1.8. Les femmes et le VIH/SIDA au Rwanda
Durant la guerre de 1994 et le génocide, les femmes
ont été violées et forcées au sex non
protégé, quelques unes sont devenues veuves et responsables de la
famille, tous ces facteurs ont favorisé la transmission rapide du VIH
SIDA au Rwanda. Apres la surveillance des sites sentinelles de 1988,4486
femmes enceintes étaient testées au virus du SIDA, 24,5% de ces
femmes étaient VIH positives et la prévalence de VIH
était de 3% en moyenne chez les femmes enceintes primipares. [CNLS,
2000 :19]
L'indice Synthétique de Fécondité
(ISF) était de 6,8 enfants alors que la
mortalité infantile était de 110 pour 1000 enfants des femmes
séropositives.
En l'an 2005, 53,6% des femmes ont déclarées
avoir des connaissances sur le VIH SIDA, 19,7% des femmes ont
déclarées qu'elles utilisent le perservatif, 10% qui l'utilisent
sont des jeunes filles, 74% sont des routiers et 90% sont des professionnelles
de sexe.40, 9% des femmes n'utilisent pas le perservatif, 75,8% des femmes
rwandaises n'ont pas fait le test volontaire de VIH SIDA, age au premier
rapport sexuel est de 20 ans en 2005 alors qu'elle était de 14 ans en
l'an 2000[INSR, 2005]
1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes
africaines
1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport au Genre
et les accusations des femmes africaines (plaintes)
La conception sociale a fait que les femmes et le sexe
féminin en général soient défavorisés et ces
perceptions sont basées sur la différence du sexe.
Les femmes sont exposées au VIH principalement par
leur biologie et la physiologie de leurs organes de reproduction [AWA
-MARIE, 2004 :2] Les facteurs sociaux font que les femmes soient
supposées satisfaire leurs partenaires, s'occuper des travaux
domestiques et d'autres activités de ménage, de ce fait, elles
sont très exposées au VIH SIDA car elles s'entendent toujours au
besoin de satisfaire leurs partenaires [Idem]
Culturellement, ce sont les hommes qui décident des
conditions des relations sexuelles, des positions, les moments de relations
sexuelles et d'autres.On retrouve même dans beaucoup de culture en
Afrique, certaines adages qui disent que la femme doit obéir aux besoins
sexuels de l'homme sous peine de mettre au monde des enfants anormaux,
marginaux,....tout cela à cause d'une mère qui n'aura pas
été à la disposition de son mari [Idem].
On a remarque que la majorité des femmes enceintes
contaminées en Afrique n'avaient qu'un seul partenaire, ce qui fait
qu'on s'était trompe de cible, en pointant du doigt seulement les
prostituées, bien qu'elles sont toujours cible logiquement en raison de
leur partenaires [AWA -MARIE, 2004 ; 3].
La société africaine est très
tolérante vis-à-vis de l'infidélité masculine. En
Afrique, un homme qui a plusieurs partenaires est considéré comme
VIRIL. A l'inverse, si une femme se trouve dans cette situation, elle serait
traitée soit comme une prostituée, soit une femme indigne.
D'autre part, c'est l'homme qui décide de
l'utilisation du moyen de prévention, ce phénomène existe
partout dans le monde, il est encore plus complexe en Afrique compte tenue du
poids social, religieux, où la femme a très peu à dire, en
ce qui concerne notamment l'utilisation du préservatif, quelque soit sa
catégorie, niveau d'étude, ou même sa place politique.
[Idem]
La sexualité est indissociable de la reproduction.En
général, les gens se marient, font des rapports sexuels avec leur
partenaires et font des enfants.Pour les femmes séropositives, d'un cote
elles savent que si elles font des enfants, elles risquent de les contaminer,
d'autre part, si elles n'ont pas d'enfants, elles risquent d'être
isolées socialement, car une femme africaine qui n'a pas d'enfant est
marginalisée, ceci est grave s'elle s'attende à devenir
primipare, car elle est prise comme une femme stérile ,destinée
à arrêter le pouvoir familial et son accroissement
[Idem]
1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport à
la société et les accusations des femmes africaines
En dehors du fait, c'est valable pour toute femme du monde
qu'il est plus facile de contaminer une femme qu'un homme, et que la
précocité des rapports sexuels chez les femmes participe
massivement à cette vulnerabilité.ceci indique le danger que
coule les primipares dans tous les sens [BARBARA et al, 2003 :30].
