Au niveau de la police d'origine
Ici la vérification des garanties peut se faire
à partir des conditions générales, et des conditions
particulières.
Le cas des conditions générales
Les conditions générales nous informent sur la
formation et dure du contrat, ainsi que les dispositions communes, objet et
étendue de la garantie.
Le cas des conditions particulières
Les conditions particulières indiquent les termes du
contrat
C'est pourquoi chaque contrat d'assurance souscrit à
AGF Mali Assurances il est délivré à l'assuré des
conditions générales et particulières pour qu'il soit au
même niveau d'information que sa compagnie d'assurance.
Au niveau des avenants
A ce niveau, l'on peut procéder à la
vérification si la garantie est en vigueur au moment de
l'accident :
En effet, cela suppose qu'il n'y ait pas d'avenant constatant
sa suspension suite à une panne, à un sinistre ou à
l'immobilisation du véhicule pour toute autre cause.
Au niveau des correspondances
A ce niveau l'on peut détecter notamment les cas de
suspensions de la garantie ou de résiliation du contrat pour
défaut de paiement de la prime suite à une lettre
recommandée de mise en demeure adressée par l'assureur au
souscripteur, étant entendu que les sinistres survenant pendant la
période de suspension de la garantie ou après résiliation
du contrat ne sont pas garantie.
Le cas de nullité du contrat pour cause de
déclaration inexacte de mauvaise foi. Dans ce cas la garantie ne saurait
être mise en jeu, les contrats étant considérés
comme n'ayant jamais existé depuis l'origine.
la détermination du degré de
responsabilité civile
Elle se fait essentiellement par l'appréciation de
l'attitude des antagonistes face aux principales règles de la
circulation routière.
Les règles de la circulation routière
présentent de grandes similitudes d'un pays à un autre.
Le non respect des règles de la circulation
routière engage la responsabilité civile et pénale de
l'auteur de l'infraction. Il s'agit pour l'essentiel des règles
relatives suivantes :
- La circulation à droite
- Le croisement
- Le dépassement
- Le changement de direction
- Le ralentissement
- L'arrêt
- Le stationnement
- L'ouverture des portières
- La maitrise de la vitesse
- L'avertissement
- La signalisation
- L'éclairage
- La priorité de passage
L'expertise
Elle a pour but la détermination du coût des
réparations imputables à un accident. Elle diffère selon
qu'il s'agit d'évaluer les préjudices matériels ou les
préjudices corporels.
Préjudices matériels
Suite à la réception de la déclaration du
sinistre et dès qu'il est établi qu'il est susceptible
d'entrainer la garantie de la compagnie d'assurance, cette dernière
donne mission d'examiner l'objet sujet à réparation à un
expert figurant sur la liste des experts qu'elle a accrédités
parmi les experts agrées par les autorités compétentes.
Les frais d'expertises sont à la charge de la compagnie
d'assurance, les assureurs ont pour coutume de ne généralement
recourir à l'expertise que pour des réclamations non
négociables. En effet les sinistres de faibles montants ceux dont les
montants n'excédent pas 100.000 FCFA environ. Cette approche peut
différer d'une compagnie à une autre puis qu'aucune
réglementation n'existe en la matière, donc les assureurs peuvent
se passer des experts pour des réclamations de moindre importance et
présente des avantages à plusieurs titres.
Pour l'assureur, cette pratique réduit les frais de
gestions des sinistres et améliore les résultats de la branche.
Cette pratique réduit le temps de règlement du sinistre qui est
aussi bien pour l'assuré.
L'expertise avec examen du véhicule devient
nécessaire lorsque les dommages sont relativement importants. Par
ailleurs, lorsque le dommage est important, les experts ont l'habitude
d'inviter les réparateurs des véhicules à expertiser, pour
éviter des contestations après la confection du rapport
d'expertise.
Mais le rapport d'expertise peut être contredit par une
des parties, dans ce cas elle peut demander une contre expertise.
