4.4 - Les conversations
informelles
De nombreux professionnels n'ont pas pu se libérer
durant le temps qu'il nous fallait pour les entendre avec un collègue
mais ils ont cependant exprimé beaucoup d'idées sur le sujet et
nous avons noté au fur et à mesure de ces rencontres les
différentes opinions qu'ils nous ont offertes. Une conversation a
été particulièrement remarquable, tant part la dissonance
entre l'impossibilité de me répondre et le temps laissé
à cette conversation que par la capacité qu'a montré cette
infirmière à exercer plusieurs tâches en même temps,
puisque cette conversation a eu lieu pendant qu'elle rangeait les
médicaments et produits médicaux reçus dans l'ensemble des
armoires et placards de la salle de soins. La clarté des notes prises
à la sortie de cette rencontre nous a amenés à le
retranscrire ici pour mieux appréhender les apports qui ont pu en
découler. (cf. Annexe n°5)
4.5 - Les questionnaires
auprès des étudiants
Afin de confronter le ressenti des professionnels avec celui
des étudiants, nous avons réalisé un questionnaire
comportant uniquement deux questions ouvertes pour essayer d'ouvrir notre champ
de vision sur ce qui pourrait être essentiel à l'apprentissage au
sein des stages et que seuls ceux qui sont en situation d'apprenants peuvent
percevoir (cf. Annexe n°6).
Nous avons proposé ce questionnaire aux
étudiants de deuxième et troisième année d'un des
IFSI du CHU et, malgré un accueil tout à fait favorable, seuls 7
étudiants sur la centaine de contacts pris nous ont consacré un
temps de réponse (cf. Annexe n°7). Les autres ont exprimé un
manque de temps et une impossibilité de se poser pour
réfléchir à ce type de questions, alors qu'ils auraient
tout à fait répondu à un questionnaire avec des questions
fermées.
Le choix de la population n'est donc pas ici le critère
essentiel si ce n'est que nous n'avons pas demandé aux étudiants
démarrant leur formation de nous répondre, car nous souhaitions
qu'ils aient déjà plusieurs expériences à
confronter afin de nous répondre au mieux.
La quantité de questionnaires
récupérés limite de fait les résultats que nous en
tirerons mais, en tant que chercheur, nous nous devons de faire avec la
contingence au sens entendu de ce qui est et à la fois pourrait ne pas
être. Aussi nous nous sommes contentés ici de cette
quantité, décidant d'analyser avant de récolter d'avantage
de données lors d'une recherche ultérieure éventuelle. Le
nombre de réponses à ce questionnaire nous permet cependant de
mieux appréhender les difficultés auxquelles nous pourrons avoir
affaire et à faire si cette recherche devait se prolonger et se
préciser avec l'apport de données quantitatives.
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