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Impact de la douane sur les finances publiques et le développement socio-économique national : bilan et perspectives, cas de la province douanière de l'equateur de 2006 à  2009

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par John Elam KODORO DASEWA
Institut supérieur des sciences commerciales/GBADOLITE, Equateur/RDC - Graduat 2009
  

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CHAPITRE TROISIEME :

LES ASPECTS BUDGETAIRES

III.1. Introduction.

Pour nous permettre de bien vérifier l'incidence de la Douane sur les finances publiques et le développement socio - économique national, l'obligation est de recourir aux lois contenant le Budget de l'Etat pour les exercices 2006, 2007 et 2008, car la matérialisation effective de tous ces aspects budgétaires passe par l'élaboration d'un budget annuel réaliste, évalué sur la base des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux d'inflation, ...)

III.1.1 Les prévisions budgétaires 2006.

Le Budget de l'Etat pour l'exercice 2006 est élaboré dans le but d'une part, de répondre aux objectifs de la Transition politique consignés dans l'Accord Global et Inclusif signé à Pretoria en 2003 et, d'autre part, d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE.

A ce titre, il s'agit :

· Sur le plan politique :

- d'organiser les élections générales sur toute l'étendue de la République ;

- de poursuivre l'exécution du Programme National de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion des ex-combattants ;

- de parachever le processus d'intégration de l'Armée et de la Police.

· Sur le plan économique :

- de préserver la stabilité macroéconomique, tout en effectuant les dépenses essentielles pour mener à terme le processus de Transition politique ;

- de mettre sur pied une Administration fiscale luttant contre la corruption et la fraude ;

- de relever le niveau des investissements pour impulser la croissance économique.

· Sur le plan social :

- d'accroître la part des dépenses pro-pauvres retenues dans le DSRP final en ce qui concerne les secteurs de la Santé, de l'Education, de l'Energie et des Infrastructures ;

- de boucler les opérations de mise à la retraite des Fonctionnaires et Agents de l'Etat ainsi que du paiement de la dette intérieure ;

- de prendre en compte les revendications salariales des différentes catégories socio-professionnelles.

Les indicateurs macroéconomiques ayant servi de toile de fond à l'élaboration de ce Budget se présentent comme suit :

· PIB nominal (en milliards de CDF) : 3.965

· Taux de croissance : 7%

· Taux d'inflation fin période : 8%

· Taux moyen d'inflation : 10%

· Taux de change moyen (CDF/USD) : 500,7

· Taux de change fin période (CDF/USD) : 513,4

De ce qui précède, le Budget de l'Etat pour l'exercice 2006 est arrêté en équilibre, en recettes et en dépenses, à CDF 1.089.365.970.124, équivalant à USD 2.175.685.980. Comparé au Budget 2005 de CDF 806.169.426.000, ce Budget dégage un taux d'accroissement de 35,1%.

Au regard des défis à relever au cours de l'année 2006 (élections, accès au point d'achèvement de l'initiative PPTE, mise en oeuvre du nouveau programme économique axé sur le DSRP), un accent particulier est mis sur la mobilisation optimale des ressources, sur le choix judicieux des projets productifs et rentables, en vue d'impulser la croissance. Il s'agit aussi de prendre toutes les dispositions pour améliorer la qualité de la dépense publique.

Par rapport à certaines contraintes, le Président de la République a signé le décret n° 06/109 du 11 juin 2006 portant aménagement du Budget de l'Etat pour l'exercice 2006.

Le Budget aménagé pour l'exercice 2006 est arrêté en équilibre en recettes et en dépenses à CDF 1.039.561 millions (Francs Congolais Mille trente-neuf milliards cinq cent soixante et un millions) réparti conformément au tableau synthèse du Budget.

III.1.2. Synthèse du Budget aménagé 2006.

RECETTES

BUDGET AMENAGE 2006

I. RECETTES COURANTES

495.714.000.000

1.1. Recettes Fiscales

365.344.960.000

1.1.1. Recettes des Douanes et Accises

169.751.000.000

1.1.2. Recettes des Impôts

195.593.960.000

1.2. Recettes non Fiscales

130.369.040.000

1.2.1. Recettes Administratives

34.211.570.979

1.2.2. Recettes Judiciaires

745.322.000

1.2.3. Recettes Domaniales

87.296.169.721

1.2.4. Recettes de Participations

8.115.977.300

II. RECETTES EXCEPTIONNELLES

515.626.000.000

2.1. Dons projets

205.839.000.000

2.2. Dons Budgétaires

40.522.000.000

2.3. Prêts projets

148.167.000.000

2.4. Prêts budgétaires

0

2.5. Ressources initiative PPTE

121.098.000.000

2.6. Appuis budgétaires

0

III.FINANCEMENT A RECHERCHER

28.221.000.000

RECETTES TOTALES

1.039.561.000.000

 
 

