture politique est toujours complexes et
soulève des antagonismes entre les praticiens de la
politique.
Analysant la question de la symbolique politique
Philippe BRAUD8 consacre une partie de l'ouvrage sur cette question
épineuse. Il prouve la permanence exclusive des symboles dans chaque
groupement ou dans chaque organisation. Il postule que les symboles font
manifester l'existence des groupes ou d'organisation à travers un nom,
un sigle ou un logo pour attester leur réalité.
L'auteur poursuit sa réflexion et souligne que
l'activité symbolique apparaît étroitement liés
à la communication entre les individus, donc à l'échange
lorsqu'il s'agit de susciter ou de renforcer des liens sociaux et de
légitimer le pouvoir.
Concernant la stimulation des liens sociaux, BRAUD
considère que le travail du symbolique consiste souvent à
dramatiser une menace extérieure, à désigner des
adversaires pour mieux réactiver l'exigence d'unité du groupe, sa
forme paroxystique en est le processus de diabolisation. Cela signifie
que
7 G. DURAND, l'imaginaire symbolique, Paris, PUF,
1993, P106
8 P. BRAUD., Sociologie politique, 8e
éd., Paris, LGDJ, 2007. pp 104-116.
5
l'ennemi ainsi désigné n'a pas d'autres
caractéristiques identifiables que le fait d'être
ennemi.
Quant à la légitimation de l'ordre
social BRAUD postule que les outils symboliques servent ainsi à asseoir
des hiérarchies, à souligner les différences
d'autorités et de rang, c'est-à-dire qui est au centre de l'ordre
social, au moins dans l'idéal.
De la lecture des tous les travaux
sus-mentionés, il en découle biens de points de divergence et de
convergence d'avec le nôtre. En effet, ces travaux, se
différencient du nôtre dans la mesure où ils
s'intéressent à des problèmes différents du notre
notamment l'analyse de la symbolique politique pendant les Elections de 2006 en
RDC et à Goma en particulier. Plusieurs auteurs ont certes écrits
et se sont attelés le plus souvent sur les élections en 2006, les
motivations des Electeurs dans le choix de Gouvernants, sur les symboles
politique en RDC, mais la particularité que nous présentons est
la contribution des symboles politique dans le choix des gouvernants bien que
nous focalisons notre analyse sur les deux campagnes présidentielles des
élections de 2006 en RDC et singulièrement dans la
circonscription électorale Goma ville.
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