La contre expertise consiste pour l'une des parties
(assuré ou le tiers lésé) à faire apprécier
par un expert choisi par elle-même.
Elle peut être initiée par l'assuré ou le
tiers lésé s'il conteste le rapport de l'expert missionné
par l'assureur sur un point quelconque à savoir (coût des
réparations, valeur du véhicule, etc.)
Lorsque l'assureur et le tiers ne sont pas d'accord, ils
peuvent, dans d'une expertise contradictoire à l'amiable, mettre en
rapport les experts désignés. En cas de nouveau désaccord
au niveau des experts ces derniers désignent d'un commun accord dans le
cadre d'un acte appelé compromis, un tiers expert qui, après
avoir apprécié les arguments de chacun des experts, dresse un
rapport qui s'impose à chacune des parties.
L'expertise médicale
Elle est réalisée en cas de préjudice
corporel, à la requête de la compagnie d'assurance par un
médecin spécialisé choisi en fonction de la nature des
lésions de la victime.
Selon l'article 252 du code CIMA, si la victime refuse de se
soumettre à l'examen médical ou si elle conteste le choix du
médecin expert effectué par la compagnie d'assurance, un autre
médecin est désigné à la demande de la compagnie
d'un commun accord entre son médecin et celui de la victime. Le code
CIMA a entièrement protégé les victimes en leur accordant
le droit de dénoncer les conclusions de l'expert médicale
mandaté par l'assureur.
Le code CIMA insiste sur la compétence du
médecin examinateur. En effet, selon les termes de l'article 172 de ce
code, ce médecin ou l'expert technique désigné par la
compagnie d'assurance doit justifier soit de sa qualité d'expert
judiciaire inscrit sur la liste établie à cet effet, soit de la
possession de diplômes appropries, soit de 5 années
d'activité ininterrompue dans ce domaine concerné.
Sur la base des différents certificats médicaux
établis par le médecin traitant de la victime qui lui sont remis
par l'assureur qui l'a missionné, et après un examen
médical de la victime, le médecin expert de la compagnie dresse
un rapport d'expertise médicale sur lequel il se prononce sur :
- Le degré d'incapacité de la victime, et son
influence sur son activité professionnelle.
- La durée de l'incapacité temporaire,
- Le montant des frais médicaux.
Apres l'instruction du dossier sinistre, l'assureur
procède à son règlement.
B) Le règlement des sinistres
Ils sont régis par le droit du contrat d'assurance.
L'intervention de l'assureur varie selon la nature de la garantie.
Les différents règlements des sinistres
sont :
- les sinistres de responsabilité
- les sinistres de dommages
- le règlement de sinistre en cas d'incendie du
véhicule
- le règlement de sinistre en cas de vol du
véhicule
- le règlement de sinistre en cas de bris de glace
Les sinistres de responsabilité
civile
S'il est difficile d'évaluer le préjudice
corporel, les dommages matériels, eux paraissent plus aisés
à apprécier.
Les véhicules ont une valeur propre que
détermine l'état du marché ; on connaît son
prix de remplacement, de réparation. Il n'est donc pas étonnant
que la proportion des sinistres matériels donnant lieu à des
procès en indemnisation soit très faible. Il n'en est pas de
même pour des sinistres corporels.
Si en matière d'accidents de la circulation
routière, les dommages matériels se rapportent à des
véhicules sont plus nombreux, ils atteignent aussi d'autres objets.
C'est ainsi que les bornes indicatrices des ponts et chaussées, ou des
poteaux électriques, les étalages de marchandises, les immeubles
et animaux appartenant aux tiers peuvent subir des dommages causés par
des véhicules assurés.
Pour les préjudices causés aux services publics,
l'administration ne manque pas de réclamer le montant correspondant,
remboursement dont le montant est plus souvent difficile à discuter.
