8.1.2.7 Le pâturage
La forêt est un espace de
pâturage (herbacées, ligneux fourragers etc.) pour le
bétail principalement constitué ici par les troupeaux de boeufs
appartenant aux populations autochtones mais aussi et surtout pour ceux
provenant de la transhumance. Les chèvres et les moutons
élevés par les populations locales ont aussi accès mais
dans une moindre mesure à la forêt. L'espèce ligneuse la
plus appétée est Feretia apodanthera.
8.1.2.8. La chasse
La chasse n'est pas
pratiquée à grande échelle même si on note le retour
de la faune sauvage. Les principales espèces rencontrées dans la
forêt sont : les pintades, les francolins, le chacal, le
phacochère, l'hyène, le singe, le lièvre, l'antilope. On
y rencontre aussi l'écureuil, le Varan, et le rat. La faune
était sérieusement menacée du fait de la disparition du
couvert végétal, mais avec le développement des aires
mises en défens, on assiste à sa reconstitution (figure
n° 10).
Figure n° 10 :
Principaux animaux rencontrés dans la forêt de
Sambandé
Source : Plan
d'aménagement de la forêt de Sambandé
Certains animaux comme l'hyène et le
phacochère commencent à créer des soucis aux populations
du fait de leur agressivité vis-à-vis des animaux domestiques,
notamment des boeufs, des chèvres, des moutons et de la volaille.
La zone amodiée de Latmingué couvre
une superficie de 50.000 ha dans les communautés rurales de
Latmingué et Keur Baka. Toute la zone mise en défens par les
populations serait concernée par cette amodiation.
En tout état de cause, la durée
d'amodiation est finie. L'évaluation est faite par le Conseil rural, la
CAC et l'Inspection Régionale des Eaux et Forêts de Kaolack et le
Conseil régional. Le processus de renouvellement est en cours.
Même si les niveaux de revenus tirés de
la chasse restent très faibles, ce qu'il faut noter dores et
déjà, c'est le souhait unanimement partagé par les
populations de voir cette activité se développer, notamment en
mettant l'accent sur l'écotourisme qui selon eux permettrait de tirer
meilleure partie de la forêt.
Cependant, la cohabitation entre les chasseurs et les
populations pourrait poser le problème de la sécurité de
ces dernières. Des discussions doivent être engagées avec
l'amodiataire pour définir les modalités de mise en oeuvre de
cette activité sans risques majeurs pour les populations.
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