Afin d'améliorer les conditions de réalisation
du contrôle et de le rendre plus efficace, veiller aux contraintes
ci-dessus citées est nécessaire voire urgent pour certaines. Nous
recommandons à cet effet:
* A l'autorité de la DPV:
· de revoir les procédures de contrôle et
préciser les lieux et moments du contrôle des produits afin
d'éviter le recoupement avec les champs d'action des services
d'hygiène et de santé et de résoudre les contraintes de
qualité des produits;
· la délocalisation du poste de la GFD à
celle de Bel Air pour mieux veiller sur les produits;
· le recrutement d'inspecteurs en nombre suffisant bien
formés;
· la dotation en matériels logistique et technique
et de laboratoire fonctionnel au niveau de chaque poste;
· l'ouverture d'autres postes de contrôle au niveau
des frontières terrestres du pays avec les deux Guinées, la
Gambie et le Mali;
· la sensibilisation de tous les acteurs de la
filière et même des agents convoyeurs des camions sur les enjeux
du contrôle.
* A l'autorité gouvernementale
· l'actualisation des textes législatifs
(décret 60-12 1 et 60-122);
· l'actualisation et application du décret
99-259;
· la mise en oeuvre du règlement (CE) 430/2006 afin
de résoudre les contraintes qualité des produits horticoles au
Sénégal ;
· étendre le contrôle phytosanitaire et
qualité sur le marché local: - en sensibilisant la population sur
les enjeux de la qualité et de la sécurité alimentaire;
- et en élaborant une législation relative au
contrôle des produits horticoles sur le marché local et la mettre
en oeuvre.
· la mise en place d'un programme national de promotion de
la qualité dans nos entreprises.
· Renforcer les moyens de la DPV pour mieux subvenir aux
besoins de la population en matière de protection et
sécurité sanitaire des végétaux.
· Améliorer les infrastructures en appui aux
exportations agricoles;
· La fourniture d'une aide systématique aux
horticulteurs pour améliorer régulièrement la
qualité de la production et promouvoir le respect des normes sanitaires,
phytosanitaires et autres exigées par les marchés
d'exportation;
· Favoriser l'accroissement de la production et de la
distribution locales de l'oignon et de la pomme de terre pour réduire ou
se substituer aux importations, avec cependant des potentialités,
à moyen terme, pour les exportations régionales;
· Revoir la structuration du Ministère de
l'Agriculture et créer une direction commune des contrôles
officiels afin de résoudre le problème de collaboration entre les
différents services de contrôle.