4.1.- La ville son histoire et ses
fonctions...........................................................43
4.1.1.-
Généralités....................................................................43
4.2.- Historique de la ville de
Port-au-Prince.........................47
4.2.1.-Fondation et
contexte....................................................47
4.2.2.-Vers la
suprématie...................................................... 48
4.2.3.-Migration, Structure, Densité et Topographie
sociale........................................................................49
4.3.- Urbanisation de
Port-au-Prince.....................................54
Chapitre V.- Urbanisation et transport en
commun (Le cas de
Port-au-Prince)......................................59
5.1.- L'activité tap-tap dans le système de
fonctionnement
de Port-au-Prince ..........................
..................................67
5.1.1- Tap-tap: Types et
Description....................................... 67
A.-
Taxi.............................................................................
67
B.-
Yole..............................................................................68
C.-
Rachepwèl...................................................................68
D.- Batiman ( Kazèn, Manman zanfan yo, Gwo
bisjòn
)........................................................................69
E.-
Kokorat........................................................................70
5.1.2.- Port-au-Prince et ses
Tap-tap.........................................72
Quatrième partie: Cadre d'analyse
..................................82
Chapitre VI.- Mise en relief du
Bwafouye................ 82 6.1.- Le minibus bwafouye (carrosserie
locale).................... ..82
6.1.1.-Les
structures...............................................................
82
6.1.2.- L'aspect
extérieur....................................................... 84
6.1.3.- L'aspect
intérieur........................................................ 84
6.2.- Les catégories socioprofessionnelles directes
et indirectes du
bwafouye..............................................86
Chapitre VII.- L'imminente disparition du minibus
bwafouye.........................................................88
7.1.- A la recherche des
causes..............................................90
7.2.- L'équation: chauffeurs-chauffeurs de tap-tap
et moyens de transport
collectif.................................90
7.3.- L'avenir du bwafouye selon les
chauffeurs....................95
7.4.- Divergences de vue (tendances du
dépouillement)............................................................
97
7.5.- Analyse et
Perspectives................................................105
Conclusion................................................................................115
Bibliographie............................................................................119
Annexes:
I.-
Questionnaire................................................ 123
II.- Références des dispositions
légales............... 124
III.- Images de certains types de tap-tap..............
127
Avant-propos
Le terme tap-tap, vu son caractère empirique, parce
que venant de la culture populaire, n'a pas trop retenu l'attention des
intellectuels de chez-nous. Ils sont rares ceux-là qui, pour
évoquer la problématique du transport collectif en Haïti ou
à Port-au-Prince, font du terme l'élément clé du
titrage de leur article. De plus, aucun ouvrage scientifique émanant
d'auteur haïtien n'a jamais été consacré au transport
collectif, c'est ce que nous a révélé nos dix
années de recherche documentaire dans le domaine.
Les difficultés éprouvées durant cette
période (1989-1999) sont de tous ordres: les fichiers des
bibliothèques les plus réputées de Port-au-Prince n'ont
presque ni titre ni auteur spécifique sur le transport en Haïti.
L'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique jusqu'au moment
où nous sommes en train de finaliser la rédaction du
mémoire ne dispose pas de données chiffrées sur le
transport qu'il s'agit du collectif, du privé, du piéton voire
des marchandises. Le service de la circulation des véhicules, l'Office
Assurance des Véhicules Contre Tiers et le Ministère des Travaux
publics transport et communications (des Institutions qui devraient être
les plus concernées) en font peu de cas au point qu'elles n'arrivent
pas à s'entendre même sur le parc automobile d'Haïti.
En amont comme en aval, la question du transport collectif
urbain en Haïti, régional ou interrégional; routier,
maritime et aérien reste inexploitée. Pas de compétence,
pas d'institution à pouvoir s'intéresser à une
étude approfondie de la question. Tout ceci a entravé notre
travail de jeune étudiant chercheur inexpérimenté qui
confondait le réel à la réalité. Nous avons
effectivement crû le simple fait d'avoir observé que le "minibus
yole" n'était plus le seul à concurrencer le "minibus
bwafouye» dans le transport collectif que cela eut été
à la base d'une production documentaire, littéraire et
scientifique qui allait nous servir de cadre théorique et conceptuel.
Pourtant, l'originalité de la question semble servir
d'alibi pour nous renvoyer. Beaucoup de données nous ont
été refusées ou du moins n'ont pas été
disponibles.
N'était-ce ces difficultés nous pensons qu'avec
l'aide de nos conseillers, particulièrement de notre directeur de
mémoire, nous aurons mieux fait.
Notre travail n'est qu'un pas de l'ensemble que la
société haïtienne doit faire en direction de ce
véritable problème qu'elle doit chercher à comprendre afin
d'en trouver la solution efficace et appropriée.
Dans ce sens, la société (l'Etat) via
l'université doit aussi investir dans des travaux de recherche sur le
transport afin qu'elle soit en mesure de procurer à sa population de
meilleurs moyens de se déplacer, ce qui impliquera une fusion de
compétences (Ethnologue, Sociologue, Géographe, Urbaniste,
Juriste, Economiste ....) et d'institutions tant publiques que privées.
Ainsi pourra-t-on mettre un frein à l'improvisation et accéder
à la planification du social et de l'économique.
Cela pourrait contribuer à ralentir la migration,
modifier les mentalités et à apporter des innovations dans le
mode de fonctionnement du système de transport collectif. Alors, la
capitale d'Haïti ne sera plus le théâtre des tap-tap
inadaptés et inappropriés face à l'urbanisation de
Port-au-Prince.
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