Le dommage corporel est l'atteinte physique ou psychique d'un
être humain
Le préjudice doit en théorie, être
évalué au jour de sa réalisation (mais ce principe ne
s'applique pas à tous les postes de préjudice) et pour
l'évaluer, il convient, en cas de blessure, d'attendre la consolidation,
c'est-à-dire, le moment où l'état de la victime n'est plus
susceptible ou d'aggravation prévisible à court terme.
L'indemnisation d'une victime doit nécessairement tenir
compte de l'éventuelle intervention des tiers payeurs : organisme
de prévoyance sociale et employeur.
Le code CIMA consacre en outre tous les principes
édictés par ces lois à savoir :
l'énumération limitative des préjudices
préalables
instauration d'un barème avec des plafonds pour
l'indemnisation des dommages corporels
Ces règles s'imposent aux parties et aux juges qui ne
peuvent réparer autres préjudices ni envisager d'autres
modalités d'indemnisation.
Pour limiter les contentieux et aider les parties ainsi que le
juge, le législateur communautaire a annexé aux nouvelles
dispositions, un barème fonctionnel indicatif des incapacités,
une table de conversion pour la capitalisation des rentes viagères et
temporaires et un barème de responsabilité.
Pour les frais médicaux, leurs évaluations ne
posent pas généralement de difficulté puisqu'ils sont bien
connus par les notes d'honoraires, les factures de pharmacie et les tickets de
caisse, les notes d'hôpital ou de clinique.
Le blessé ne peut pas être indemnisé une
deuxième fois des frais déjà remboursés par la
sécurité sociale. D'ailleurs, celle-ci est subrogée dans
ses droits se fera rembourser par l'auteur de l'accident ou son assureur qui ne
saurait payer deux fois pour le même préjudice.
Aussi, ne recevra- t'il que la différence entre ses
frais et la somme que lui aurait versée la sécurité
sociale.
Il en est d'ailleurs de même si les frais ont
été partiellement ou totalement pris en charge par une
société d'assurance, le blessé ayant contracté une
assurance < d'accident> ou < maladie> pour une
société mutuelle dont le blessé fera partie.
En exemple
frais exposés par la victime 500.000 FCFA. La
sécurité sociale lui a avancé 300.000 FCFA. L'assureur du
responsable lui versera en tout et pour tout 200.000 FCFA
la victime a souscrit une assurance individuelle accidents
suite au dommage, son assureur lui a versé les frais médicaux
qu'il a exposés. Soit 250.000 FCFA cette victime ne peut plus se
retourner contre l'assureur du responsable pour se faire rembourser des
mêmes frais. C'est son assureur qui doit exercer un recours contre
l'assureur du responsable.
L'incapacité temporaire est l'état de cessation
de travail qui dure du jour de l'accident à la reprise du travail ou de
l'activité, ou consolidation.
On appelle consolidation, la stabilisation de l'état de
la victime, et l'époque de la consolidation est celle où l'on ne
peut plus attendre des traitements médicaux, une amélioration
notable de cet état qui est alors considéré permanent.
Des difficultés surgissent lorsqu'il s'agit de
l'indemnisation de la victime blessée qui exerce une profession
libérale.
S'agissant d'un commerçant, les déclarations
fiscales ne reflètent pas toujours la réalité. Le cas ou
des victimes n'exerçant pas d'activité professionnelle pose aussi
des problèmes ; tel celui d'une femme au foyer ou d'un
étudiant.
Le code CIMA règle ces problèmes de façon
suivant.
En cas de pertes de revenus, l'évaluation du
préjudice est basée :
pour les personnes salariées, sur le revenu net
(salaire, avantages, ou prime de nature statutaire) perçus au cours des
six mois précédent l'accident.
pour les personnes non salariées disposant de revenus,
sur les déclarations fiscales des deux dernières années
précédent l'accident.
Pour les personnes majeures ne pouvant justifier de revenus,
sur le SMIG mensuel.
