AVANT-PROPOS
Cette étude dont le sujet est "Conditions de travail
des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de
Cocody " se veut une contribution au délicat problème des
conditions ergonomiques du travail dans nos pays à la fois en explosion
démographique, soumis aux rudes pressions du chômage, aux crises
socio-économiques répétitives, persistantes et en proie
aux troubles militaro-politiques.
Cependant, des politiques socio-économiques dans le
sens d'une amélioration des conditions de travail ont été
élaborées et exécutées. Ces politiques semblaient
annoncer des perspectives vivifiantes et prometteuses à court, moyen et
long terme. Hélas nous sommes ici comme dans le cas de l'éduction
où il faut chaque fois faire table rase et amorcer toujours un nouveau
départ qui est tantôt freiné soit par des problèmes
structurels inhérents au sous-développement, soit par des crises
socio-économiques héritées à la fois de la mauvaise
gestion de la chose publique et d'une tutelle internationale trop dirigiste et
impérialiste ; soit par des perturbations militaro-politiques
reposant chaque fois le problème de la démocratie, de la
fragilité politique et militaire de notre jeune Etat, la Côte
d'Ivoire.
Reconnaissant le mérite de nos devanciers qui ont
exploré les voies non moins porteuses pour tenter d'apporter un
éclairage décisif sur ce problème, nous trouvons utile et
opportune la proposition d'une nouvelle approche en la matière ;
celle d'une approche ergonomique des questions des conditions de travail des
opérateurs de photocopie.
Le but de cette étude est donc de jeter un regard
à la fois génétique, et comparatif sur les actions
menées par les promoteurs du tavail en vue de comprendre et d'expliquer
les raisons des échecs constatés.
C'est pour tenter d'apporter un éclairage à
cette interrogation centrale que nous sommes proposé de conduire cette
étude. Ce mémoire de DESS s'inscrit donc dans la perspective
d'une Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC. Pourtant, dans cette
approche ergonomique du travail, nous sommes conscient de n'avoir pas tout vu
et encore moins tout dit. Des points sont certainement demeurés dans
l'ombre, sans réponses; nous avons donc conscience de nos lacunes et de
nos limites. Nous laissons ainsi la place à d'autres esprits
éclairés de poursuivre la recherche et la critique en la
matière.
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