CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de
notre travail intitulé « les PME congolaises face à la
crise » cas de la G.A.A.N.A de 2000 à 2004. En tant qu'analyse
externe, la réalisation de cette étude n'a pas été
aisée car la confidentialité qui caractérise la plupart
des entreprises du secteur privé en général et
particulièrement de la G.A.A.N.A. qui n'a pas été de
nature à nous faciliter certaines informations.
Nous pensions néanmoins que les informations
recueillies suffisent et nous aide pour répondre aux exigences
scientifiques.
En effet, l'objet de ce travail est de connaître qu'est
ce qui fait que certaines PME survivent à la crise. Par ailleurs,
l'hypothèse qui nous guide dans ce présent travail est les PME
qui survivent à la crise, sont celles qui ont la capacité de
mettre en place des stratégies efficaces de survie.
Nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres qui
sont : les généralités sur les PME, l'analyse du
cadre macro économique et de l'environnement fiscal et socio-politique,
et enfin, l'analyse de l'efficacité des stratégies de survie
appliquée par la G.A.A.N.A.
Le premier chapitre intitulé
« Généralité sur les PME » nous a
renseigné sur la définition des PME, leurs formes juridiques,
leur catégorisation, leurs caractéristique, leurs rôles
dans le développement d'un pays, et enfin, leurs atouts et faiblesses.
Le Deuxième chapitre intitulé
« l'analyse du cadre macro économique et de l'environnement
fiscal et socio-politique des PME congolaises » contient l'analyse
du cadre macro économique de 2000 à 2004, dans sa première
section. L'analyse de l'environnement fiscal et socio politique dans sa
deuxième section. L'entreprise est présentée dans sa
troisième section.
Le dernier chapitre intitulé « l'analyse de
l'efficacité des stratégies de survie appliquées par
l'entreprise G.A.A.N.A » a analysé l'efficacité de
stratégies de survie mises en oeuvre par l'entreprise G.A.A.N.A à
travers la structure financière, des indicateurs de résultat et
la rentabilité.
Après analyse de la structure financière et des
indicateurs ci-dessus, les principaux résultats auxquels nous avons
abouti sont :
v Dans une approche patrimoniale, l'entreprise G.A.A.N.A n'a
pas présenté une structure financière
équilibrée durant les quatre premières années de
notre étude, parce qu'au cours de cette période, son Fonds de
roulement était négatif, le ratio de financement stable des
immobilisations nettes ainsi que le ratio de liquidité
générale étaient inférieure à
l'unité. Cependant, nous remarquons que la structure financière
de l'entreprise est devenue équilibrée durant la dernière
année, parce que le Fonds de roulement est devenu positif et le ratio de
financement stable des immobilisations nettes ainsi que le ratio de
liquidité générale sont devenus supérieurs à
l'unité.
v Le résultat net de la période à
affecter est négatif durant les trois premières années de
notre étude. Cependant, pour le reste des années, il est
demeuré positif. Nous pouvons donc dire que durant les deux
dernières années de notre étude, l'entreprise a
contribué à l'enrichissement de ses propriétaires.
L'excédent brut d'exploitation est resté
positif durant toute la période sous étude. Cela démontre
que l'entreprise a la capacité de générer des flux nets de
liquidité du fait de son activité.
La capacité d'autofinancement a évolué
positivement durant toute la période de notre étude exception
faite pour les années 2000 et 2001. Donc on peut dire que l'entreprise a
la capacité de financer ses futurs investissements.
v La rentabilité commerciale, économique et
financière était médiocre durant les trois
premières années de notre étude. Cependant, pour le reste
des années, elle est devenue positive.
De ce qui précède, il est à constater
que l'entreprise G.A.A.N.A a la capacité de mettre en place des
stratégies efficaces de survie, parce que nous remarquons que,
malgré la crise et la pauvreté, elle a présenté une
structure financière équilibrée en 2004 et a
réalisé de résultat positif et de rentabilité
positive de 2003 à 2004. D'où nous affirmons notre
hypothèse formulée ci haut.
Pour améliorer encore cette situation, nous
recommandons aux dirigeants de l'entreprise les mesures suivantes :
v De comprimer les charges tout en soutenant un effort
particulier sur le marketing afin d'accroître le volume
d'activité.
v D'augmenter leur capital ou bien de susciter un financement
à long ou moyen terme auprès d'une institution financière
afin de réaliser des investissements qui vont leur permettre de produire
à moindres coûts.
Pour clore, ce travail est susceptible d'être enrichi
par d'autres recherches car certaines données dont nous avons eu besoins
pour mieux exploiter notre thème n'ont pas été
disponibles. Ainsi, nous nous sommes intéressés seulement aux
aspects relatifs aux données à notre disposition.
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