DEPENSES

BUDGET AMANAGE 2006

1. Dettes Publiques en capital

120.523.000.000

2. Frais Financiers

109.609.148.229

3. Dépenses de Personnel

191.463.280.764

4. Biens et Matériels

30.426.224.127

5. Dépenses de Prestations

45.710.435.451

6. Transferts et Interventions de l'Etat

282.463.844.103

7. Equipements

116.892.236.180

8. Constructions, réfection, réhabilitation

142.472.831.146

DEPENSES TOTALES

1.039.561.000.000

Source : Décret n° 06/109 du 11 juillet 2006 portant aménagement du Budget de

l'Etat pour l'exercice 2006 annexé à la loi n° 06/001 du 16 février 2006

contenant le Budget de l'Etat pour l'exercice 2006.

III.1.2. Les Prévisions budgétaires 2007.

Le Budget de l'Etat pour l'exercice 2007 est élaboré dans un contexte post électoral marqué par la mise en place des institutions issues des urnes et d'un gouvernement dont les Premier Ministre émane de la majorité parlementaire.

Le Gouvernement constitué et investi par l'Assemblée National ; a initié un programme économique qui s'appuie sur le Document de Stratégie de la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSCRP).

Ce programme est un cadre de référence qui a pour objet de matérialiser la vision du Chef de l'Etat exprimée à travers les cinq chantiers prioritaires annoncés dans son discours d'investiture, le 06 décembre 2006, à savoir : les infrastructures, l'emploi, l'éducation ; l'eau, l'électricité et la santé.

Dans la logique de pouvoir rencontrer cette vision, des orientations de la politique Budgétaire pour l'exercice 2007 sont focalisées sur les axes ci-après :

1. Sur le plan économique :

Le gouvernement va accélérer la croissance et réduire la pauvreté, en reconstruisant les infrastructures et les services sociaux de base. Il s'emploiera aussi à pourvoir les conditions favorables à la création de plus de richesses et à une répartition plus équitable de celle-ci.

L'objectif du Gouvernement en 2007 est d'atteindre le point d'achèvement en remplissant l'essentiel des critères, afin d'obtenir des annulations substantielles de la dette extérieure, dont le poids se fait de plus en plus insoutenable et risque de compromettre l'avenir des générations présentes et futures.

Le Gouvernement s'engage également à rationaliser les dépenses publiques pour les conformer à son programme, au DSCRP et aux cinq chantiers cités ci-dessus.

Au cours de l'exercice 2007, le gouvernement recourra aux politiques appropriées dans le domaine de la fiscalité, du budget, du revenu, des salaires ainsi que de la protection sociale et mobilisation des ressources publiques pour faire face à ses engagements.

2. Sur le plan politique :

Le gouvernement s'engage à renforcer la stabilité politique, la sécurité des personnes et des institutions, en vue de consolider les acquis des élections, la paix et l'unité nationale.

Pour y arriver, il s'emploiera à :

- restaurer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du pays par une réforme de l'Administration Publique et des services d'ordre public.

- Lutter contre la corruption, la malversation financière et l'impunité.

3. Sur le plan social et culturel :

Le gouvernement s'engage à réorganiser le mécanisme de la solidarité nationale et à promouvoir le bonheur d'un plus grand nombre des citoyens et ce, par l'exercice de ses fonctions régaliennes. Dans cette perspective, il focalisera ses actions sur les infrastructures de base et les services sociaux pour les masses défavorisées, en vue de lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité.

La matérialisation effective de toutes ces actions passe par l'élaboration d'un budget réaliste. Le budget de l'exercice 2007 a été évalué sur la base des indicateurs macroéconomique ci-après, inspirés du DSCRP :

- le taux de croissance du Produit Intérieur Brut établi à 6,5% ;

- le taux d'inflation fin période fixé à 12% ;

- le taux d'inflation moyen situé à 8,8% ;

- le taux de change moyen évalué à 560 Fc le dollar ;

- le Produit Intérieur Brut nominal de l'ordre de 4.986 milliards de Fc.

Au point de vue formel, les recettes et les dépenses de l'exercice 2007 ont été arrêtées en équilibre à Fc 1.370.309.606.010 ; équivalant à 2.446.981.439 dollars américains, comparé au budget de l'exercice 2006 ; arrêté également en équilibre à Fc 1.039.561.000.000 ; le budget 2007 dégage un taux d'accroissement de 31,82%.

III.1.2.1. Tableau synthèse du Budget 2007.

