A- : Sur les zones traversées
1- Evolution des villes traversées
Nous savons que la création d'une route est une source
de développement pour les populations ; et si tel est le cas nous osons
affirmer que la mise en place du chemin de fer en 1904 est aussi une source de
développement en Côte-d'Ivoire.
En effet, du point de vue du tracé de la ligne, ce sont
les régions en général et les villes en particulier
traversées par le chemin de fer qui deviennent du coup des zones
d'attraction qui attirent les populations d'où la naissance des
échanges florissants entre ces différentes populations.
En 1960, l'un des soucis majeurs des autorités
ivoiriennes est de parvenir à développer toutes les
régions du pays sans exception.
Alors, le chemin de fer de par son tracé va avoir un
impact très positif sur les différentes régions qu'il
traverse mais surtout sur les villes dans la mesure où nous constatons
que la voie ferrée sera à la base de la création et du
développement de certaines villes du pays qui vont prendre de
l'importance durant toute la période de notre étude.
En effet, du fait qu'il est un moyen de transport et de
communication avec le reste du monde, le chemin de fer va permettre à
ces villes de sortir de leur enclavement total et du
sous-développement.
68
Par ailleurs, il n'est secret pour personne que la plus petite
des gares où le train fait une halte, le hameau le plus
désolé devient très rapidement un pôle
économique pour toutes les agglomérations qui lui sont
voisines.
Et c'est le cas des villes comme Agboville, Dimbokro,
Bouaké, Katiola, Ferkessedougou et Ouangolodougou qui sont des
pôles économiques incontournables dans les différentes
régions.
Le chemin de fer en Côte-d'Ivoire crée la vie,
suscite l'activité et constitue un pôle de développement
qui prend de l'importance avec le développement de la voie ferrée
et l'accroissement du volume des activités du réseau.
Par la même occasion, notons que sur le chemin de fer
l'on assiste à l'implantation de villages qui avec le temps deviennent
des villes aux activités prospères et cet état de fait
pousse l'Etat à créer rapidement un réseau
d'hôpitaux ou de dispensaires afin de soigner les populations de ces
villes qui augmentent sans cesse.
Progressivement, les paysages et le rythme de vie dans ces
villes traversées par le chemin de fer sont transformés et le
secteur tertiaire (commerce, banque et assurances) et la construction urbaine
poussent autour de l'unité de transport ou près du point de
transport.
De même, l'on enregistre dans ces différentes
villes précitées la création des écoles pour
l'instruction de la population. Et elles sont surtout installées le long
des voies de transport et de communication.
A titre d'exemple, notons que de 1967 à 1968, nous
avons enregistré à Bouaké 25 écoles primaires
publiques et 03 écoles privées, 06 écoles à Katiola
, 05 à Ferkessedougou dont 02 privées et à Agboville nous
avons comptabilisé 19 écoles dont 04 privées.
Au second degré, Bouaké est bien fourni avec 11
Etablissements dont 06 privées pour le 1er cycle et 02
Etablissements publics au second cycle et l'on rencontre aussi ces
établissements dans les autres villes qui existent sur le tracé
du chemin de fer.
Au total, dans toutes ces villes, l'infrastructure existe pour
le bien être des populations qui voient leur niveau de vie changer au fil
des années. Elles connaissent une amélioration des conditions de
vie dans la mesure où de nouveaux modes de vie se présentent
à elles.
La conséquence directe de l'implantation de ces
infrastructures scolaires est l'évolution des taux de scolarisation dans
ces villes et dans la région.
Ainsi donc, nous allons enregistrer 75 % comme taux de
scolarisation à Agboville. Quand à Bouaké, Ferkessedougou
et Katiola c'est un taux de 30 à 50 % qui a été
enregistré et si beaucoup reste à faire pour combler ce retard de
scolarisation dans les villes du nord de la Côte-d'ivoire par rapport
à Abidjan 75 % et Agboville, il faut néanmoins souligner que la
création de certaines écoles a été le fait du
chemin de fer qui a incité les autorités à le faire pour
répondre aux nouvelles exigences des populations.