Pour les personnes non salariées disposant de revenus,
l'indemnité mensuelle à verser est plafonnée à
trois fois le SMIG annuel. Le SMIG s'entend pour le pays sur territoire duquel
s'est produit l'accident.
Par contre l'incapacité permanente est
évaluée au moment de la consolidation. Si celle-ci n'est pas
acquise au moment de l'expertise.
Dans le cas d'atteintes multiples et graves, les avis de
plusieurs médecins de spécialités différentes
pourront être demandés.
L'on se pose aussi la question de savoir si le pourcentage de
d'IPP doit être apprécié en fonction du manque à
gagner résultant de l'infirmité ou de l'incapacité
physique. Dans la pratique, il convient de prendre en considération, et
l'état physique et la diminution de gain que cet état physique
entraine. Il sera alors tenu compte de la profession.
L'évaluation de l'incapacité se traduit par un
chiffre de pourcentage, allant de 0 à 100%. Mais ce chiffre de 100% ne
constitue pas une limite. On y trouve au-delà, la notion <
d'incapacité permanente totale avec assistance d'une tierce personne>
qui s'applique aux grands invalides dont l'état nécessite, pour
le besoin de la vie courante, une aide permanente.
les sinistres de dommages
Lorsque le véhicule est complètement
détruit, hors d'usage, l'indemnité est fixé par rapport
à la valeur vénale de celui-ci au jour du sinistre.
La garantie de l'assureur prévoit le remboursement des
dépenses effectuées pour la réparation des dommages
éprouvés par le véhicule, accessoires et pièces de
rechange, dont le catalogue du constructeur prévoit la livraison en
même temps que le véhicule ; l'indemnité ne pas
être supérieure à la valeur vénale du
véhicule au jour du sinistre car l'assurance ne peut en aucun cas
être une source d'enrichissement.
L'assureur qui a payé l'indemnité d'assurance
est subrogé, jusqu'à concurrence de cette indemnité, dans
les droits et actions de l'assurés contre les tiers qui, par leur fait,
ont causé le dommage ayant donné lieu à la
responsabilité de l'assureur.
L'assureur peut être déchargé, en tout ou
partie, de sa responsabilité envers l'assuré, quand la
subrogation ne peut plus, par le fait de l'assuré s'opérer en
faveur de l'assureur.
Le code des assurances introduit une dérogation pour
certaines personnes et stipule que l'assureur n'a aucun recours contre les
enfants, descendants, ascendants alliés en ligne direct,
préposés, employés, ouvriers ou domestiques et
généralement toute personne vivant habituellement au foyer de
l'assuré, sauf cas de malveillance commise par une de ces personnes.
le règlement de sinistre en cas d'incendie du
véhicule
Nous rappellerons seulement ici quelques exclusions et
limitations
- sont exclus les dommages causés par des explosifs
transportés dans le véhicule à moins d'une clause
spéciale
- sont aussi exclus les dommages d'ordre électrique
causés aux appareils électriques et ayant leur origine dans le
dysfonctionnent même de l'appareillage électrique.
La garantie est limitée à la valeur
vénale du véhicule.
le règlement de sinistre en cas de
vol
S'agissant de la garantie vol, l'assuré doit
déclarer le sinistre à l'assureur dans les 48 heures sous peine
de déchéance à moins de prouver que le retard provient
d'un cas fortuit ou de force majeure.
L'assuré doit, en outre, aviser immédiatement
les autorités locales de police et, si l'assureur en manifeste la
volonté, déposer une plainte au parquet.
Le paiement de l'indemnité ne peut être
exigé par l'assuré qu'après un délai de 30 jours
à compter de la date de la déclaration du sinistre à
l'assureur.
si passé le délai de 30 jours, le
véhicule est retrouvé, mais avant le paiement de
l'indemnité, l'assuré le reprendra et l'assureur ne sera tenu
qu'au remboursement des dommages et frais de garantis.