Dans les zones rurales africaines, il est de pratique très courante
que les filles se marient à l'age de 13 ans ou 14 ans, de même, en
zone urbaine, on voit de plus en plus apparaître des comportements
sexuels nouveaux chez les filles adolescentes.
Un chercheur démographe, au Sénégal,
après une enquête dans un lycée de jeunes filles, s'est
rendu compte que 25% de ces jeunes filles avaient eu des rapports sexuels avant
15 ans, phénomène qui n'existait pas au paravent !
Ce fait s'explique en partie par une sollicitation parfois
accélérée et objectivée des hommes murs en
direction de jeunes filles [BARBARA et al, 2003 :33].
Ce genre des cas a été particulièrement
observé en Ouganda, et au Rwanda (après le génocide de
1994 et le rapatriement des anciens et nouveaux réfugies) où les
hommes de 40 à 50 ans préfèrent avoir des rapports sexuels
avec de toutes jeunes filles.
Celles -ci n'ayant pas encore été
infectées par le VIH SIDA, et présentant donc un risque moindre,
en revanche, le risque est considérablement élevé pour
elle, ceci a été démontrée au Rwanda où 25%
des femmes ayant eu une grossesse à moins de 17 ans étaient
séropositives [KIMPWANZA, 2004 :101].
La femme africaine n'a pas toutes les informations
nécessaires sur son corps, sur sa santé, et qui ainsi a plus
difficilement accès aux structures sanitaires, simplement parce qu'elle
s'occupe plus de la santé des autres (enfant, mari, famille) que sa
propre santé.
La femme africaine est doublement victime du SIDA :
D'une part, elle est exposée à la contamination du virus de VIH
en raison de l'inégalité entre l'homme et la femme, d'autre part,
elle prend en charge les malades infectée par le VIH SIDA
[SUNANDA, 1998 :19].
Les primipares sont donc très exposées, le
risque de séropositivité diminue à mesure que l'age de la
1 ère grossesse ou du 1 ère rapport sexuel augmente.Autrement
dit, plus les femmes ont leur première grossesse jeune,plus elles ont
des risques d'être séropositives[KIMPWANZA,
2004 :103].
1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport à
la politique et les accusations des femmes africaines
Les guerres souvent rencontrées en Afrique font que les
femmes soient instables, migrantes, violées, chantages sexuelles,
prostituées, et tous ces éléments sont favorables
à la transmission du VIH SIDA.
De même, 10% des femmes contaminées en Afrique le
sont suite à la transfusion sanguine, particulièrement pour les
femmes qui ont eu beaucoup d'enfants, dont l'intervalle
intergénésique est court, et qui, au moment de
l'accouchement sont transfusées à la suite d'une
hémorragie [COURTINE, 2000 :50].
Il conviendrait donc de relever le niveau de vie de la femme,
la solidarité internationale dont on parle souvent devra être une
solidarité dans les faits et pas dans les mots [QUENUM,
2000 :35]
1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport à
la culture et les accusations des femmes africaines
La multi partenariat passive que subit une femme africaine est
aussi appelé e « Libertinage sexuel », ceci dit
que la femme a un seul partenaire, alors que l'homme a plusieurs partenaires.
Ceci se rencontre surtout dans certains pays musulmans (Sénégal)
où la polygamie joue un rôle important dans la transmission du
VIH
[BARBARA et al, 2003 :40]. Pourtant, un couple
monogame où les personnes ont des relations parallèles est
beaucoup plus dangereux au plan d'infection qu'un couple polygame où
chacun est fidèle.Ceci devient dangereux si la femme va se
« débrouiller » et peut contaminer toutes les femmes
également, un phénomène de « bureaux »
ou il y a une maîtresse et un deuxième bureau, très
développé particulièrement en coté d'ivoire
[Idem].
1.9.5. La conception du VIH SIDA par les femmes par
rapport à l'information acquise
Les femmes devraient disposer l'information suffisante sur
leur santé, les connaissances suffisantes sur le VIH SIDA, seulement,
quelques unes bénéficient d'information de masse
Tableau 1 : Les résultats d'une
enquête menée en 2000 sur l'information face aux
femmes
Lieu de Résidence
|
Femmes sans information
|
Femmes en bénéficiant les Journaux
|
Femmes en bénéficiant un
Post Radio
|
Femmes en bénéficiant un Post T.V.
|
Kigali Ville
|
18.2
|
21.7
|
77.3
|
36.4
|
Autres villes
|
26.1
|
16.4
|
70.4
|
25.0
|
Zone rural
|
66.1
|
28
|
32.1
|
1.7
|
National
|
58.8
|
5.4
|
39.0
|
6.3
|
Source : Enquête de S-2000
Ces chiffres sont peu moins importants que ceux de normes
préconisées par L'OMS, bref, L'information, Education,
Communication ne sont pas suffisantes.
