2.7.- Les limites de la méthodologie
Comme nous avons indiqué dans les paragraphes
précédents, cette étude consiste à proposer un
document de gestion pour la conduite des projets sensibles à
l'environnement. Ce document va servir à élaborer un
modèle participatif de gestion environnementale en gestion de projet en
vue de modifier les comportements traditionnels des chefs de projet ou
dirigeants d'entreprise, et à proposer des méthodes responsables
de gestion de projet dans un contexte de développement durable.
Concernant cette présente étude, certains facteurs tels que le
problème de budget qui est alloué; le problème
d'accessibilité et le temps qui est consacré ont permis d'adopter
les méthodes de collectes dites de convenance. Malgré sa
simplicité et sa rapidité, le choix d'un échantillon de
convenance pourra nuire la possibilité de généraliser les
résultats obtenus surtout, lorsqu'il s'agit des études de cas.
Aussi, le désistement de plusieurs entreprises par rapport à
cette étude nous oblige à limiter les enquêtes à un
seul cas de terrain, dont la filiale d'Hydro-Québec qui réalise
le projet hydroélectrique de la Baie -James. Mais l'atteinte d'un
objectif de travail est toujours tributaire du choix de la méthodologie
de recherche.
À cause du caractère généralement
ouvert et flexible des méthodes de travail choisies (les études
de cas, les entretiens non structurés, l'analyse de contenu, etc.), le
risque de biais personnels est important étant donné les
éléments de subjectivité qui peuvent intervenir au moment
de la collecte ou de l'interprétation des données. Les
informations sont collectées surtout sur la perception des personnes
rencontrées lors de l'enquête. Ces répondants ont le droit
d'exprimer ce qu'ils souhaitent et de répondre aux questions qu'ils ont
estimé compatibles à leurs objectifs. Nous n'avons disposé
d'aucun moyen pour vérifier la fiabilité des informations qui ont
été fournies. Afin de bonifier la qualité de l'analyse des
données, conformément à la volonté des
répondants, nous avons enregistré certains entretiens. Un facteur
correctif (k= 0.87) a été également utilisé afin de
réduire le niveau des biais personnels.
Cette présente étude ne se caractérise
pas par des données puisqu'elle ne peut être quantifiée,
étant donné qu'elle s'intéresse surtout à des
études de cas et à des échantillons. Cette approche de
gestion, bien qu'elle se limite à décrire des faits plutôt
qu'à les expliquer, va nous permettre néanmoins de dégager
des hypothèses de recherche pour de futures études, sans modifier
la problématique originale de l'étude.
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