CHAPITRE II DEFINITION DES CONCEPTS :
Il s'agit ici de définir les concepts sur lesquels
porte notre.
2.3. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES
IMPLICATIONS
2.3.1. Le concept de travail :
Le travail est défini comme une
activité faisant l'objet d'une rémunération, le
travail est traditionnellement considéré dans la théorie
économique, comme un facteur de production. Il intervient, comme le
capital ou les matières premières, dans le processus de
création des biens et des services, et représente une ressource
pour l'entreprise (Stammers et Shephard, 1995).
Pourtant, il apparaît trop réducteur
d'assimiler l'activité des hommes dans l'entreprise à une
quantité vague et indifférenciée d'heures de
travail : en effet, les tâches humaines sont très diverses et
la façon même de les organiser détermine en grande partie
leur efficacité. Les rapports individuels et collectifs que crée
le travail entre les hommes, les uns employeurs et propriétaires de
l'instrument de travail, les autres travailleurs salariés,
subordonnés et exécutants, sont aussi à être pris en
compte dans l'analyse du travail perçu comme
activité faisant l'objet d'une rémunération.
2.3.2. Analyse de la tâche et des
activités
2.3.2.1. Analyse de la tâche :
Il existe des discordances en ce qui concerne la signification
de l'analyse de la tâche. Il y a essentiellement deux lignes : la
première, plus française, réserve le mot «
tâche » au travail prescrit et traite comme activité le
comportement/performance de l'opérateur; la deuxième, plus
anglaise et/ou américaine, qui, soit utilise «l'analyse de la
tâche» pour le prescrit et le réel, soit parle de «la
description du système» ou «description de la
tâche» pour se référer au travail prescrit et de
«l'analyse de tâche» ou plus précisément
«l'analyse du comportement de la tâche» pour ce qui est du
travail réel. Comme l'affirme Stammers et Shephard (1995), bien que
l'unité centrale de l'activité humaine utilisée par
plusieurs techniques d'analyse d'activité soit une
«tâche», il y a peu d'adhésion en ce qui concerne la
signification et le propos du terme. Cependant, pour l'auteur,
l'ambiguïté que constitue une tâche est probablement l'un de
ses grands avantages, car elle fournit un cadre flexible dans lequel l'analyste
peut regrouper les actions de l'usager/opérateur pour adapter le
contexte de la tâche et les objectifs globaux d'une analyse. Selon
Laville (1986), tâche et activité sont deux notions essentielles.
La tâche est un objectif à atteindre, le résultat à
obtenir. Ainsi, la tâche d'une infirmière est d'apporter les soins
nécessaires aux malades. Celle d'un chauffeur de camion, de livrer les
commandes dans des lieux définis. Pour un ouvrier sur une chaîne
de montage d'automobiles, ce sera de monter les éléments dans les
véhicules (comme la serrure d'une porte). Pour une couturière,
coudre les cols de chemises. Pour réaliser la tâche, des moyens
sont attribués. Pour l'infirmière, les pansements, les
médicaments, les prescriptions ; pour le chauffeur, un camion et une
liste de livraisons; pour l'ouvrier de la chaîne de montage, des outils;
pour la couturière, du fil et une machine à coudre.
On définit également les conditions dans
lesquelles la tâche doit être réalisée : les temps,
les arrêts, l'ordre d'opération, mais aussi un espace, un milieu
physique, les règlements à respecter. En accomplissant la
tâche à l'aide des moyens disponibles et dans les conditions
définies, le travailleur développe une activité ; il se
déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise
son travail, planifie ses actions, raisonne.
2.3.2.2. Analyse des activités
L'activité met aussi en jeu les fonctions
physiologiques et mentales - les muscles, les articulations, le système
cardio-pulmonaire, la vision, l'ouïe, le toucher, la mémoire. Ces
activités dépendent des conditions dans lesquelles la tâche
s'effectue - contraintes, prévisibilités, imprévus,
anormalités. L'opposition entre travail prescrit et travail réel
est une des références de la méthode d'analyse
ergonomique. Stammers et Shephard (1995) distinguent trois niveaux pour le
processus d'analyse de la tâche: exigences requises par la tâche.
Les objectifs ou les conditions définis par le contexte du
système, étant donné un état initial particulier ou
un ensemble de conditions. Par exemple, l'usager de système de
traitement de texte, ayant fini de taper un document, va devoir le sauver dans
un dispositif de mémoire permanente. De la même façon, on
peut s'attendre à ce que l'opérateur d'une salle de
contrôle d'énergie, exécute les actions appropriées
pour minimiser les pertes, maximiser la sécurité et éviter
les dommages quand il se trouve face à une soudaine chute de tension.
2.3.3. Conditions de travail :
Les conditions de travail c'est l'ensemble des facteurs
physiques, matériels psychologiques et sociaux, internes et même
externes à l'environnement de travail, qui influence le procès de
travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme
l'état, la nature, la qualité ; c'est en somme,
l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, d'une
activité faisant l'objet d'une rémunération
(Stammers et Shephard, 1995).
