3.2 .1 détection de la
neige par RGB 1.
La composition des canaux 3, 2, 1 respectivement en R, G, B
permet de détecter la neige, entre autres. L'image suivante
présente un exemple de cette composition avec l couleur cyan :
Fig. 3.1 RGB-1, 18 Février 2003, 13:00TU
[I2]
3.2 .2 détection de la
neige par RGB 2.
En plus de la composition précédente, dite RGB1,
on peut détecter la neige par la composition RGB 2
formée par les canaux l0.8 um en Rouge, NIR 1.8um en vert, IR3.9 um en
bleu.
Fig. 3.2 RBB-2, 24 Février 2003, 11:00 TU
détection de la neige [I2]
3.3 Détection des nuages
bas.
Les nuages bas présentent un impact négatif pour
l'aéronautique. Le satellite ne peut pas distinguer entre le cumulus, le
stratus et le stratocumulus. Ils sont tous identifiés comme des nuages
bas constitués de gouttelettes d'eau.
Les nuages bas peuvent réduire la visibilité
jusqu'au point où un pilote ne peut pas voir les marques au sol ou les
feux qui délimitent la piste ou qui balisent son axe. Statistiquement ce
facteur a causé 279 accidents à l'approche et à
l'atterrissage entre 1980-1996.
La détection des nuages bas se fait par RGB 1, RGB2,
RGB3 et RGB4.
Fig. 3.3 RGB-1, 18 Février 2003, 13:00 TU.
[I2]
3.4 Détection
brouillard.
3.4.1 Définition
Le brouillard est la suspension dans l'atmosphère de
très petites gouttelettes d'eau réduisant la visibilité au
sol à moins d'un kilomètre. Les gouttelettes d'eau sont
maintenues en suspension par les mouvements turbulents de l'air, leurs charges
électriques identiques, les écartent les unes des autres. Le
brouillard est en fait un nuage dont la base touche le sol.
3.4.2 Les dangers du
brouillard
Le brouillard est un phénomène
particulièrement dangereux pour tous les types de transports, routiers,
aéronautiques ou maritimes.
Sur la route, les accidents sont plus nombreux et plus graves
par temps de brouillard : en dessous de 200 m de visibilité, le
conducteur commence à perdre les repères visuels qui lui
permettent d'évaluer sa vitesse.
En plus de réduire la visibilité, les
brouillards peuvent entraîner de faibles précipitations sous forme
de bruine, voire de neige, et des phénomènes de
dépôts liquides ou givrants par températures
négatives.
Prévoir les épisodes de
brouillard.
Les différents processus de formation de brouillard sont
bien connus, mais leur localisation et leur intensité restent difficiles
à prévoir avec les méthodes classiques.
Fig. 3.4 MSG-1, 26 janvier2004, 01:00 tu RGB
10-09,09-04,09 [I2]
3.5 Détection de la
convection sévère.
C'est généralement à l'échelle
aérologique que la convection apparaît dans une couche, lorsque le
profil vertical de température Fig. 3.5, plus tendu que
celui d'une atmosphère adiabatique. Cette convection est la cause des
orages, de la grêle des pluies diluviennes (cas d'Ourika en 1996)
Fig. 3.5 Emagramme 731[A2] qui montre le chemin d'air
convectif. [I4]
Fig. 3.6 Développement du
cumulonimbus [A3] [I4]
Les décharges électriques et les
différences de potentiels qui se manifestent dans les cumulonimbus
peuvent engendrer des effets électromagnétiques et affoler
l'avionique embarquée ou endommager la VHF. Sans parler des mauvaises
conditions météo.
Fig3.7 RGB-2,
20 Mai 2003, 13:30 UTC [I2]
Le satellite MSG permet grâce à la combinaison
RGB-2 de repérer la convection sévère
[A13] par la couleur moutarde.
Fig. 3.8 RGB 4, le Cb noyé dans une
nappe de nuage [I2]
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