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Détermination des espèces dans la succession de Terminalia Superba et de leurs impacts sur le bananier: cas du système sylvobananier dans la réserve de biosphère de Luki-Mayumbe (rd.congo)

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par pathy kibungu kembelo
Université de Kinshasa - Ingénieur agronome en gestion des ressources naturelles (faune et flore) 2008
  

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1.1.3. Principe des contrats sylvo-bananiers

La régénération de la forêt de la réserve reposait sur des contrats. Ces derniers faisaient l'objet d'une convention d'occupation enregistrée à l'office national du territoire dans lequel se situent les terrains. Cette convention stipule que l'INERA met à disposition du colon un bloc d'environ 500 ha de terrain forestier situé dans la réserve forestière et cette occupation est soumise aux conditions reprises dans un cahier de charge annexé à la convention.

Les principales conditions de ce cahier de charge sont les suivantes :

- Le colon s'engage à planter dans le bloc loué, et endéans les cinq ans les bananiers sur des terrains convenant à cette culture ;

- Il s'engage à faire une plantation intercalaire de Terminalia superba;

- Il s'engage à payer le droit de location pour le terrain, tandis que l'entièreté de la production bananière lui revient ;

- Lors de l'abattage préliminaire à la plantation de bananiers, le planteur peut récupérer le bois coupé et le vendre à son profit personnel en payant les redevances forestières réglementaires à l'Etat. Il lui est interdit de couper les essences précieuses d'un diamètre inférieur à 40 cm.

Après cinq années de production bananière, le coupon annuel retourne à l'INEAC qui fait constater la reprise, si le nombre des plants de Limba présents répond aux clauses du contrat. Si ces conditions ne sont pas remplies, une amende de 2.000 francs belge (WAGEMANS, 1961) par hectare est prévue.

1.1.4. Résultats obtenus

Sur l'ensemble de l'étendue prévue pour appliquer le système sylvo-bananier soit, 7.500 hectares, la surface plantée en association Limba/bananier à la fin de 1958 a été de 4.300 hectares (WAGEMANS, 1961).

Dans les blocs sylvo-bananiers, on obtint en fin de révolution, sur les 104 Limbas plantés à l'hectare, une cinquantaine de sujets de 7 m3 à 8 m3, soit environ 350 à 400 m3 par hectare comme produit final (WAGEMANS, 1961).

D'après une étude menée par VANDENPUT (1981) dans le Bas-Congo dans les plantations des bananiers Gros michel à ciel ouvert et sous Limba, on observe un rendement de 12 t/ha/an pour les bananiers Gros michel à ciel ouvert  et 3 t/ha/an pour le bananier Gros michel sous Limba.

Selon le même auteur, une culture pure en milieu traditionnel produirait environ 15 t/ha/an et 3 à 7 t/ha/an en culture mélangée. Par contre en culture industrielle, le rendement idéal moyen pourrait atteindre et même dépasser 40 t/ha/an lorsque les meilleures conditions sont réunies et que la densité est élevée.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway