2-1-5-. Les modèles de
détermination des taux de change
1-. Le modèle monétaire
Selon BAILLIU et KING (2005), il s'est
révélé le plus pertinent vers 1970. Liant le taux de
change aux offre et demande relatives de deux monnaies échangées,
le modèle repose sur : a) la parfaite flexibilité des prix
b) la parfaite substituabilité des actifs nationaux et étrangers
c) la parité des pouvoirs d'achat et d) la parité des taux
d'intérêt sans couverture. Selon ce modèle, les taux de
change et les taux d'intérêt contrebalancent la rigidité
des prix et permettent une surréaction du taux de change par rapport
à son niveau d'équilibre de long terme.
2-. Le modèle de porte feuille
Selon BAILLIU et King (2005), ce modèle rejette
l'hypothèse de parfaite substituabilité entre actifs nationaux et
étrangers. Le taux de change est déterminé
par l'offre et la demande de tous les actifs nationaux et étrangers
et non uniquement par l'offre et la demande de monnaie.
3-. Les modèles centrés sur les
écarts de productivité
Ils visent à expliquer les mouvements du taux de change
réel. Ils sont issus des travaux de BALASSA (1964) et de SAMUELSON
(1964). Selon eux, le taux de change réel dépend du prix relatif
des biens non échangeables qui, de son côté, est fonction
des écarts de productivité.
4-. Les modèles microstructurels
Ils sont apparus pour corriger les imperfections des
modèles précités qui ne permettaient d'expliquer que les
tendances à long terme. Ces modèles présentant un grand
intérêt pour les macro économistes permettent d'expliquer
la dynamique de court terme des taux de change et d'aider à mieux
prévoir l'évolution des variables macroéconomiques
déterminantes pour l'activité économique.
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