L'environnement de la tâche, ce sont les facteurs d'une
situation de travail qui gênent et guident les actions d'un individu,
restreignant les genres d'action pouvant être entreprises et leur
séquence ou offrant appuis ou assistance qui canalisent les actions de
l'usager/opérateur d'une manière déterminée
(Stammers et Shephard, 1995). Ces facteurs délimitent ou produise un
comportement de la tâche : les actions réelles
développées par un individu face aux contraintes de
l'environnement de la tâche pour répondre aux exigences de la
tâche. L'usager/opérateur devra faire certains choix à
cause des limitations psychologiques ou physiologiques ou à cause du
manque d'habilités ou de connaissances appropriées. La
méthode employée doit aussi avoir été
développée à travers la connaissance de
l'expérience de l'usager, afin de rendre son efficacité optimale
et réduire les efforts.
Contracter une pathologie professionnelle est la
conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi
d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue,
d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque
inconsidérée. L'approche des conditions de travail consistera
alors à examiner les domaines suivants : les emplacements de
travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --,
les méthodes et les pratiques opératoires et la formation des
personnels. On enregistre les faits essentiels sur les accidents et les
blessures, ainsi que l'historique du travailleur impliqué, pour lister
et éliminer tous les schémas susceptibles d'engendrer des
risques.
2.4. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS
2.4.1. Les opérateurs
Ce sont des personnes chargées de la commande et de la
surveillance d'une machine, donneurs d'ordre d'une machine. Dans notre
contexte, la machine en question est la photocopieuse.
2.4.2. Opérateur de photocopie ou
reprographe :
La photocopie est le procédé qui consiste
à reproduire des copies, de reprographier un document, faire des
phototypes. C'est l'ensemble des techniques de reproduction des documents. Les
opérateurs de photocopie ou reprographes sont les acteurs sociaux qui
ont pour activité professionnelle de photocopier des documents à
l'aide d'une machine appelée photocopieuses ou photocopieur. En
Côte d'Ivoire, ce sont des travailleurs du secteur non structuré
encore appelé secteur informel.
2.4.3. La Photocopieuse :
La photocopieuse est une machine qui met en oeuvre les
procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un
document appelé copie du document reprographié.
Placer une feuille sous le capot d'une photocopieuse, puis
attendre quelques secondes... Un acte si banal qu'on ne se demande même
plus comment cette reproduction se déroule. Il s'agit de réaliser
des transferts de charges électriques pour attirer de l'encre sur une
feuille de papier. Au coeur de la machine se situe un tambour constitué
d'un matériau semi conducteur. Ce semi-conducteur à la
particularité d'être électriquement résistant
à l'état normal mais de devenir conducteur quand il est
éclairé.
A l'intérieur d'une photocopieuse, un tambour
chargé positivement reçoit de l'encre chargée
négativement, qui sera ensuite attirée par une feuille blanche,
enrichie en charges positives. Une photocopie se déroule en trois
étapes.
2.4.3.1. Le principe de fonctionnement d'une
Photocopieuse
2.4.3.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives
( "+"):
D'abord des charges positives sont créées sur ce
tambour, relié à la terre, à l'aide d'une source de haute
tension. A cet instant, comme le tambour n'est pas exposé à la
lumière, il n'est pas un bon conducteur d'électricité et
les charges s'y maintiennent : elles n'ont pas assez d'énergie pour
migrer vers la terre. Seules les charges "+" non éclairées
demeurent.
L'utilisateur place alors un document à photocopier au
dessus de ce tambour. Aussitôt le capot refermé et le bouton
"copie" pressé, un faisceau de lumière est envoyé sur le
document. Là où la feuille est noire, une ombre est
projetée sur le tambour. Là où la feuille est blanche, la
lumière est réfléchie.
Image1 : schéma annoté d'une
photocopieuse (source encyclopédie encarta 2002)
Cette lumière apporte juste assez d'énergie pour
permettre aux charges de s'écouler vers la terre. C'est-à-dire
que là où le papier est blanc, le tambour devient neutre. Tandis
qu'aux zones noires (texte, images), il conserve ses charges.
Le matériau qui constitue le tambour est maintenant une
copie de la feuille de papier, avec des charges à la place de l'encre.
Il reste à imprimer son contenu sur une feuille de papier.
2.4.3.1.2. L'encre chargée négativement
( "-") est attirée par les charges positives ( "+")
Pour cela de l'encre en très fine poudre, le toner, est
pulvérisée sur le tambour. Au passage, le bec qui propulse la
charge négativement : les particules de carbone sont alors
attirées par les régions du tambour chargées positivement,
c'est-à-dire celles qui n'ont pas reçu de lumière.
Un nouveau faisceau de lumière permet ensuite aux
charges positives qui subsistent sur le tambour, de partir à la terre,
tandis que la charge négative des particules d'encre subsiste.
2.4.3.1.3. Le papier chargé positivement ("+")
attire l'encre chargée négativement ("-")
Enfin, une feuille de papier vierge reçoit une charge
positive importante et est ensuite mise en contact avec le tambour. Le papier
(positif) attire donc l'encre (négative). Puis il est chauffé, ce
qui fait fondre l'encre et la fixe sur le papier. Enfin, un balai
élimine l'encre restante sur le tambour et le cycle peut recommencer.
2.4.3.2. L'exemple de
photocopieuses:
1. Copieur Canon 6035
2. Copieur Canon GP 225
3. Copieur Canon GP 210
1
3
2
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Copieur Canon GP 405
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Copieur Canon 6020
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Copieur Canon 6028
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Copieur Canon 6030
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5
1
3
2
4
Source : RMBS Gueddouar Service Importation Photocopieurs
1. Copieur Canon 1550
2. Copieur Canon 6220
3. Copieur Canon 6216
4. Copieur Canon 6317
5. Copieur Canon 6330
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