1.9.6. La conception du diagnostic clinique du VIH
SIDA chez les
femmes primipares
Le VIH se manifeste chez les femmes primipares par une
série de maladies et de troubles, quelques uns spécifiques et
d'autres non. On ne connaît pas suffisamment leur association
précise mais les cas des anomalies des cellules du col utérin,
des candidoses vaginales (muguet), l'herpes, le virus de la papillomatose
humaine sont signes. Des pousses graves et répétées de
candidose vaginale,de l'herpes ont été le plus souvent
citées par les femmes,dans une large étude menée aux Etats
Unies,comme les premiers symptômes du VIH SIDA.
Pour diagnostiquer et traiter précocement l'infection
à VIH chez les femmes, les cliniciens doivent être
informées de ces effets, entre autres, sans quoi ils risqueraient de
refuser comme inutile l'examen de dépistage que sollicite une femme, ou
de ne pas apporter en temps voulu à celle -ci le traitement le plus
adéquat [SUSAN, , 2003 :92]
1.10. Les effets du VIH SIDA chez les femmes
1.10.1. Les effets du VIH SIDA sur le bien être
et la santé mentale chez les femmes
Ces effets sont dans les troubles liés au VIH SIDA et
les conséquences pour la santé des femmes.Lorsqu'on vous annonce
que vous êtes séropositives, le fait d'être asymptomatique
ne signifie plus rien.Vous pouvez ne pas présenter de symptômes
physiques mais votre vie est changée et soumise au danger à
jamais. [MARKOVA, 1990 :201]
1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la menstruation et
la fécondité
Chez les femmes
Nombreuses femmes porteuses du VIH SIDA ont signalé
des modifications (irrégularités surtout) dans leur cycle
menstruel.
Dans une étude menée aux Etats Unies sur 37
femmes Toxicomanes à la seringue, 24% des femmes ont signalé une
aménorrhée, 18% des métrorragies et 13% n'ont rien
déclaré. [KIMPALL et al, 2002 :99]
En Ouganda, une étude contrôlée a fait
ressortir que les femmes porteuses du VIH SIDA sont d'une plus grande
fréquence des amenorrhes, et peut être aussi un abaissement de la
Fécondité.Chez les séropositives, 5% n'avaient pas de
règles contre 2% chez les séronégatives. Au Rwanda, les
chercheurs ont indiqué la même chose mais n'ont pas
étudié ce point en tant que problème de
fécondité. [Idem]
1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la Grossesse chez
les femmes
Le VIH SIDA augmente chez les femmes enceintes le risque de
morbidité et de mortalité maternelle.La grossesse chez les femmes
séropositives est un effet défavorable sur la fonction
immunitaire et sur la progression de la maladie.
[MOROZI et all 2000 :710]
Les effets d'une grossesse et d'un accouchement sur la
santé de la femme en générale sont d'une partie
déterminée par le nombre de grossesse qu'une femme en a
déjà eu.Plus de 200 villages enquêtés de Matlab au
Bangladesh ont montré que les femmes qui sont au 4 eme ou
5 eme enfant risquent presque 2 fois de plus de mourir que celles
qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant. Les
femmes qui en sont à leur 8 eme ou plus risquent 3 fois de
plus que les femmes qui en sont à leur 2 eme ou 3
eme enfant [L.E.CHEM, 1999 :311]
1.10.4. Les Effets du VIH et ses interactions
avec les infections génitales chez les femmes
On trouve chez les femmes une série d'infection du haut
et bas appareil génital, dues à des bactéries, des virus,
ou des protozoaires.Elles se transmettent la plus part du temps par les
rapports sexuels [WASSERHEI et all, 2000 :57]. Les coûts
des infections vaginales et le VIH SIDA chez les femmes sont essentiellement
des coûts biomédicaux, ceci veut dire les analyses de laboratoire
et les tests variés, puis les coûts psychologiques par les
infirmiers conseillers psychologiques, les coûts sociétaux et
économiques.[MITCHELL, 1990:91]
1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA chez les
femmes
En cas de premiers stades de l'infection, de nombreuses femmes
séropositives n'auront pas ou presque pas besoin de soins pendant de
longues périodes mais il se peut qu'en moyenne, le médecin doive
consacrer aux séropositives plus d'attention qu'aux autres personnes du
même groupe d'âges [FOSTER et al, 2000 :67]
Les femmes se rendront souvent dans une consultation
prénatale ou pédiatrique, dans un service de Planning Familial ou
de lutte contre la stérilité.Les femmes qui sont aux stades
ultérieures de l'infection à VIH, C'est à dire les
patients souffrant d'un ou plusieurs troubles liées au VIH ont besoin de
soins hospitaliers et ou à domicile On pourra guérir les
infections majeures mais les sujets rechutent très souvent et ont besoin
d'un traitement à vie. [Idem]
1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez les femmes
Les épidémiologistes se sont d'abord
préoccupés de déterminer où et quand sont apparus
les premiers cas de SIDA, il a fallu du temps pour comprendre comment et
à quelle allure se propageait le VIH au niveau mondial.