Ce taux de scolarisation inférieur à celui
d'Agboville et d'Abidjan est dû au fait que les populations des villes du
nord migrent beaucoup au sud et elles étaient encore un peu retissantes
sur les bords à laisser les enfants fréquenter les écoles
et surtout les filles.
Par la même occasion, les besoins de sources
d'énergies nouvelles se font sentir et l'électricité entre
dans les habitudes des ménages d'une part et d'autre part pour permettre
aux unités industrielles qui seront mise en place de fonctionner
correctement, C'est le cas à Bouaké, Agboville, Dimbokro, et
Ferkessedougou.
70
Ainsi donc, en 1970, Bouaké « recevait
12.559.411KW en haute tension et 8.653.924 KW en basse tension
»39. La production d'énergie est assurée
à Agboville par un groupe électrogène, Dimbokro et
Ferkessedougou qui sont des centres importants de la région sont des
zones de distribution d'électricité.
Par ailleurs, la voie ferrée a permis
l'évolution de ces différentes villes dans la mesure où
celles-ci vont voir naître des unités industrielles qui auront
effectivement un impact très positif sur leur développement car
ces complexes industriels vont acheter les matières premières
dans ces régions qui comptent pour 50 % dans leurs productions (coton,
riz, tabac, sucre et bois).
Aussi, assiste t-on à un développement de ces
matières premières dans ces régions d'où
l'accroissement du nombre de producteurs et de main d'oeuvre et le commerce
local se développe dans ces villes car fournisseurs à l'industrie
de 55% du matériel et mobilier de bureau.
Sur le chemin de fer, notons par la même occasion que
les villes traversées par le réseau connaissent des trafics par
section intense. En 1971, le trafic de section marchandises vers le nord est de
350.000 tonnes entre Abidjan, Agboville et Dimbokro.
De Dimbokro à Bouaké, c'est 322.000 tonnes de
marchandises qui sont transportées et enfin de Bouaké à
Ouangolodougou, nous enregistrons 24.000 tonnes de marchandises.
Au vu de ces chiffres, le chemin de fer a réellement un
impact très positif sur le développement des zones et des villes
traversées à travers l'évolution de ces villes et de ces
régions.
L'évolution d'une ville se vérifie aussi par
l'importance de sa population, les populations dans les campagnes qui avaient
besoin de conditions de vie optimales et de travail bien
rémunéré vont se ruer sur les villes situées sur le
chemin de fer.
39 Atlas de Côte-d'Ivoire, op-cit
Ainsi donc, nous remarquons une évolution très
nette des populations dans les villes sur les rails et pour mieux
apprécier cet état de fait, referons nous à ce tableau
13.
Tableau 13 Evolution population des villes sur le
chemin de fer
Villes
|
1965
|
1970
|
Agboville
|
73.000 habitants
|
93.000 habitants
|
Dimbokro
|
50.000 habitants
|
57.000 habitants
|
Bouaké
|
134.000 habitants
|
169.0000 habitants
|
Katiola
|
37.000 habitants
|
42.000 habitants
|
Ferkessedougou
|
30.100 habitants
|
33.500 habitants
|
Source : Atlas Côte-d'Ivoire, Abidjan,
Université de Côte-d'Ivoire 1979
Les chiffres de ce tableau nous montrent une croissance
significative de la population dans toutes les villes traversées par le
chemin de fer et une part belle revient aux villes du sud la
Côte-d'Ivoire comme Agboville, le centre du pays avec Bouaké et
Dimbokro ne sont pas en reste.
Cette situation est perceptible parce que ces villes
reçoivent beaucoup les populations et même celles du nord de la
Côte-d'Ivoire et des pays limitrophes.