RECETTES

BUDGET 2007

I. RECETTES COUANTES

883.482.606.010,00

1.1. Recettes des Douanes et Accises

1.2. Recettes des Impôts

1.3. Recettes de la DGRAD

1.4. Recettes des Pétroliers producteurs

273.696.979.252,00

250.363.128.853,00

195.988.087.434,00

163.434.410.471,00

II. RECETTES EXCEPTIONNELLES

486.827.000.000,00

2.1. Remboursement BCC

2.2. Recettes extérieures d'appui budgétaires

2.2.1. Ressources PPTE

2.3. Recettes extérieures de financement des investissements

2.3.1. Dons projets

2.3.2. Emprunts projets

10.498.000.000,00

210.700.000.000,00

210.700.000.000,00

265.629.000.000,00

152.120.914.400,00

113.508.085.600,00

RECETTES TOTALES

1.370.309.606.010,00

DEPENSES

BUDGET 2007

1. Dette Publique en capital

2. Frais financiers

3. Dépenses de Personnel

4. Biens et Matériels

5. Dépenses de Prestations

6. Transferts et l'investissement de l'Etat

7. Equipements

8. Constructions, réfection, réhabilitation

229.756.000.000,00

146.625.000.000,00

347.370.379.108,00

39.604.931.702,00

61.118.531.539,00

194.375.308.016,00

174.314.358.178,00

177.144.598.467,00

DEPENSES TOTALES

1.370.309.107.010,00

Source : Annexe à la loi n°07/002 du 07 juin 2007 contenant le Budget de l'Etat

pour l'exercice 2007.

III.1.3. Les Prévisions Budgétaires 2008.

Le Budget de l'Etat de l'exercice 2008 est élaboré dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du Document de Stratégie de l Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSCRP), dont les principaux piliers sont exécutés à travers le Programme de stabilisation Macroéconomique à moyen terme et les programmes et projets sectoriels, résumés particulièrement pour 2008 dans le Programme d'Action Prioritaires, en sigle P. A. P.

Les actions prioritaires retenues dans le Programme d'Actions Prioritaires soutiennent les cinq piliers du DSCRP et les cinq chantiers du Chef de l'Etat à savoir :

- la promotion de la bonne gouvernance et consolidation de la paix,

- l'amélioration de l'accès aux services sociaux et réduction de la vulnérabilité,

- la lutte contre le VIH/SIDA,

- la promotion de la dynamique communautaire.

Ce programme constitue la première étape dans la marche pour la reconstruction du pays, laquelle est subordonnée à la promotion de la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.

Son exécution devra permettre la mise en oeuvre :

- d'une stratégie capable de doter le gouvernement des moyens de sa politique, tout en maintenant un environnement macroéconomique stable et en évitant d'alourdir la charge de la dette,

- des politiques susceptibles de soutenir une croissance économique forte, à travers l'application des programmes et projets sectoriels et l'amélioration du climat des affaires dans l'objectif d'attirer les investissements privés,

- des politiques d'inclusion sociale et d'équité dont la finalité est de répartir équitablement les fruits de la croissance économique.

Dans le but de réaliser ledit plan d'actions prioritaires, les orientations de la politique budgétaire du gouvernement pour exercice 2008 sont articulées autour des axes cibles ci-après :

1°) Dans le domaine politique, le gouvernement s'emploiera à :

- mettre en oeuvre la politique de décentralisation en appliquant strictement les résolutions pertinentes du forum national dans ses aspects financiers et la loi y afférente ;

- organiser les élections locales en vue d'asseoir la gouvernance locale, gage pour obtenir des institutions fortes et assurer le développement à la base ;

- poursuivre la réforme de l'Armée et de la police et leur intégration afin de doter le pays d'une armée républicaine et de services de sécurité capable de maintenir l'ordre et d'assurer l'intégrité du territoire national.

Il s'agit en bref de :

· consolider la paix et l'unité nationale, en renforçant la stabilité politique et la sécurité en vue de préserver la jeune démocratie,

· restaurer la bonne gouvernance par le renforcement des Instituions existantes devant garantir et assurer la sécurité des personnes et des biens et imposer la transparence dans la gestion.

- restaurer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, appuyée d'une réforme rigoureuse de l'Administration Publique, pour améliorer qualitativement et quantitativement les prestations des Agents de l'Etat et renforcer ainsi la crédibilité de l'autorité de l'Etat.

2°) Dans le domaine économique, financier et monétaire, le gouvernement est déterminé à :

- déployer les efforts et énergies nécessaires en vue d'atteindre le point d'achèvement, conduisant à l'annulation d'au moins 90% du stock de dette, afin de dégager les ressources nécessaires au financement des activités de développement,

- rationaliser les dépenses et les maintenir dans les proportions acceptables et accroître les recettes par la mise en oeuvre des reformes et mesures fiscales conséquentes visant l'élargissement de l'assiette,

- appliquer une politique monétaire prudente centrée sur le renforcement de l'indépendance de la Banque Centrale et sur la transparence des opérations financières de l'Etat afin de limiter les déficits,

