Chapitre
troisième : les causes de l'inactivité politique apparente
des habitants de la commune de Kasuku
L'idéal dans toute société humaine est
d'instaurer en son sein un système démocratique pour permettre la
participation de tous à la vie politique. La participation ou la non
participation volontaire du peuple à cette vie politique, implique son
acquisition à une culture politique donnée. Mais la
majorité 130 n'exerce pas ces droits politiques.
Ainsi, dans ce chapitre, il sera question d'étudier les
causes de l'inactivité politique, les rôles manqués des
agents de la socialisation politique, les responsabilités du
désengagement de la population à la vie politique et les
perspectives pour l'avenir.
Section I. Les Causes de
l'inactivité politique
Il faut surtout tenir compte de la participation pour arriver
à conclure qu'il y a activité ou inactivité de la
population de la commune KASUKU sur le plan politique.
Les habitants de la commune de KASUKU peuvent
s'intéresser à la politique, mais ils ne participent pas à
la vie politique ou au processus de prise des décisions politiques du
pays ou de la commune. Cette participation devrait être un fait
d'être implique dans l'ensemble de plusieurs étapes «
une séquence d'activités allant de l'émergence d'un
problème au plus à la détermination de l'action
gouvernementale en passant par la formulation de solutions, la prise de la
décision, la mise en oeuvre du programme et la terminaison de
l'action ».
La participation politique dont il est question ici couvre
toutes ces dimensions : s'intéresser à la vie politique et y
participer activement. Dans la plupart de cas, dans la commune de Kasuku, ces
deux dimensions n'arrivent toujours pas à ses combiner. Soit le peuple
s'intéresse à la politique et il se limite là, soit encore
il s'intéressent et y participe mais en tant que sujet et non comme un
acteur. Soit il ne s'intéresse pas et n'y participe pas non plus.
Face à ces réalités, l'inactivité
de la population sur le plan politique est valable. A la base de cette
réalité, nous pouvons citer : l'immaturités des
politiciens congolais en générale et ceux du Maniema en
particulier face à leurs obligations d'encadrer ses partisans ;
l'incapacité pour les partis politiques d'atteindre leurs objectifs, car
la plupart des partis politiques visent actuellement le lucre à la place
du pouvoir ; l'inorganisation de la société civile de Kindu
aux objectifs dispersés ; la misère et le désespoir
suite aux abus de la politique dans ce pays.
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