CHAPITRE III : LES FAIBLESSES RELEVANT DE L'ETAT
Depuis une bonne dizaine d'années, l'Etat a des
problèmes quant à la gestion et l'harmonisation du secteur
financier. On note :
l L'absence d'une volonté politique de réforme du
secteur financier ;
l Le coût des actes juridiques hors de portée des
couches pauvres ;
l Des dysfonctionnements persistants du système
judiciaire ;
l L'insécurité des biens et des personnes ;
l Des tensions socio-politiques ;
l Des centres de gestion agrées non
opérationnels faute de texte d'application et de mesures incitatives
;
l Une Mauvaise coordination et préparation des
décisions communautaires
l Le Niveau élevé du seuil de l'usure, du fait
de la non adoption du texte modificatif de l'UEMOA portant sur l'usure ;
l Le Retard dans la désignation des membres du Conseil
National de la Comptabilité (CNC) ;
l L'insuffisance de la culture financière de la
population ;
l L'indisponibilité des données
économiques et statistiques ;
l La dégradation des valeurs éthiques et
morales ;
l L'impunité des auteurs de détournement
l Le non respect par l'Etat de ses engagements.
Le coup d'Etat de 1999, la crise politico-militaire
intervenue depuis 2002 et la scission du pays ont durablement affecté le
système financier quand à son développement. Cependant, il
demeure indéniablement l'outil important de financement des agents
économiques. Malgré toutes les contraintes et faiblesses
répertoriées, il n'en demeure pas moins qu'il est le vecteur
incontournable par ses atouts et opportunités pour la création
d'emplois et d'activités génératrices de revenus.
Présenté par YAVO Yavo Guy, élève
Ingénieur en Finances
Présenté par YAVO Yavo Guy, élève
Ingénieur en Finances
Présenté par YAVO Yavo Guy, élève
Ingénieur en Finances
CONTRIBUTION DU SYSTEME FINANCIER ACTUEL
CHAPITRE I : LE SYSTEME BANCAIRE ET ETABLISSEMENT
FINANCIER
Le système bancaire classique renferme des
insuffisances et des éléments positifs qui sont des performances
qui permettent aux banques commerciales de contribuer de façon directe
et indirecte à la lutte pour le recul de la pauvreté. On peut
résumer ces performances comme suit :
l Les banques primaires participent à la bancarisation
des populations du milieu urbain ;
l La concentration des guichets et agences des banques
primaires dans les zones urbaines est un facteur favorable à la collecte
et à la mobilisation de l'épargne ;
l Les banques primaires participent au financement de tous
les secteurs d'activités de l'économie nationale, ce qui fait du
réseau de ces banques un précieux outil de développement
;
l L'importance des crédits à la consommation
peut dans une proportion raisonnable susciter en hausse les consommations des
ménages et par conséquent la demande.
l La mise en place des règles prudentielles de gestion
et leur application rigoureuse constituent sans nul doute une forte
sécurité qui rassure les déposants. Au regard de la lutte
contre la pauvreté, cette disposition réglementaire est un frein
pour y parvenir. C'est un mal, mais un mal nécessaire pour le
système bancaire classique.
Au niveau de la rentabilité, les résultats nets
des banques commerciales ivoiriennes ont évolué au cours des
dernières années et ce malgré la crise, ce qui a permit
une croissance du PIB.
Présenté par YAVO Yavo Guy, élève
Ingénieur en Finances
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