- identifier et appuyer les secteurs porteurs de croissance en vue de les soutenir en terme d'investissement et de porter la croissance à deux chiffres,

- relancer la production agricole, l'élevage et la pêche, tout en diversifiant la filière agricole d'exploitation,

- promouvoir le développement du micro crédit et de la micro entreprise susceptible de mener à la création de la classe moyenne dont le pays a tant besoins,

- encadrer de manière adéquate la mise en valeur du potentiel forestier pour accroître les recettes, tout en veillant à l'équilibre de l'écosystème mondial,

- appliquer une politique de transport multimodal tenant principalement compte de la navigation maritime, ferroviaire, aérienne et fluviale, grâce à la réhabilitation des infrastructures ad hoc et à une meilleure organisation de celle-ci,

- finaliser la mise en oeuvre des reformes du secteur minier et autres,

- finaliser la restructuration des entreprises publiques du secteur du Portefeuille et leur financement afin de les rendre plus viables ;

- relancer le secteur de l'électricité pour les énergies créatrices et éliminer l'obscurité, source d'actes de banditisme,

3°) Dans domaine social, l'option principale du gouvernement est de répondre aux

objectifs du Millénaire et de réduire de manière significative la pauvreté. A ce titre,

il compte poursuivre en 2008 :

- la réhabilitation des infrastructures et le rétablissement des services sociaux de qualité, en partenariat avec les organisations communautaires, les églises, les ONG et la société civile,

- l'amélioration substantielle de l'accès des populations aux soins de santé et à une éducation de qualité,

- l'amélioration de la protection sociale des groupes vulnérables,

- la lutte contre la pandémie du siècle axée sur la stabilisation de l'évolution de la maladie, l'amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le VIH (P. V. V.) ainsi que l'atténuation de son impact sur le développement,

- la promotion de la dynamique communautaire à tous les niveaux à travers la participation effective des organisations de base dans la définition des politiques sectorielles, la planification, la mise en oeuvre et le saisi des programmes de réduction de la pauvreté.

La matérialisation effective de ces actions passe par l'élaboration d'un budget réaliste, assis sur une capacité de mobilisation plus accrue des ressources propres et extérieures.

Le Budget de l'exercice 2008 a été évalué sur base des agrégats macroéconomiques ci-dessous :

· Taux de croissance du PIB : 8%

· Taux d'inflation fin période : 8%

· Taux moyen d'inflation : 500 Fc le dollar,

· PIB nominal : 5.870 milliards de Fc.

Pour l'exercice 2008, le Budget de l'Etat est arrêté en équilibre à 1.781.415.163.097,00 Fc ; représentant 30,3% du PIB et un taux d'accroissement de 30% par rapport au Budget de l'exercice 2007.

III.1.3.2. Tableau synthèse du Budget 2008.

RECETTES

MONTANT (FC)

A.

RECETTES DU POUVOIR CENTRAL

1.674.421.304/553,00

I.

RECETTES COURANTES

1.211.977.359.053,00

I.1.

Recettes des Douanes et Accises

406.400.000.000,00

I.2.

Recettes des Impôts

346.700.000.000,00

I.3.

Recettes non Fiscales

278.577.359.053,00

I.3.1.

Pas de porte (Bonus de signature)

125.145.631.070,00

I.3.2.

Autres

153.431.727.983,00

I.4.

Recettes de Pétroliers Producteurs

180.300.000.000,00

I.4.1.

DGI

79.332.000.000,00

I.4.2.

DGRAD

100.968.000.000,00

II.

RECETTES EXTERIEURES

462.443.945.500,00

II.1.

Recettes Extérieures d'appuis budgétaires

190.300.000.000,00

II.1.2.

Ressources PPTE

190.300.000.000,00

II.2.

Recettes Extérieures de Financement des Investissement

272.143.945.500,00

II.2.1.

Dons projets

198.543.945.500,00

II.2.2.

Emprunts Projets

73.600.000.000,00

B.

RECETTES DE PROVINCES

106.993.858.544,00

 

RECETTES TOTALES

1.781.415.163.544,00

CODE

DEPENSES

MONTANTS (FC)

1.

DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL

177.771.355.971,00

2.

FRAIS FINANCIERS

171.600.000.000,00

3.

DEPENSES DE PERSONNEL

488.731.031.510,00

4.

BIENS ET MATERIELS

45.384.770.593,00

5.

DEPENSES DE PRESTATIONS

45.221.784.153,00

6.

TRANSFERT ET INTERVENTIONS DE L'ETAT

513.960.744.072,00

7.

EQUIPEMENT

105.101.231.774,00

8.

CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION

233.644.245.024,00

 

DEPENSES TOTALES

1.781.415.163.097,00

Source : Loi Budgétaire n° 07/009 du 31 décembre 2007, portant Budget de l'Etat

pour l'exercice 2008 volume 2

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