Selon l'article 219 du code de
la famille congolais, partant de sa définition, est mineur tout individu
de l'un ou de l'autre sexe qui n'a pas encore atteint l'âge de 18 ans.
La législation
congolaise autorise le mariage pour la jeune fille dès l'âge de 16
ans. Cependant, si la mineure est rendue mère en dehors du mariage, on
considère qu'il y a eu violation de la loi et cet acte constitue une
infraction au regard de la loi et il est punissable comme tel.
Etant donné que la mère est encore
mineure non émancipée par cette aventure qui l'a rendue
mère célibataire, elle continuera à demeurer sous le toit
paternel. Ces parents doivent subvenir à ses besoins et à ceux de
leur petit fils ou petite fille ; serait assimilé à la
violation pure et simple de l'article 18 du code pénal congolais qui,
à l'alinéa 2, punit quiconque néglige, de nourrir,
d'entretenir et d'élever ses enfants selon ses facultés et ses
états.
c) Fille mineure émancipée
Selon l'article 288 du code de la famille, tout mineur
est émancipé de plein droit par le mariage. La fille mère
est émancipée non seulement par le mariage, mais aussi par une
autre voie judiciaire, devient adulte parce qu'elle reste responsable des actes
et faits juridiques qu'elle pose. Si elle devient mère
célibataire, c'est-à-dire qu'elle a un ou plusieurs enfants
nés hors mariage qui ne reçoivent aucune aide du père, la
loi l'autorise à entreprendre une action en justice pour requérir
la pleine autorité sur l'enfant, en vertu de l'article 317 du code de la
famille congolais, aliéna 2 qui stipule que « en cas de
dissentiment entre le père et la mère, la volonté du
père prévaut. Toute fois, la mère a droit de recours
devant le tribunal de paix ». La non- application de cette
disposition constitue une violation expresse de la loi est punie
pénalement.
d) Fille mère adulte
Nous la qualifions de fille mère adulte par
rapport aux mineures. Elle est adulte parce qu'elle a déjà
l'âge de ponctualité, et elle est responsable de ses actes et de
leurs conséquences.
1. 1. 4. Réinsertion sociale
La réinsertion
dérive du mot insertion et la réinsertion sociale se
définit tout simplement par le fait d'insérer à nouveaux
quelqu'un dans la société.
-D'après le Petit Robert,
(2001, p. 1913) « la réinsertion » est le « fait de
réinsérer quelqu'un dans la société, dans un groupe
».
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