En effet, la primauté est accordée à
Bouaké puis Agboville et Dimbokro parce que ces trois villes
présentent des aspects de villes modernes après Abidjan qui
attirent les populations en proie à des conditions de vie meilleure que
semblent proposer ces villes.
72
Bouaké enregistre 169.000 habitants en 1970 parce que
c'est la deuxième ville importante après Abidjan du point de vue
des activités. C'est la capitale du centre de la Côte-d'Ivoire et
elle concentre presque toutes les unités industrielles qu'on trouve
à abidjan.
En plus, la ville de Bouaké connaît un commerce
florissant et elle concentre toutes les commodités pour une
amélioration des conditions de vie (écoles, hôpital,
banques, postes et etc.).
Quant à Agboville, son accroissement du point de vue de
la population est très significatif et s'explique du fait que c'est une
ville du sud du pays et une forte zone de production de café, cacao et
de bois, les piliers de l'économie de la Côte-d'Ivoire.
Nous savons aussi que depuis la période coloniale le
sud de la Côted'Ivoire attire les populations de toutes sortes à
la recherche d'emplois.
En outre, la remarquable progression de la consommation
d'électricité dans ces villes évoquées plus haut
donne une image assez appréciable de la vitalité des
activités économiques qui prennent forme dans ces villes.
Cette évolution des villes traversées par le
réseau ferroviaire est encore perceptible avec l'accroissement du nombre
des postes, du téléphone et du telex, ainsi en 1979, on compte 25
villes ayant plus de 100 postes principales, téléphones et telex
compris dont Bouaké, Dimbokro, Agboville et Ferkessedougou.
Par ailleurs, signalons que Bouaké à cette
période comptait 1258 postes principales et 1942 postes
supplémentaires pour un total de 3200 ; Dimbokro en avait 559 au total,
Agboville 348, Katiola 233 et Ferkessedougou 156.
Au regard de tous ces acquis, ce qui importe de dire ici est
que les populations de ces villes avec ces outils modernes de communication
s'ouvrent au monde.
L'eau étant une source vitale, il fallait doter ces
villes au population grandissante d'adduction d'eau potable et l'Etat de
Côte-d'Ivoire fera de ce
projet un fait réel par la création de forages
et par la connexion de ces villes au réseau de distribution d'eau de la
Société de Distribution d'Eau de Côte-d'Ivoire (SODECI).
Au total, le chemin de fer a eu un impact positif sur les
villes traversées par la voie ferrée.
En effet, nous avons constaté cette évolution
à travers l'accroissement de la population de ces villes, l'acquisition
des écoles, des hôpitaux, du réseau électrique et du
réseau d'adduction d'eau potable pour luter efficacement contre
l'onchocercose, le ver de guinée et la bilharziose.
Cependant, en dehors de tous ces aspects, notons que le chemin
de fer va avoir encore comme impact la création des unités
industrielles sur le réseau.
2- Développement des unités
industrielles
La volonté de transformer les matières
premières locales en s'orientant vers des activités industrielles
exportatrices ont conduit les nouvelles autorités ivoiriennes à
créer des industries dans les différentes régions de la
Côte-d'Ivoire.
Le constat que nous faisons de la création des
unités industrielles répond d'une part de la volonté de
l'Etat de Côte-d'Ivoire de faire de l'industrialisation un des piliers
pour le développement économique de notre pays.
D'autre part, nous constatons la construction de certaines
unités sur le tracé du chemin de fer parce que ce moyen de
transport et de communication devait participer à l'évacuation
des productions industrielles mais aussi être en avant poste pour le
développement des zones traversées.
C'est à cet effet que dans les différentes
villes traversées par la voie ferrée, nous enregistrons la
création des unités industrielles de toutes sortes.
Ainsi donc, dans le domaine du riz, « la SODERIZ, se
charge de décortiquer le riz produit dans la région
»40.