Le VIH infecte les femmes par toutes les voies connues de
transmission mais le plus grand risque est des rapports sexuels, qu'ils soient
Vaginaux, anaux ou oraux non protégés.En 1992, on estimait que 4
à 5 millions de femmes avaient été infectées dont
plus de 3 millions étaient dans l'Afrique Subsaharienne [MITCHELL
2000 :110]
Tableau 2:Estimation des0 principales voies de
transmission du VIH Chez les femmes
Voies de transmission
|
% de l'ensemble
|
Probabilité d'infection par exposition
|
Rapports sexuels en Général
|
75
|
0,1 à 1,0%
|
Rapports sexuels Vaginaux
|
60
|
-
|
Rapports sexuels Anaux
|
15
|
-
|
Grossesse
|
10
|
20 à 40 %
|
Injection de drogue
|
10
|
0,5 à 1,0 %
|
Transfusion
|
5
|
> 90%
|
Source [OMS, 2002:77]
Il existe plusieurs augmentant le risque de transmission du
VIH SIDA chez les femmes comme :
-Facteurs socio sexuels : L'infection
d'une femme par un homme est biologiquement plus probable que l'infection d'un
homme par une femme.
-Age : Les femmes acquièrent
l'infection à VIH plus jeunes que les hommes.Au Rwanda, le taux de
prévalence le plus élevé concernant les jeunes femmes de
19 à 24 ans était de 38% des femmes infectées. [ALLEN,
NSENGUMUREMYI, 1987 :29].
Graphique 3 : La prévalence du
VIH SIDA chez les femmes selon l'Age en Afrique Subsaharienne en 2003
Source : [DELFRESSAY et al,
2003 :46]
Une enquêtée menée au Rwanda a
montré que les femmes primipares sont plus exposées au VIH SIDA
lorsqu'elles font leurs premières rapports sexuels en dessous de 17 ans
et tombent enceintes avant 17 ans.
D'après Delfraissey et al, les femmes les plus
exposées sont âgées de 25 à 34 ans comme le montre
ce graphique ci haut dessiné. Les ages de 35 à 44 ans et
même de 15 à 24 ans ne sont pas épargnés, et cette
dernière a un lien direct avec cette enquêtée mené
au Rwanda, qui a mentionnée l'age de 17 ans comme facteur de risque.
Graphique 4 : La
séroprévalence de VIH SIDA
Selon l'âge de la 1
ère grossesse
![](approche-compare-prevalence-VIH-SIDA-femmes-primipares-multipares4.png)
Source : [OMS,
2002 :30]
Les filles à haut risque sont celles qui ont leur
première grossesse avant l'âge de 17 ans.Le chiffre le plus grand
considère comme mode de ce graphique a probablement un lien direct avec
l'âge au premier mariage et l'âge aux premiers rapports sexuels.
Delfraissey et ses collègues avaient indiqué une
séroprévalence variant de 20 à 25 % chez les femmes de 15
à 24 ans, et l'OMS indique une séroprévalence de 25% chez
les femmes ayant eu leur première grossesse avant l'age de 17 ans.
Graphique 5 : La
séroprévalence de VIH SIDA
Selon l'âge aux premiers
rapports sexuels
![](approche-compare-prevalence-VIH-SIDA-femmes-primipares-multipares5.png)
Source: [O.M.S.2002:30]
Les femmes ou filles qui ont eu leurs premiers rapports
sexuels aux bas ages sont toujours exposées au VIH SIDA plus que les
autres, ce graphique montre qu'elles on tune prévalence de 20% alors
que celles qui en ont aux âgées avancées ont 4% de
séroprévalence.
D'apres les constations de différents auteurs
traitant les séroprévalences et les interférences du VIH
SIDA chez les femmes, nous avons décide de mener nos investigations
à l'Hôpital de Muhima, l'Unique hôpital traitant les
problèmes gynécologiques et des accouchements dans la ville de
Kigali, et nous sommes surtout intéressé au dispensaire de
l'Hôpital de Muhima
1.13. Présentation du Milieu d'Etude
1.13.1. Définition
Le milieu d `étude est le champ dans lequel le chercheur
devra investiguer et mener sa recherche .D'après Alberelle L
et All(1996 :9) , Le concept de champ de recherche
désigne « un domaine d'activité relativement
constitué et séparé des autres ».Pour
MOROY cité par Bamutake(2004 :35) ,C'est un
espace social où des agents individuels ou collectifs voient leur
propres objectives ou subjectives, et leurs stratégies de se
définir et de se déterminer .Pour notre cas, le champ de
recherche est l'Hôpital de Muhima, au service de Consultation
Prénatale du dispensaire.
1.13.2.Situation géographique de l'hôpital
de Muhima
L'Hôpital de district de Muhima est situé dans la
ville de Kigali,capitale du Rwanda .Il est limité au Nord par
BULIZA , au Nord Ouest par SHYORONGI, au Nord Est par GASABO,à
l'est par la ville de Kabuga,et l'Ouest par GITARAMA.
1.13.3. Les Objectifs primordiales de
l'Hôpital
v Réduire la mortalité et la morbidité
infantile par l'approche de la gestion intégrée des maladies
infantiles
v Augmenter de 31 à 60% la proportion des naissances
assistées par des professionnels formés
v Elargir les contrats fondés sur la performance du projet
pilote à l'inclusion de ces plans dans le budget gouvernemental
v Renforcer et mieux utiliser le système de gestion de
l'information de Santé
v Augmenter la proportion de la population couverte par les
mutuelles de santé de 12% à 50%
v Augmenter de 43,5 à 65% la proportion des femmes qui
font au moins 3 visites de consultation prénatale avant
l'accouchement
v Augmenter de 4 à 20% l'utilisation des méthodes
modernes de contraception
v Continuer l'élimination du tétanos maternel et
néonatal et éradiquer la poliomyélite avec la rougeole
v Réduire la prévalence des cas de VIH Positifs
dans la population générale
v Garder la couverture vaccinale des DTP3 pour les enfants de
moins de un an à plus de 85%.
1.13.4. Comité de gestion de
l'Hôpital
Le comite de gestion de l'hôpital est composé par
le :
· Directeur
· Administrateur
· Représentant du personnel médical
· Chef de nursing
· Chef du service de soutien
· Représentant du personnel élu
· Représentant des intervenants
1.13.5. Formation sanitaire (FOSA) se
référant à l'hôpital de MUHIMA
Les formations suivantes sont sous la supervision de
l'hôpital
Ø P.C.K
Ø Butamwa
Ø Mwendo
Ø Biryogo
Ø Gitega
Ø Kabusunzu
Ø Kicukiro
Conclusion Partielle du Cadre
théorique et conceptuel: La revue de littérature a
permis de définir les concepts clés constituant notre sujet
d'études à savoir : Investigation sur la prévalence
du VIH SIDA chez les femmes primipares et les multipares par une approche
comparative.
Apres la définition des concepts, nous avons
présenté quelques données générales sur le
VIH SIDA à savoir l'évolution du VIH SIDA au niveau mondial, dans
l'Afrique Subsaharienne, son impact au point de vue économique, social,
démographique, les moyens de prévention, de transmission,
conditions socio économiques et démographiques des patients
vivant avec le VIH SIDA (PVVIHs), ainsi que les mécanismes de
défense.
Nous avons indiqué aussi la problématique des
femmes primipares et multipares face au VIH SIDA, leurs conceptions suivant les
problèmes économiques, contexte social, communautaire,
biologique, ainsi que les mécanismes de défense des femmes face
au SIDA. Nous n'avons pas manqué à décrire le milieu
d'étude qui a été le théâtre de nos
investigations afin de verfier nos hypothèses et atteindre les
objectifs fixés.
IL s'agit d'une approche novatrice et originale qui cadre
parfaitement avec notre sujet de recherche .C'est la raison pour laquelle nous
avons beaucoup insisté sur cet aspect dans le cadre théorique et
conceptuel de notre recherche, car dans le reste du travail ou nous allons
affronter les deux chapitres pour atteindre nos objectifs et verfier nos
hypothèses, va faire référence à cette partie
théorique.
|