III.2.2. LES BIENS
D'APPROVISIONNEMENT ET MATIERES PREMIERES
Les critiques formulées contre le commerce des
denrées alimentaires valent tout autant pour les biens
d'approvisionnement que pour les matières premières. En effet,
rien n'est transformé sur place pour l'alimentation des industries
locales étrangères bien qu'il en existe de plus capables. Tout se
traite en fonction des besoins des industries à l'étranger; par
contre tout doit venir d'Europe ou d'ailieurs pour approvisionner les firmes
d'exportation. Vendu en nature brute ou semi-brute, le cuivre revient au Congo
sous diverses formes : câbles, fils et isolateurs, et larges plats, qui
coûtent deux fois plus cher que les lingots eux-mêmes. Puisque les
usines existantes travaillent, bien que capables, en dessous de leur moyenne.
Et les besoins vont sans cesse croissant car les nouvelles industries, du genre
de celles existantes, se créent par multitude.
Les biens d'approvisionnement et matières
premières ont subi une augmentation de 32% entre 2001 et 2005. Cette
chute s'explique par l'effort déployé par certaines industries
manufacturières en vue d'augmenter leur capacité de production de
biens d'approvisionnement.
III.2.3. LES
BIENS D'EQUIPEMENT
Les besoins en matériel lourd vont en augmentation,
allant de 71,8 millions de USD en 2001 à 150 millions de USD en 2005. La
courbe garde presque la même allure que celle du tonnage. Cette hausse
simultanée serait due à la mise en marche de nouvelle
unités de production .
Dans l'ensemble, les importations Congolaíses ont
accusé en valeur une tendance à la hausse de 2 161,0 millions de
USD en 2005 contre 806,1millions de USD en 2001. La vitesse de croissance de la
valeur des importations est due à la reconstruction des infrastructures
et à la réadaptation des activités économiques
détruites par la guerre. La demande en matières premières
et en biens d'équipement a augmenté. De plus, l'augmentation du
revenu par personne a augmenté les importations de biens de
consommation.
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