40 Henri Bourgoin, Philippe Guilhaume, op-ct p 90
74
Quant à la production de sucre, ce sont les
unités industrielles de Ferké I (1974), Ferké II (1978) et
celle de Katiola (1979) qui vont permettre à leur manière
à la Côte-d'Ivoire de couvrir ses propres besoins mais encore
d'alimenter une exportation importante à l'aube des années
1980.
La mise en place de tous ces complexes sucriers a permis une
production industrielle de sucre de « 45.0000 tonnes en 1976 et de
60.000 tonnes en 1977 »41.
Dans cette même vaine, signalons que Ferké I
produira à elle seule 33.000 tonnes de sucre au cours de l'année
1977-1978 et 42.000 tonnes de 1978- 1979.
En d'autre terme, le chemin de fer aura permis à la
Côte-d'Ivoire de compter sur des unités industrielles qui
permettent de transformer les produits locaux de la région
traversée.
Par ailleurs, la production de cigarettes, de cigares, de fil
de coton, de béton préfabriqué et de matériels de
construction est constatée dans des villes traversées par le
rail.
C'est fort de tous ces constats que la ville de Bouaké
s'affirme comme une ville industrielle après Abidjan car nous remarquons
la présence d'unités industrielles pour décortiquer le riz
et la production de boissons gazeuses.
La conséquence directe de la création de toutes
ces unités de productions industrielles est que les autorités
ivoiriennes veulent miser aussi sur un tissu industriel indispensable pour une
économie qui se veut forte.
Dès lors, ces villes vont voir naître des
complexes industriels pour la manufacture du tabac, la fabrication de sisal, la
filature, le tissage et l'engrenage de coton.
41 Atlas de Côte-d'Ivoire, op-cit
Nous notons aussi la présence des industries du bois et
des briqueries ; en outre, le souci de mettre en place un tissu industriel
réel au cours des années 70 va pousser l'Etat ivoirien à
créer des grandes unités de production surtout dans le domaine du
textile et qui auront pour vocation de « transformer les produits
ivoiriens afin de les valoriser plus et de passer au stade de
l'exportation »42.
C'est le cas de l'UTEXI en 1975 à Dimbokro, COTIVO en
1976 à Agboville ; dès lors, les industries du textile et de
l'habillement déjà les plus importantes de tous les Etats de
l'Afrique francophone vont se tailler une place de choix dans
l'industrialisation du pays.
A ce titre, cinq (05) unités d'engrenage de coton
traiteront la production ivoirienne de 65.000 tonnes en 1976 et sept (07)
entreprises dont les Etablissements Robert Gonfreville à Bouaké
font de la filature, de l'impression et de la confection.
Toujours à Bouaké, la SOCITAS
créée en 1969 fait de la filature et de la teinture des fibres
synthétiques avec des unités comme celles de Dimbokro et
Agboville.
Au total, malgré le fort accroissement de la demande
nationale et une situation incertaine du marché mondial, «
l'industrie textile ivoirienne se prépare une place de choix parmi les
exportateurs »43.
Ainsi donc, ces unités industrielles qui naissent sur
le réseau ferroviaire vont intervenir pour une bonne part dans le
développement des villes dans lesquelles elles sont implantées
mais très largement dans l'économie de la Côted'Ivoire.
En somme, les activités des unités industrielles
ont un impact très positif sur le développement économique
de la Côte-d'Ivoire en ce sens que le
42 Louis Edouard Settié, l'Etat et le
processus de développement en Côte-d'Ivoire 1960-1980 op-cit p
205
43 Henri Bourgoin Philippe Guilhaume, op-cit p94
76
développement et la transformation des produits locaux
destinés à l'exportation ont permis l'accroissement « du
volume des exportations de la Côte-d'Ivoire »44.
Il ne s'agit pour nous de traiter le thème de
l'industrie dans toute sa généralité mais nous voulons
faire comprendre que les unités industrielles implantées sur le
tracé du réseau ferroviaire chargées de la transformation
des produits locaux et de leur exportation, occupent une part importante dans
les recettes d'exportation des produits industriels de la
Côte-d'Ivoire.