Certains contrats prévoient la reprise du
véhicule par l'assuré exclusivement s'il est retrouvé
pendant le délai de 30 jours. Cette solution est évidemment moins
favorable pour la société d'assurance. En effet, si
l'assuré à la faculté d'exiger le règlement
passé un délai de 30 jours après la déclaration du
sinistre. Il faut noter que le paiement de l'indemnité,
c'est-à-dire en l'espèce la valeur vénale du
véhicule au jour du vol ne sera effectué suivant les conclusions
du ou des experts que dans un délai de 15 jours à compter de la
date d'accord des parties ou de la décision judiciaire passée en
force de chose jugée
- si le véhicule est retrouvé après
paiement de l'indemnité l'assuré à la faculté soit
d'opter pour le décaissement, soit d'en reprendre possession
Dans cette dernière éventualité, il devra
restituer l'indemnité versée sous déduction, s'il y a
lieu, du montant des détériorations résultant du vol et
des frais engagés avec l'accord de la société pour sa
récupération.
le règlement de sinistre en cas de bris de
glace
La garantie s'exerce à concurrence de la valeur neuve
de remplacement des glaces brisée, y compris les fournitures
nécessaires à leur remplacement, ainsi qu'aux frais de pose.
C) le paiement des sinistres
La prise en charge et le chèque sont des
modalités des paiements des sinistres auxquelles les entreprises
d'assurance recourent le plus souvent.
La prise en charge consiste pour l'assureur à remettre
à la personne physique ou morale qui procède aux
réparations, un document appelé (bon de prise en charge) par
lequel l'assureur s'engage à désintéresser cette personne
après l'exécution de sa prestation.
S'il s'agit de la prise en charge des préjudices
matériels, elle est généralement utilisée en ce qui
concerne les préjudices liés au véhicule. Elle est remise
dans ce cas au garage choisi par le propriétaire du véhicule pour
l'exécution des travaux de réparation.
Dans le cas d'une atteinte corporel, les bons de prise en
charge ne sont délivrés le plus souvent que pour la couverture
des frais de traitement (frais médicaux, chirurgicaux,
pharmaceutiques...)
Si le règlement en espèce ou par d'autre moyen
(mandat etc.) n'est pas exclus, le règlement par chèque est
incontestablement le plus répandu.
Il est utilisable dans le règlement des
préjudices de tout genre.
Les pièces d'accompagnement sont la quittance de
règlement ou du procès verbal
- la quittance n'intervient que dans le règlement
à l'amiable des préjudices matériels. La quittance est un
document que l'assureur fait signer au bénéficiaire de
l'indemnité au moment du règlement du sinistre et dont il
conserve l'original dans son dossier de sinistre.
A travers cette quittance de règlement, le
bénéficiaire reconnait que la somme qu'il perçoit lui est
payée en règlement total de sa réclamation, et renonce
à toute action ultérieure tant contre le tiers responsable que
contre son assureur en relation avec le sinistre concerné.
- par contre le procès verbal de transaction
n'intervient quant à lui, que dans le règlement amiable des
préjudices corporels. Le recours à la transaction s'explique pour
ce type de préjudices par le fait qu'en raison de leur nature, la
fixation de leur montant nécessite généralement une
transaction sur tout ou partie des chefs de préjudices à
réparer.
Toutes les informations données ci-dessus est de
montrer aux assurés que les sinistres sont gérés aux mieux
par les assureurs et que ils ne sont pas libres de faire trainer cette
gestion.
Selon l'article 236 du code CIMA, l'assureur doit
procéder au paiement des sommes convenues dans un délai d'un
mois.
En cas de non respect de ce délai par l'assureur, les
montants non versés sont majorés de plein droit
d'intérêt calculés au d'escompte majoré de 50 %
pendant les deux premiers mois, puis à 100% au taux d'escompte à
l'expiration de cette période.
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