En 1970, la part des exportations industrielles par rapport au
total des exportations ivoiriennes est de 32 milliards soit 24 % et de 131
milliards en 1977. Le chiffre d'affaire des unités industrielles montre
bien que l'Etat de Côte-d'Ivoire ne s'est pas trompé lorsqu'il a
décidé de mettre en place ces industries dans sa politique de
développement des villes et des régions traversées et
partant de là de l'accroissement de l'économie ivoirienne.
C'est dans ce contexte que la société de
production du tabac SITAB fait un chiffre d'affaire de 165 millions en 1960,
216 millions en 1965, 166 millions en 1970 et 171 millions en 1975.
Ce qui est intéressant à noter est que le
chiffre d'affaire de ces unités industrielles croit avec le volume
d'activité du chemin de fer même si de temps à autre nous
enregistrons des baisses dues à plusieurs facteurs (aléas
climatiques, baisse de la production et concurrence extérieure).
Néanmoins, nous ne devons pas oublier que ces
unités industrielles interviennent pour une part importante dans le
développement des zones traversées, ce pourquoi à
Bouaké nous allons enregistrer des unités industrielles avec des
production allant de 05 à 50 millions pour atteindre le milliard.
Le développement économique d'une nation n'est
possible que si l'Etat dispose de fond nécessaire pour financer les
différents projets de développement qu'il décide de mettre
en place.
44 Louis Edouard Settié, op-ct p202
78
Ainsi, la création des complexes agro-industriels dans
les différentes villes traversées par la voie ferrée ,
répondait à des objectifs bien précis qui étaient
de développer les zones traversées d'une part et d'autre part
permettre à la Côte-d'Ivoire de pouvoir compter sur un tissu
industriel fort.
En Effet pour un Etat moderne comme le nôtre, les
sources de financement ne doivent pas provenir uniquement que des produits
agricoles et des aides extérieures car un pays qui aspire à un
développement solide doit pouvoir miser sur une industrialisation pour
la transformation des produits locaux pour les rendre encore plus
compétitifs.
Par ailleurs, ces industries doivent être aussi des
sources de financement de projet de développement pour notre pays et
c'est dans cette optique q'au travers des impôts BIC (voir sigles et
abréviations) et du fond national d'investissement, les entreprises se
devaient de contribuer à l'équipement de la Côte-d'Ivoire
en collectant ces impôts et taxes pour l'Etat ivoirien.
De même, l'Etat perçoit aussi des revenus de
l'activité industrielle pour le développement et la modernisation
des infrastructures économique et social sur tout le territoire
national.
Ainsi en 1961, les impôts et les frais perçus sur
l'industrie textile en général s'élevaient à
« 173,3 millions de francs CFA
»45.
Et en 1971, les revenus de l'Etat obtenus sur la
fiscalité industrielle s'élevaient à 12.276 millions de
francs CFA.
Au total, le création des unités industrielles
dans les zones traversées par le chemin de fer répondait d'une
part aux objectifs de l'Etat de Côte-d'Ivoire de faire de ce pays un pays
industriel afin de transformer les produits locaux pour les rendre encore plus
compétitif sur le marché.
45 Chevassu Jean, Valette Alain, les revenus
distribués par les activités industrielles en
Côte-d'Ivoire, Abidjan, ORSTOM 1975, p24
D'autre part, la mise en place de ces unités devait
concourir à développer ces zones traversées par les rails
à travers les différents avantages que celles-ci procurent aux
populations.
Aujourd'hui, s'il y a lieu de faire un bilan, nous pouvons
affirmer sans trop nous tromper que les unités industrielles dont la
création a aussi été suscité par le tracé du
chemin de fer ont participé à leur manière au
développement économique de la Côte-d'Ivoire et des zones
traversées.
Tous ces constats si intéressants nous amène
à nous pencher sur l'apport du chemin de fer au développement
économique.
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